En cette période de vœux, les équipes de Villard et Grenoble ont offert un beau cadeau de nouvelle année à leurs supporters puisque, hasard du calendrier, le traditionnel derby de l’Isère se jouait dans la station du Vercors ce samedi 02 janvier 2010. Et Dieu sait si les deux équipes avaient besoin de repartir du bon pied, car les voisins isérois sont sur une pente glissante avant le coup d’envoi après une fin 2009 très délicate. Il s’agissait, pour l’un comme pour l’autre, de sortir de la spirale de la défaite et éviter une crise.
Arbitres : M. Colleoni assisté de MM. Loos et Popa
Buts : Villard-de-Lans : ; 38:35 Matthieu Le Blond (ass Tomi Sykkö) ; 45:32 Nicolas Lafontaine (ass Thibaut Sage-Vallier) ; 54:37 Esa Saksinen (ass Clément Masson et Daniel Sedlak) ; 59:04 Martin Millerioux (ass Pierre-Antoine Simonneau) ; 59:34 Daniel Sedlak (ass Thibaut Sage-Vallier et Matthieu Le Blond) Grenoble : 12:05 Mitja Sivic (ass Alexandre Rouleau) ; 27:00 Christophe Tartari (ass Damien Fleury et Jean-François Dufour) ; 36:30 Damien Fleury ; 46:21 Mitja Sivic (ass Alexandre Rouleau et Martin Jansson) ; 58:29 Christophe Tartari (ass Damien Fleury et Antonin Manavian) ; 65:00 Martin Jansson
Pénalités
22 minutes dont 10min à Sykko contre Villard-de-Lans
22 minutes dont 10min à Fleury contre Grenoble
Laurent Lardière
M.Jansson donne la victoire aux BDL
Pour cette 99ème confrontation en match officiel entre les deux rivaux alpins, la patinoire André Ravix avait fait le plein : notons que, c’est assez rare pour être souligné, l’ensemble des places assises disponibles étaient déjà occupées une demi-heure avant le coup d’envoi. Au final, près de 1600 personnes garnissaient les travées villardiennes, une affluence que l’on aimerait voir plus souvent sur le plateau. Et ce malgré le froid, signe que l’intérêt sportif de cette rencontre ne se dément pas au fil des années malgré la différence de niveau entre les deux clubs, le derby à Villard de Lans donnant habituellement lieu à des confrontations très disputées, d’avantage qu’à Grenoble où les brûleurs de loups ont plus leurs aises ces derniers temps en championnat. Cette rencontre ouvrant l’année nouvelle ne va pas démentir la règle, les spectateurs ayant pu assister ce soir à un suspens magnifique que seul le hockey sur glace peut procurer.
Dominer n’est pas gagner
Pourtant, le match part doucement, les deux équipes s’observant et semblant se craindre, et il faut attendre la 3ème minute de jeu pour voir la première véritable occasion. Celle-ci est villardienne : Masson se retrouve seul face à la cage grande ouverte suite à un bon travail de Lafontaine mais manque l’offrande en ratant le cadre (03 :00).
Grenoble réagit dans la foulée avec un bon déboulé de Rouleau (attaquant ce soir) qui se retrouve seul face à Farruggia, préféré à Favarin. Ce dernier emporte le duel avec une belle mitaine (03 :29). Le match est lancé, et le premier jeu de puissance de la soirée est pour les ours suite à une pénalité pour obstruction infligée à Tartari (04 :01). Comme trop souvent à Villard, le powerplay a du mal à s’installer, et seule une belle déviation de Lafontaine suite à un tir de Masson mettra un tant soit peu Ferhi en danger (04 :40).
Côté grenoblois, le principal danger du premier tiers va se nommer Mitja Sivic, qui prend une première fois de vitesse la défense villardienne mais bute sur le bouclier de Farruggia (06 :19). Ce n’est que partie remise pour l’attaquant tchèque, qui sera l’un des rares joueurs de la plaine à créer le danger dans une défense montagnarde bien en place sur quasiment chacune de ses accélérations. En effet, suite à un powerplay grenoblois stérile dû à une pénalité d’Antonoff (08 :09), ce dernier va profiter d’une contre-attaque rondement menée pour offrir l’ouverture du score à son équipe.
Tout part d’un bel arrêt de Fehrisur un tir à bout portant de Lafontaine. Rouleau récupère le rebond et lance son compère Sivic en contre ; celui-ci dépose toute la défense villardienne par sa vitesse, se retrouve seul en duel avec Farruggia et élimine ce dernier d’une belle feinte pour glisser le palet au fond (12 :05, Sivic assisté Rouleau). C’est cruel pour les ours, qui faisaient plus que rivaliser avec leurs voisins jusque-là. La réaction ne se fait pas attendre, et elle vient une nouvelle fois de la première ligne villardienne, très incisive lors de ce match. Ferhi doit en effet sortir le grand jeu avec un double arrêt sur Masson puis Lafontaine (13 :40). Les occasions nettes se font tout de même rares, et il faut attendre un 4 contre 4 faisant suite aux envois en prison de Tartari (16 :06) puis Masson (sur l’engagement suivant ! 16 :08) pour que le jeu se décante. Profitant de l’espace nouvellement créé, Sage-Vallier va gratifier le public d’un de ses raids solitaires fétiches mais bute sur Ferhi après avoir éliminé la défense grenobloise (16 :35).
Quelques secondes plus tard, Lafontaine va trouver le poteau du gardien grenoblois, et le couperet manque à nouveau de tomber sur les ours sur la contre-attaque qui suit : Simonneau sauve heureusement un 2 contre 1 en plongeant astucieusement pour couper la passe adverse (16 :50). Le premier tiers s’achève sur une impression mitigée : autant les ours en veulent vraiment et font plaisir à voir, autant le match n’est pas d’une grande intensité. Les bruleurs de loups jouent extrêmement simple, sans fioritures, et jouent juste la plupart du temps, sans cependant donner l’impression d’être à fond ni très bien rodés collectivement. On les sent malgré tout redoutables, en témoignent ces contre-attaques assassines qui manquent à chaque fois de crucifier encore davantage des ours manquant cruellement de réalisme devant la cage ou lorsqu’il s’agit de faire la dernière passe.
Fred Uffarte
Discussion animée entre les deux gardiens !
Réalisme glacial grenoblois
Le second tiers repart sur un faux rythme, et seule une pénalité contre Antonoff (22 :11) viendra réchauffer le nombreux public lors des 5 premières minutes. Mais le jeu de puissance grenoblois est à nouveau décevant, et la défense villardienne arrive à écarter tout danger. Farruggia a peu de travail à effectuer, si ce n’est un très bel arrêt sur une nouvelle contre-attaque des bruleurs, de Dufour cette fois-ci (25 :35).
Alors que l’ennui guette et que l’ambiance retombe malgré les incontournables « Irréductibles », fidèles au poste, la défense des ours va commettre une première grossière erreur qui va lui coûter cher. Alors que le palet est récupéré par les ours dans la zone défensive, le contre villardien est vite avorté par une mauvaise passe qui rebondit sur le patin de Sykko, alors dos au jeu. Dufour ne se fait pas prier pour glisser le palet à Fleury, qui ajuste Farruggia avec une très belle passe pour Tartari qui n’a plus qu’à pousser dans le but grand ouvert (27 :00, Tartari assisté Fleury et Dufour).
Les supporters grenoblois expriment bruyamment leur joie, voyant clairement que la réussite est du côté de leurs chouchous ce soir. Mais Grenoble n’est pas serein pour autant, en témoignent cette série de trois dégagements interdits coup sur coup dans la foulée du deuxième but. Et Ferhi doit sortir deux belles mitaines, d’abord sur un tir de Sykko (30 :01) puis face à un Sage-Vallier dans ses œuvres (31 :14). Dans la foulée de cette dernière action, Farruggia doit s’interposer face au dangereux contre grenoblois, avec un tir puissant de Rouleau (31 :31). Le jeu s’accélère alors, les bruleurs de loup cherchant à imprimer leur domination de manière plus incisive, et le jeune gardien des ours doit s’employer pour réaliser un beau double sauvetage face à Besch puis Baylacq (32 :38). Alors que N. Favarin est en prison pour faire trébucher (32 :53), Farruggia est à nouveau mis à contribution et s’en sort parfaitement avec une belle jambière face à Sivic (34 :25).
Une minute plus tard, un gros tir de Fleury est repoussé par Farruggia, et sur le contre qui suit, Leblond est tout près d’obtenir une pénalité car l’intervention de Crossman coupant l’offensive est alors assez litigieuse (35 :25). Mais, au grand dam des supportersvillardiens, l’arbitre M. Colléoni ne bronche pas, avant une faute de Tartari quelques secondes plus tard, celle-là sanctionnée (35 :41). On pense alors que les ours vont pouvoir tenter de combler leur retard, et pourtant il n’en est rien. En effet, en supériorité numérique, Saksinen manquant de soutien va perdre le palet face au pressing de Fleury. Ce dernier ne se fait pas prier, et s’en va seul défier Farruggia pour le battre aisément entre les jambières (36 :30, Fleury). Une deuxième erreur bête qui se paie cash pour Villard, et le nombreux public grenoblois peut exulter, sentant que la victoire aura du mal à échapper à leurs protégés. Les joueurs du Vercors ont cependant le mérite de ne pas se décourager, et ça chauffe sur les buts de Ferhi dans les minutes qui suivent. Mais rien de bien dangereux, si ce n’est un petit lob astucieux qui retombe juste au-dessus de la cage (37 :42). Juste avant la fin du second acte, les ours vont enfin être récompensés de leurs efforts. Sykko effectue une belle remontée de palet côté droit, centre au cordeau pour Leblond esseulé face au but qui parvient à battre le gardien de l’équipe de France entre les jambières (38 :35, Leblond assisté Sykko).
Ce but a le mérite de réveiller les supporters villardiens, qui y croient à nouveau. Et on peut dire que la pause arrive à point nommé pour des Grenoblois émoussés en cette fin de période. A nouveau, ce tiers-temps laisse une impression mitigée, car joué sur un faux rythme durant 10 minutes puis assez brouillon par moments. Villard est toujours en manque de réussite et peut se mordre les doigts d’avoir offert ainsi deux buts à Grenoble qui n’aura véritablement poussé qu’entre ses deux buts.
Un final à couper le souffle
Le dernier acte commence tambour battant pour les ours bien décidés à vendre chèrement leur peau, et l’ambiance commence à monter, faisant oublier le froid polaire régnant ce soir à André Ravix. Face à la pression, Sivic est pris par la patrouille et envoyé en prison pour accrocher (41 :31), mais le jeu de puissance villardien peine à créer des situations dangereuses, si ce n’est un gros cafouillage devant la cage de Ferhi (42 :20).
Une occasion chaude pour Fleury et Tartari en contre rappelle aux joueurs villardiens que le danger guette (44 :50), mais la pression et les risques pris en ce début de tiers par les ours vont trouver leur juste récompense. Le grand espoir villardien Thibault Sage-Vallier accélère, se défait de la défense grenobloise et perd son duel face à Ferhi ; mais son compère Lafontaine a suivi, se saisit du rebond et s’y reprend à deux fois pour pousser en force le palet au fond des filets (45 :32, Lafontaine assisté Sage-Vallier). Un grand classique pour les ours avec ce but de renard de l’attaquant québécois suite à un énième déboulé du prometteur numéro 10 villardien.
La première ligne villardienne est clairement au niveau attendu et se voit récompensée de ses efforts, ce qui a le mérite de multiplier les encouragements de la foule pour les joueurs du Vercors. Des encouragements bien vite refroidis par un but litigieux des bruleurs de loup. Joli débordement de Rouleau côté gauche, centre pour Sivic dont le tir est repoussé par Farruggia… mais derrière la ligne selon les arbitres (46 :21, Sivic assisté Rouleau et Jansson). Le trio arbitral a pris sa décision sans trop hésiter et après concertation, on peut donc leur faire confiance sur ce coup, surtout que notre positionnement ne nous a pas permis de nous faire une opinion claire. Cependant, le jeune Romain Farruggia entre dans une colère noire après ce but et est à deux doigts de se faire pénaliser suite à une gueulante dont on se serait bien passé. On craint le pire côté villardien suite à une pénalité infligée à Diaféria (48 :29), mais le powerplay grenoblois est à nouveau stérile. Par la suite, le jeu redevient brouillon avec une multiplication de dégagements interdits de la part des bruleurs qui semblent fatigués. En raison d’un palet envoyé directement dehors, et après discussion entre les trois arbitres, Moisand est envoyé à son tour sur le banc des pénalités (53 :40). Le jeu de puissance des ours est cette fois bien en place, et ça chauffe.
Après un beau mouvement classique de supériorité numérique, Masson arme sa frappe. Son tir est repoussé tant bien que mal par Ferhi, sur la crosse de Saksinen qui avait suivi et qui réduit l’écart à 3-4 (54 :37, Saksinen assisté Masson et Sedlak). La tension est à son comble, on sent le KO proche, et le couple de l’année Lafontaine-Manavian se chauffe comme lors du match aller. Rien de bien méchant cette fois-ci, sauf que le Québécois est seul à être envoyé en prison par M. Colléoni, pour cinglage (55 :19). Le powerplay grenoblois a encore toutes les peines du monde à s’installer face à la volonté des ours d’égaliser, et Farruggia a un seul gros arrêt à effectuer : une jambière inspirée sur un tir de Besch (57 :15).
A 58 :14 , l’entraîneur villardien Stéphane Barin, voyant les bruleurs au bord de l’asphyxie décide de tenter le tout pour le tout en sortant son gardien. La sanction tombe quasiment instantanément, avec Manavian qui récupère un palet perdu par les ours, lance Fleury qui remet parfaitement à Tartari au centre qui n’a qu’à ajuster la cage vide juste avant la ligne bleue (58 :29, Tartari assisté Fleury et Manavian, cage vide). On pense alors que la messe est dite, et le public grenoblois chante sa joie. Un début de bagarre générale maintient l’intérêt du match après un vilain geste de Jansson sur Farruggia. Le Suédois est envoyé sur le banc d’infamie et Villard prend alors le temps mort de la dernière chance (58 :54). Le gardien sort à nouveau et les ours évoluent à 6 contre 4. Déchaînés, ils ne mettent pas longtemps à trouver la faille, relançant totalement la fin de match. Simonneau hérite du palet à la ligne bleue, effectue un tir puissant qui est habilement dévié par Millerioux, ce qui surprend Ferhi qui ne pouvait pas faire grand-chose sur ce coup (59 :04, Millérioux assisté Simonneau).
La dernière minute est d’une intensité rare, les ours se ruant à l’attaque au dépit de toute prudence, et Farruggia sauve son équipe d’une superbe mitaine suite à un contre ultra rapide de Fleury (59 :11). Les Villardiens monopolisent le palet, retournent en zone offensive et Farruggia sort à nouveau pour que Villard évolue à 6 contre 5 (59 :20). Sage-Vallier fait alors le tour de la cage à grande vitesse, remet plein centre à Daniel Sedlak démarqué qui fusille Eddy Ferhi d’un tir en lucarne pour égaliser à 5 partout (59 :34, Sedlak assisté Sage-Vallier et Leblond). La patinoire explose littéralement, l’ambiance est indescriptible devant un tel retournement de situation. Le spectacle est véritablement magique avec des ours morts de faim qui font plaisir à voir !
Laurent.Lardière
N.Lanfontaine inscrit le deuxième but villardien !
Prolongation et TAB : une issue trop souvent répétée
La prolongation est alors la règle, 5 minutes de mort subite où la première équipe scorant remporte la rencontre. Les joueurs de Villard poussent, encouragés comme jamais par leurs supporters aux anges qui répètent les « Villard Villard ». Ils multiplient les occasions face à des Grenoblois au plus mal, mais rien de bien net. Une altercation Fleury-Sykko envoie les deux protagonistes en prison (63 :21), puis Ferhi sort le grand jeu avec une mitaine ferme sur un tir de Favarin (64 :16).
Mais plus rien ne sera marqué, fatigue aidant, et la fatidique séance de tirs au but devient inévitable. Un exercice qui ne réussit guère aux joueurs du plateau, qui avaient déjà perdu aux penalties lors de la confrontation face au Mont-Blanc la semaine précédente. Et ce qui devait arriver arriva : les deux tireurs villardiens Sedlak puis Sage-Vallier échouent devant Eddy Ferhi, alors que Rouleau et Jansson ne tremblent pas, offrant la victoire aux brûleurs de loup qui peuvent communier en fin de match avec leurs nombreux supporters récompensés de leur déplacement.
Que retirer de cette rencontre au scenario haletant ? Malgré le fait que Villard n’a plus battu Grenoble en championnatdepuis 2005, les ours peuvent être fiers de leur prestation ce soir. Avec davantage de réussite, une victoire villardienne n’aurait pas été volée, tant les joueurs du plateau se sont donnés à fond pour accrocher leurs rivaux isérois. Les mots très durs envers les joueurs de l’entraîneur S. Barin dans le Dauphiné Libéré cette semaine auront porté leurs fruits, et la réaction d’orgueil a été réelle. Les attaquants villardiens, notamment la première ligne, ont fait peser une pression diabolique sur une défense grenobloise aux abois lors du dernier tiers, réussissant l’exploit de marquer 4 buts en 15 minutes à Eddy Ferhi, ce qui est assez rare ces dernières années pour être souligné (seul Angers a dû faire mieux, en coupe de la ligue).
La défense et Romain Farruggia auront également été globalement très solides derrière, contrôlant chaque infériorité et seulement pris en défaut par quelques contre-attaques rapides. Sedlak en particulier aura livré un très gros match, aussi bien défensivement qu’offensivement. Mais ces deux (seules…) erreurs du second tiers pèsent très lourd à la fin, car offrent deux buts faciles aux gâchettes grenobloises qui n’en demandaient pas tant. Il ne faut pas être déçu après ce derby côté villardien, car c’est un excellent point de pris face à un prétendant au titre de champion de France. Et nul doute que n’importe quel Villardien aurait signé des deux mains pour perdre aux tirs au but lorsque Grenoble menait 3-0 puis 5-3 à une minute de la fin. Cependant, il va falloir se pencher sérieusement sur la question des penalties chez les ours, car on observe une tendance systématique à les rater depuis quelques années qui devient inquiétante.
Côté grenoblois, malgré la victoire, le constat est plus mitigé. Cette équipe traverse indéniablement une mauvaise passe, et on ne peut pas dire que les brûleurs de loup se soient réellement rassurés ce soir. Assez passifs derrière, inexistants collectivement en attaque (en témoigne le powerplay jamais dangereux), Grenoble s’en est remis au talent de ses individualités, Sivic et Fleury particulièrement, pour remporter ce derby sous haute tension. Peut-être est-ce la force des grandes équipes de pouvoir gagner même lorsqu’on joue moins bien, mais tout de même il y a de quoi être inquiet dans la plaine après les derniers matchs qui n’ont pas été convaincants. Et les absences, nombreuses il est vrai, n’excusent pas tout. Laisser ainsi revenir les ours lors de cette fameuse dernière minute, par exemple, questionne, car ce n’est pas habituellement le genre de la maison.
Pour finir, soulignons le bon arbitrage ce soir de M. Colléoni et de ses assesseurs malgré des phases de jeu litigieuses parfois aux yeux des partisans villardiens,comme le 4ème but grenoblois ou l’accrochage de Crossman sur Leblond, mais phases toujours réglées dans la concertation entre arbitres et avec les capitaines, pour prendre au final des décisions clairement explicitées et donc justifiées. Saluons également les fervents supporters grenoblois montés en montagne pour le derby, très fair-play à la fin en applaudissant les joueurs des deux équipes et encourageant leur gardien lors des tirs au but plutôt que siffler le tireur adverse. Ils ont plus que contribué à l’excellente ambiance de ce derby qui restera dans les annales.
Alignements :
Villard :
Sage Vallier-Masson-LafontaineSedlak-Simonneau Sykko-Lefebvre-Papa N.Favarin-Saksinen Lemoine (puis C.Guillot-Diat à partir du 2ème tiers)-LeBlond-DiaferiaMillerioux-Antonoff
Les Grenoblois n'auront pas rien à mettre dans la vitrine!! On a gagné le trophée des champions!!! ^^
Je n'étais pas au match mais je pense qu'il devait être vraiment stressant...
Que dire de Grenoble qui se prend 2 buts la dernière minute du match...peut être la même chose que les 3 buts en power play face à Rouen...
Allez Grenoble, restons concentrés!!!!!!!
titi3805 a écrit
le 04/01/2010 à 20:47
Belle performance de VILLARD, ceci n'est pas une surprise car cette équipe a du talent et elle l'a déja montré face aux plus grosses cylindrées. Villard fait avec ses moyens financiers...le recrutement est toujours bien réfléchi et Villard est un club formateur aussi..
Pour GRENOBLE, je CROIS QUE GRENOBLE a besoin aussi de souffler un peu car le mois de décembre a été difficile en terme d'absences (il n'y avait que 12 joueurs face à ROUEN LE 14 décembre).Par ailleurs la blessure prolongée de BROZ se fait sentir ainsi que celle de MILOVANOVIC.
GRENOBLE sera au rdv en play offs et cette équipe jouera à fond le coup et sera difficile à battre ......parole de diables rouges
sportivement
titi supporter des rouges
Tatie38 a écrit
le 04/01/2010 à 15:24
mais qu'est-ce qui peut bien lui donner des aigreurs a mattoh? qu'est ce donc qui passe mal?
JIM3 a écrit
le 03/01/2010 à 23:43
Oui voila félicitations aux Ours !
Ils savent montrer de belles choses , un courage illimité compensant des moyens financiers beaucoup moins. Un vrai exemple à suivre dans ces temps de crise !
DernierAs a écrit
le 03/01/2010 à 23:39
En tout cas pour le prochain match Admin des Ours, on pourra fêter la 100ème rencontre.
a écrit
le 03/01/2010 à 22:37
Sujet trés bon comme d'hab .... Je pense franchement qu'on peux feliciter la prestation des Ours pour ce derby ! Grenoble est une belle equipe tout le monde le sait, mais notre "petit" club nous a montrer avec le coeur qu'elle pouvait rivaliser contre des equipes de haut calibre. Je suis content que les Ours ont fait douter cette equipe Grenobloise. Bravo et merci pour ce derby, on en redemande !
matt0h a écrit
le 03/01/2010 à 21:27
DernierAs, je t'admire pour ce que tu as dit et reprends tes termes :
"en tant que Grenoblois a l'heure actuelle si au moment des comptes de fin de saison, on sort une belle saison sportive, des finances équilibrées et capables de continuer à entretenir une écurie comme celle de Grenoble, même sans rien à mettre dans la vitrine , je serais content."
Je pense que le staf de grenoble ne mérite pas des supporters comme toi, sincèrement. En tout cas, bravo à toi
DernierAs a écrit
le 03/01/2010 à 21:19
Si Grenoble fait une saison blanche, et ba tant pis, ca arrive même au meilleurs, On parle souvent du Top 4, ont peur dire qu'il n'y a que 3 coupes à gagner dans un cas très répartit il y a tj un lésé, sans compter les équipes non favorites qui joue leur épingle du jeu.
En tant que Grenoblois a l'heure actuelle si au moment des comptes de fin de saison, on sort une belle saison sportive, des finances équilibrées et capables de continuer à entretenir une écurie comme celle de Grenoble, même sans rien à mettre dans la vitrine , je serais content.
Ensuite je pense que les équipes qui voit Grenoble en mauvaise posture pour finir la saison se concentre que sur un enchainement de 3 matchs(Chamonix, final CDL et Villard), alors que juste avant Grenoble passez pour un faiseur de miracle, sortant de la remonté contre Angers, et de la résistance héroïque contre Rouen en Magnus.
Donc de là à déjà spéculer sur des Play Off alors qu'on vient juste de débuter les match retours de la saison réguliere, c'est lever les bras au ciel avant que le palet franchisse la ligne.
matt0h a écrit
le 03/01/2010 à 21:09
senators, j'ai rien contre grenoble ni ses supporters, mais cette année, je crains que ce ne soit le gros fiasco pour vous : déjà pas de coupe de france : punis pendant deux ans, ensuite, coupe de la ligue : personne, rouen était tout seul, le championnat ? non, rouen angers et briançon seront plus forts... la CC ? mon dieu !!! enfin, j'espère pour vous me tromper... les années se suivent mais ne se ressemblent pas... tant mieux pour les autes, tant pis pour grenoble
matt0h a écrit
le 03/01/2010 à 21:03
peut-être senators, mais y avait pas autant de problèmes à rouen l'année dernière, en tout cas, pas les mêmes...
senators a écrit
le 03/01/2010 à 20:56
avant la CC l'année derniére personne ne donner cher de la peau des Dragons non plus !
l'histoire se répete on dirait.
matt0h a écrit
le 03/01/2010 à 20:53
la question est de savoir pourquoi d'un seul coup grenoble s'effondre ? car il y a un manque énorme de motivation dans les rangs.... tout le monde s'en rend compte ! Quand on voit comment grenoble a remonté le score par rapport à angers, dans la demi-finale de la coupe de la ligue, c'était dingue, époustouflant, et puis.... d'un seul coup..., d'un seul, plus rien ? plus de score ? perdu contre chamonix ? perdu contre rouen ? presque perdu contre villard ? Manque de motivation ENORME, que se passe t-il ? Il n'y a plus d'attaque, plus de défense et un gardien "de france" plus ou moins présent ? Que s'est-il passé ? Quelle est la grosse démotivation des grenoblois du jour au lendemain ? Nous le saurons bientôt dans un nouvel épisode des : "brûleurs de loups aux abois ou à l'ahllali" ????
DernierAs a écrit
le 03/01/2010 à 20:48
Apres le match a Pole Sud des Dragons j'en aurai pas donné cher non plus à Méribel ^^.
Sans plus de taquinerie, une bonne équipe est avant tout une équipe qui se remet en cause et se relance, les prochains match contre Briançon et Starsbourg qui a le vent en poupe en ce moment vont être pas mal pour préparer l'équipe.
Et cette équipe de Villard aime manger les gros Clubs, victoire contre Briançon, Rouen poussé en prolongation.
matt0h a écrit
le 03/01/2010 à 20:08
excellent emeline, excellent !
pour en revenir au match.... pffff, çà va être hyper dur la CC pour les grenoblois s'ils continuent comme çà.... que leur arrivent-ils ? qu'est-ce qui se passe ? Qu'arrive t-il aux loups soit-disant affamés ?
Bref, sans vouloir offenser les supporters grenoblois, les bdl, je les vois mal en CC vu le niveau... s'ils jouent comme ils ont joué contre chamonix, contre rouen et villard, je ne donne pas cher de leur peau...
emeline a écrit
le 03/01/2010 à 19:46
of, pour les supporters grenoblois allant applaudir les villardiens, c'est nouveau non ?
Depuis que led supporters rouennais sont allés applaudir les supporters grenoblois après la coupe de la ligue, çà va devenir la mode ? D'un sens, tant mieux ! Mais le public rouennais a montré l'exemple et restera le meilleur....
Tatie38 a écrit
le 03/01/2010 à 19:23
Grenoble aussi s'est bien fait tailler par le D.L. Quand Broz pourra-t-il rejouer?
JIM3 a écrit
le 03/01/2010 à 18:45
Excellent résumé merci
Une petite coquille :"Mitja Sivic..... remise pour l’attaquant tchèque" on lira Slovène.