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Hockey sur glace - Division 2 |
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| Une finale en or |
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| Présentation de la finale du championnat de France de 2ème division et interviews de Benoît et Jérôme Pourtanel. |
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| Hockey Hebdo, Hockey Hebdo |
Sébastien Barrieras le 03/04/2014 à 22:01 |
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 L'heure est venue de désigner le champion de France de deuxième division. Enfin pas tout à fait puisque, ce samedi, se disputera la première des deux, voire trois manches qui mènent au titre. Autant dire que le chemin pour y parvenir est encore long.
Pour Toulouse-Blagnac et Tours, les deux heureux finalistes, ce rendez-vous a une saveur bien particulière puisqu'au prix d'une longue et rude saison, ces deux formations ont de facto obtenu leur billet pour la première division. Cependant la compétition n’est pas finie puisqu’il faut maintenant désigner un champion. Autant dire que cette série n’aura rien d’amical même si on retrouve sur le banc les frères Pourtanel.
Les Bélougas auront l’honneur de recevoir en premier. La raison ? Tours a eu un meilleur différentiel au cours de la saison régulière et est considérée, à ce titre, comme ayant conclu devant. Devant oui, mais d'un rien, car les deux équipes ont terminé avec exactement le même nombre de points, soit 26, et à la deuxième place de leur poule respective.
La superbe affiche du match
Copyright : TBHC
 Toulouse-Blagnac avec 9 victoires, dont 3 en prolongations, et 4 défaites, dont 2 en mort subite, a cumulé 26 points durant la saison régulière. Parmi ces succès, on ne manquera pas de souligner que les hommes de Benoît Pourtanel ont été les premiers à faire tomber Val Vanoise, programmé pour monter, sur sa glace, 5-4 à l'issue de la prolongation.
Le début de saison ne fut pas aisé pour autant puisque, outre une victoire difficile contre Meudon à l'occasion de la première journée, le TBHC tombait dès la seconde face à Evry (5-1). Après une nouvelle défaite contre Val Vanoise lors de la 5ème, les Bélougas trouvaient enfin leurs marques et répondaient finalement aux attentes légitimes de leurs partisans et de tout un club. C'est vrai que cette saison s'annonçait compliquée puisqu'ils venaient de connaître une année difficile en première division à l'issue de laquelle ils étaient relégués.
Mais avec la meilleure défense de deuxième division (41 buts), Lethi et sa garde prétorienne terminaient à la deuxième place de la saison régulière et se qualifiaient aisément pour les 1/8èmes de finale contre le 7ème de la poule A, Roanne.
Les Renards ne feront pas le poids après avoir encaissé un sévère revers à la maison 12-1. La suite, en quart de finale, sera plus serrée contre les Elans de Champigny-sur-Marne. Mais avec une défense toujours aussi hermétique, les Bélougas se qualifiaient pour les demi-finales face à la surprise de cette deuxième division, Compiègne.
Contre les renforts magnusiens venus d'Amiens, Toulouse-Blagnac s’attendait très certainement à une série délicate mais, dès la première rencontre, les points étaient mis sur les "i" et l'espoir d'une qualification, et surtout d'une promotion à l'échelon supérieur, devenait réalité. Le retour à Jacques Raynaud ne sera que pure formalité avec un succès 8-2 et pas moins de trois doublés (Halme, Korvakangas et Viitanen).
Les Bélougas peuvent s'enorgueillir de n'avoir encaissé que 7 buts depuis le début de ces playoffs et les déjouer sur ce terrain sera tout un défi pour les Remparts.
Benoît Pourtanel a réussi l'exploit rare de faire remonter son équipe en première division un an après l'avoir quittée.
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SAISON REGULIERE |
PLAY OFFS |
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Meilleurs marqueurs |
Meilleurs marqueurs |
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Santeri Halme : 35 pts (14 buts, 21 passes)
Kévin Marias Magil : 25 pts (8 buts, 17 passes)
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Santeri Halme : 18 pts (9 buts, 9 passes)
Jussi Viitanen : 13 pts (7 buts, 6 passes)
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Meilleur défenseur |
Meilleur défenseur |
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Jussi Korvakangas : 19 pts (5 buts, 14 passes) |
Aleksi Laine : 6 pts (4 buts, 2 assistances) |
 Pour Tours, l’ambition affichée était la montée en première division avec notamment l’arrivée d’un nouvel entraîneur, Jérôme Pourtanel. Après quatre années d'existence, il était grand temps, pour ce club au passé prestigieux mais aussi sulfureux, de retrouver son lustre d'antan en commençant par rejoindre l'anti-chambre de la ligue Magnus.
Les Remparts ont fini la saison régulière à la deuxième place avec 26 points. A une toute petite unité des Français Volants, favoris logiques mais éliminés depuis longtemps. Cela représente 8 succès, dont 4 en prolongation, et 4 défaites, dont 2 en mort subite. Avec 85 buts marqués, soit une moyenne de 5.31 buts par match, les Tourangeaux ont largement surpassé leurs adversaires au chapitre offensif.
Cependant, deux équipes leur ont posé quelques difficultés durant cette phase : les Français Volants et Valence contre qui ils ont perdu au match aller et gagné au match retour. Paradoxalement, les hommes du président Mariano ont été battus par Roanne à l’approche des playoffs. Mais un succès 10-1 contre Cergy-Pontoise lançait parfaitement le premier match des séries contre les Peaux Rouges d’Evry.
En quart de finale, l’affaire se compliquait avec la réception de Valence qui avait tant fait peur aux Remparts. Mais après avoir passé un message sans ambiguïté au match aller (victoire 5-1), l'avance semblait rédhibitoire. Au retour, les Lynx faisaient pourtant douter un adversaire que plus rien ne pouvait arrêter en les tenant en échec 3-3, mais la machine tourangelle était bel et bien lancée.
Puis vint le tour de Val Vanoise. L’épouvantail de cette 2ème division a connu une saison régulière proche de la perfection. Le match aller, rue de l’Elysée, donnait des sueurs froides aux partisans quand, menant 2-0, les Tourangeaux se faisaient non seulement remonter mais affichaient un déficit de deux buts à l’entame du 3ème vingt. Finalement, les locaux l’emportaient 6-5 au terme d’un match épique et devenaient la première équipe à faire tomber les Alpins dans le temps réglementaire.
Le retour à Méribel sentait la poudre, mais une tactique rondement menée permettait aux Remparts de faire douter leur adversaire à l’entame de la dernière ligne droite avec un écart de trois buts. Le mal était fait et les Bouquetins, vaillants jusqu'au bout, succombaient tandis que Jérôme Pourtanel et Stéphane Mariano savouraient le bonheur d'avoir réussi leur pari.
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SAISON REGULIERE |
PLAY OFFS |
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Meilleurs marqueurs |
Meilleurs marqueurs |
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Matej Kiska : 36 pts (17 buts, 19 passes)
Tomas Kukucka : 30 pts (10 buts, 20 passes)
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Petr Domin : 10 pts (6 buts, 4 passes)
Tomas Kukucka : 10 pts (3 buts, 7 passes)
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Meilleur défenseur |
Meilleur défenseur |
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Marko Kettunen : 15 pts (6 buts, 9 passes) |
Marko Kettunen : 5 pts (2 buts, 3 assistances) |
Toulouse-Blagnac et Tours ne se sont rencontrés qu'une fois cette saison. C'était à l'occasion du tournoi APVL de Tours alors que les deux équipes étaient en pleine préparation. Les Remparts l'avaient emporté 5-2. Mais les choses ont bien changé depuis ce mois d'août 2013...
 | | Photo : Faustine Le Terrien | | Benoît Pourtanel |
ENTREVUES
Benoît Pourtanel - Manager Général et entraîneur des Bélougas de Toulouse- Blagnac.
Que de chemin parcouru depuis la relégation il y a un an. Peux-tu nous parler de cette finale en quelques mots et ce qu'elle représente pour toi ?
Avec le président, on avait l'ambition de terminer dans les quatre premiers cette saison car on savait pertinemment que c'est toujours très compliqué de remonter après une descente. Mais officieusement, on voulait vraiment remonter aussitôt. Il fallait tout assainir pour repartir sur de bonnes bases tant dans le hockey mineur que majeur et surtout on voulait des joueurs qui mouillent le maillot. Oui, c'est sûr, intérieurement je n'aspirais qu'à la remontée même si je savais que cet objectif était très haut.
Une finale où on ne peut occulter le fait que tu joueras contre ton frère Jérôme. Est-ce que cela change quelque chose ?
Oui, c'est évident. Déjà qu'on ne joue pas une finale tous les jours, mais alors contre son frère c'est quelque chose d'exceptionnel. D'ailleurs, je reste persuadé qu'en tant qu'entraîneur il a un niveau bien supérieur à de la deuxième division. On a discuté de cette échéance ensemble et c'est un plaisir réciproque de jouer l'un contre l'autre mais on est forcément des compétiteurs et on veut tous les deux être champions de France. On le sait, il faudra un gagnant et un perdant. On a cette lucidité que ce sont les joueurs qui gagnent et les coachs qui perdent.
Est-ce que l'on sensibilise son équipe par rapport au fait que c'est son frère en face ?
Non, pas forcément, on n'a pas besoin d'en parler, les joueurs le savent bien. D'ailleurs, ce sont bien eux les premiers qui m'ont dit "alors on va en finale contre ton frère". On a tous les deux notre côté humaniste dans le vestiaire. Je me doute, enfin j'en suis même persuadé que Jérôme est proche de ses joueurs tout comme je peux l'être. Cela dit, nous n'avons pas la même politique. Il a fait des choix parmi ses joueurs que je ne ferais pas, tout comme lui ne ferait pas les mêmes choix que
moi.
As-tu un message à faire passer à Jérôme avant la finale ?
Tout d'abord, je tiens à le féliciter sur sa belle saison et ses résultats. Et je sais que ce n'est pas facile quand on arrive comme lui dans un club avec de grosses ambitions et où rien n'est acquis d'avance. Il était attendu au tournant. Je lui souhaite le meilleur possible dans cette belle finale qui s'annonce en espérant que ce soit moi et mon équipe qui remportions ce duel.
Un dernier mot...
J’espère surtout qu’au vu des affluences de nos clubs respectifs, on va offrir un beau spectacle à tous les fans de hockey qui aiment ce sport aussi bien à Blagnac qu'à Tours.
 | | Photo : Sébastien Barrieras | | Jérôme Pourtanel |
Jérôme Pourtanel - Entraîneur des Remparts de Tours
Pour ta première année chez les Remparts, que ressens-tu à l'idée de disputer cette finale.
C'est vrai que cela va être une belle finale même si, à mes yeux, elle a moins d'importance que la demie contre Val Vanoise où l'essentiel a été réalisé. N'oublions pas que l'objectif avoué était d'accéder à la première division. Depuis le début, je ne cesse de communiquer sur cette volonté mais même, si on vient de le faire, on ne va tout de même pas passer à côté d'une finale et la laisser filer. Non, l'équipe première qui était montée sur dossier en D2, n'a pas encore eu de titres, alors c'est important pour le club, les fans et les joueurs. Tout le monde ici veut être champion de France.
Une finale où on ne peut occulter le fait que tu joueras contre ton frère Benoît. Est-ce que cela change quelque chose ?
Je ne suis pas comme mon frère qui est manager général et dont c'est le métier. Moi je suis entraîneur d'une équipe et j'ai un métier à côté. Je suis quelqu'un d'émotif, et on a pu le voir lorsqu'on a rencontré Toulouse-Blagnac au tournoi APVL d'avant saison. Je n'ai même pas fait cinq minutes sur le banc. Il ne faut jamais mettre trop de sentiments dans le sport même
si je suis quelqu'un d'affectif. Mon frère est beaucoup plus introverti. Mais vous vous rendez compte ? Je joue contre mon petit frère, celui que j'ai toujours protégé. Cela aurait été beaucoup plus cruel pour moi si cette rencontre avait eu lieu avant la finale. A partir de samedi, ce ne sera que du bonheur.
Est-ce que l'on sensibilise son équipe par rapport au fait que c'est son frère en face ?
Les joueurs savent que cela me tient particulièrement à cœur et savent aussi que les Bélougas sont une belle équipe. On a tous suivi la fin du championnat de Toulouse-Blagnac qui est parvenu à se hisser à la deuxième place. Mais cela n'impactera pas mes joueurs ni leur état d'esprit. Je veux qu'ils soient dans la même dynamique que lors des matchs précédents en playoffs. On doit continuer à jouer comme on a joué jusqu'alors.
As-tu un message à faire passer à Benoît avant la finale ?
Il sait déjà tout. On se parle tous les jours mais, mardi, je lui ai délivré un message très important en lui assurant que je le battrai en deux matchs. Franchement, il y a une formidable ambiance entre nous deux.
Un dernier mot...
Nous allons savourer comme il se doit cette finale si particulière. Mais nous ne serons pas seuls. Toute la famille vient. Aussi bien à Blagnac qu'à Tours. Ce sera un grand moment pour nous et on va faire quelque chose en famille après ça.
Nota : Hockey Hebdo suivra tous les matchs de cette finale et vous retrouverez articles, photos et interviews
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Réactions sur l'article |
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| DOM du 37 a écrit | le 04/04/2014 à 20:21  |
Merci Isaia pour ces explications claires sur un sujet qui n'a rien à voir avec l'article mais qui me trotait dans la tête depuis que je sais que TOURS 1 laisse une place en D2 et que Tours 2 va en carré final .
Le petit lien avec la finale est la très belle saison de plusieurs équipes des remparts ( U18 , D3 , D2 ) |
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| Isaia a écrit | le 04/04/2014 à 14:46 |
@DOM du 37
Normalement TOUR 2 ne devrait pas monter en D2.
Sauf changement qui m'aurait échappé, deux équipes d'un même club engagés en championnat doivent être séparés d'au moins deux divisions, dauf evidemment pour la DIII.
Donc, on peut avoir un TOURS 1 en D2 et un TOURS 2 en D3
Mais a priori pas un TOURS 1 en D1 et un TOURS 2 en D2 !!!
TOURS 2 pourra accéder à la D2 quand TOURS 1 sera en MAGNUS. Mais à ce compte, TOURS 2 ne pourra pas monter plus haut que la D2 !
Suis je clair ?
Tout autant que le reglement FFHG n'est pas changé. |
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| DOM du 37 a écrit | le 04/04/2014 à 13:44 |
Avec une confrontation en tounoi de préparation et cette finale , la boucle de la saison sera bouclée pour Toulouse et Tours .
Ce ne sera pas qu'une finale " pourtanelesque " mais aussi celle des joueurs et de deux bons publics .
Il faudra un vainqueur ( si possible les remparts ) et il y aura des décus qui se consoleront vite avec la montée en D1 .
Question hors sujet au staff des remparts : qu'elle sera la décision prise si Tours 2 a la possibilité de monter en D2 ? |
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