L’assemblée se met debout pour accueillir les Diables Noirs pour son entrée en lice dans la compétition. Le premier engagement est récupéré illico par les locaux qui mettent tout de suite la pression sur leur adversaire. Une première salve de Divisek tout d’abord permet de parfaire l’échauffement de Burnet. Mais c’est Subrani qui déclenche les hostilités, les vraies. Lancé par un Deveze bien inspiré, un petit « wrist shoot » met tout le monde d’accord (1-0 à 1’18) . C
Cette ouverture du score pour le moins rapide donne des idées à Sebo avec un tir qui caresse le montant gauche tandis que le zèbre de la soirée, monsieur Bocquet, lève pour la première fois le bras. A 5 contre 4 on assiste à la « ballade des gens heureux ». Le palet circule en zone offensive comme à l’entraînement et aucun Bordelais n’esquisse le moindre geste pour enrayer les combinaisons. Un coup d’œil rapide de Sebo, une passe magistrale et voilà que Noël envoie la rondelle au fond des filets (2-0 à 3’06).
Après une domination sans partage des Diables Noirs, Bordeaux commence à sortir la tête de l’eau. C’est le 69, en l’occurrence Vannienwenhove, qui offre à son équipe sa première véritable occasion avec bon tir sans toutefois inquiéter Hiadlovsky, mais les intentions sont là. Toutefois à peine le temps de savourer cette bonne séquence que Noël puis Pazak se régalent en 1 contre 1, mais par deux fois Burnet, bien dans son casque, se montre impérial. Petit à petit les Boxers montrent les crocs, et force et de constater qu’ils sont plutôt aiguisés. Démonstration par A+B : Boube tente sa chance et est à deux doigts d’ouvrir le score, avertissement sans frais. Cependant Tours continue gentiment son travail de sape et trouve une nouvelle fois la faille. Sebo, décidemment très en vue ce soir, masque son palet et l’offre généreusement à Noël. But ou pas, la réponse vient des tribunes lorsqu’un supporter local criera « CSC ». Effectivement c’est un but contre son camp qu’encaisse Bordeaux. Peu importe, il est finalement attribué à Noël et le score s’alourdit d’un coup. (3-0 à 8’54).
Loin d’être abattu moralement, loin s’en faut, Bordeaux ne modifie en rien sa stratégie initiale. C’est Lambert qui tente sa chance imité peu après par Majercak. Mais devant des Bordelais impuissants monsieur Bocquet décide de leur donner un petit coup de pouce. Des pénalités incompréhensives sont distribuées et Tours se retrouve à 3 contre 5. C’est finalement sur un tir anodin, suite à une grossière erreur de relance tourangelle, que Michou trompe Hiadlovsky récompensant tout de même les efforts entrepris jusqu’alors (3-1 à 11’15). Peu importe Noël remonte la glace à « mach 2 » puis se retrouve seul face à Burnet qui voit un tir soudain se loger sous sa barre (4-1 à 15’15).
Par la suite Pazak enlève une fine couche de peinture rouge sur le montant du but en tentant d’imiter son acolyte de ligne. Cette fin de tiers voit une nouvelle fois un Vannienwenhove non seulement opportuniste mais aussi très dangereux.
Le second tiers démarre doucement mais sûrement, on n’est pas encore tout à fait remis de la pause prématurée pour les uns et salvatrice pour les autres. Mais une nouvelle fois, ce sont les Diables qui mettent le feu aux poudres avec des tirs de la bleue de Pazak puis Stepan. Bordeaux ne s’en laisse pas compter et imite les deux Tourangeaux par l’intermédiaire de Savage et Courally. Le jeu semble connaître une période calme. Peut être l’accalmie avant la tempête. Point de déferlante pour le moment, mais plutôt un changement de gardien côté visiteur : Chatelin fait son entrée pendant que Rozendal et Perez s’expliquent. Visiblement ces deux là ne passeront pas leurs vacances ensemble. Hiadlovsky est tout prêt de s’offrir une assistance sur une relance le long de la bande pour Pazak. Malheureusement pour le gardien tourangeau son attaquant ne pourra conclure. Filip, qu’on n’avait qu’entre aperçu durant ce match se réveille d’un coup d’un seul pour offrir une passe lumineuse à son capitaine qui n’a plus qu’à marquer dans le but vide. C’est finalement une jambière qui semble faire 2 mètres de long qui empêche Perna de lever les bras au ciel. Côté Bordelais, Lafrancesca semble montrer la bonne voie à ses camarades, mais Hiadlovsky lui barre la route. | Sébastien Barrieras | |
Le second tiers démarre doucement mais sûrement, on n’est pas encore tout à fait remis de la pause prématurée pour les uns et salvatrice pour les autres. Mais une nouvelle fois, ce sont les Diables qui mettent le feu aux poudres avec des tirs de la bleue de Pazak puis Stepan. Bordeaux ne s’en laisse pas compter et imite les deux Tourangeaux par l’intermédiaire de Savage et Courally. Le jeu semble connaître une période calme. Peut être l’accalmie avant la tempête. Point de déferlante pour le moment, mais plutôt un changement de gardien côté visiteur : Chatelin fait son entrée pendant que Rozendal et Perez s’expliquent. Visiblement ces deux là ne passeront pas leurs vacances ensemble. Hiadlovsky est tout prêt de s’offrir une assistance sur une relance le long de la bande pour Pazak. Malheureusement pour le gardien tourangeau son attaquant ne pourra conclure. Filip, qu’on n’avait qu’entre aperçu durant ce match se réveille d’un coup d’un seul pour offrir une passe lumineuse à son capitaine qui n’a plus qu’à marquer dans le but vide. C’est finalement une jambière qui semble faire 2 mètres de long qui empêche Perna de lever les bras au ciel. Côté Bordelais, Lafrancesca semble montrer la bonne voie à ses camarades, mais Hiadlovsky lui barre la route. Le second tiers démarre doucement mais sûrement, on n’est pas encore tout à fait remis de la pause prématurée pour les uns et salvatrice pour les autres. Mais une nouvelle fois, ce sont les Diables qui mettent le feu aux poudres avec des tirs de la bleue de Pazak puis Stepan. Bordeaux ne s’en laisse pas compter et imite les deux Tourangeaux par l’intermédiaire de Savage et Courally. Le jeu semble connaître une période calme. Peut être l’accalmie avant la tempête. Point de déferlante pour le moment, mais plutôt un changement de gardien côté visiteur : Chatelin fait son entrée pendant que Rozendal et Perez s’expliquent. Visiblement ces deux là ne passeront pas leurs vacances ensemble. Hiadlovsky est tout prêt de s’offrir une assistance sur une relance le long de la bande pour Pazak. Malheureusement pour le gardien tourangeau son attaquant ne pourra conclure. Filip, qu’on n’avait qu’entre aperçu durant ce match se réveille d’un coup d’un seul pour offrir une passe lumineuse à son capitaine qui n’a plus qu’à marquer dans le but vide. C’est finalement une jambière qui semble faire 2 mètres de long qui empêche Perna de lever les bras au ciel. Côté Bordelais, Lafrancesca semble montrer la bonne voie à ses camarades, mais Hiadlovsky lui barre la route.
Le second tiers démarre doucement mais sûrement, on n’est pas encore tout à fait remis de la pause prématurée pour les uns et salvatrice pour les autres. Mais une nouvelle fois, ce sont les Diables qui mettent le feu aux poudres avec des tirs de la bleue de Pazak puis Stepan. Bordeaux ne s’en laisse pas compter et imite les deux Tourangeaux par l’intermédiaire de Savage et Courally. Le jeu semble connaître une période calme. Peut être l’accalmie avant la tempête. Point de déferlante pour le moment, mais plutôt un changement de gardien côté visiteur : Chatelin fait son entrée pendant que Rozendal et Perez s’expliquent. Visiblement ces deux là ne passeront pas leurs vacances ensemble. Hiadlovsky est tout prêt de s’offrir une assistance sur une relance le long de la bande pour Pazak. Malheureusement pour le gardien tourangeau son attaquant ne pourra conclure. Filip, qu’on n’avait qu’entre aperçu durant ce match se réveille d’un coup d’un seul pour offrir une passe lumineuse à son capitaine qui n’a plus qu’à marquer dans le but vide. C’est finalement une jambière qui semble faire 2 mètres de long qui empêche Perna de lever les bras au ciel. Côté Bordelais, Lafrancesca semble montrer la bonne voie à ses camarades, mais Hiadlovsky lui barre la route.
Le second tiers démarre doucement mais sûrement, on n’est pas encore tout à fait remis de la pause prématurée pour les uns et salvatrice pour les autres. Mais une nouvelle fois, ce sont les Diables qui mettent le feu aux poudres avec des tirs de la bleue de Pazak puis Stepan. Bordeaux ne s’en laisse pas compter et imite les deux Tourangeaux par l’intermédiaire de Savage et Courally. Le jeu semble connaître une période calme. Peut être l’accalmie avant la tempête. Point de déferlante pour le moment, mais plutôt un changement de gardien côté visiteur : Chatelin fait son entrée pendant que Rozendal et Perez s’expliquent. Visiblement ces deux là ne passeront pas leurs vacances ensemble. Hiadlovsky est tout prêt de s’offrir une assistance sur une relance le long de la bande pour Pazak. Malheureusement pour le gardien tourangeau son attaquant ne pourra conclure. Filip, qu’on n’avait qu’entre aperçu durant ce match se réveille d’un coup d’un seul pour offrir une passe lumineuse à son capitaine qui n’a plus qu’à marquer dans le but vide. C’est finalement une jambière qui semble faire 2 mètres de long qui empêche Perna de lever les bras au ciel. Côté Bordelais, Lafrancesca semble montrer la bonne voie à ses camarades, mais Hiadlovsky lui barre la route.
Le second tiers démarre doucement mais sûrement, on n’est pas encore tout à fait remis de la pause prématurée pour les uns et salvatrice pour les autres. Mais une nouvelle fois, ce sont les Diables qui mettent le feu aux poudres avec des tirs de la bleue de Pazak puis Stepan. Bordeaux ne s’en laisse pas compter et imite les deux Tourangeaux par l’intermédiaire de Savage et Courally. Le jeu semble connaître une période calme. Peut être l’accalmie avant la tempête. Point de déferlante pour le moment, mais plutôt un changement de gardien côté visiteur : Chatelin fait son entrée pendant que Rozendal et Perez s’expliquent. Visiblement ces deux là ne passeront pas leurs vacances ensemble. Hiadlovsky est tout prêt de s’offrir une assistance sur une relance le long de la bande pour Pazak. Malheureusement pour le gardien tourangeau son attaquant ne pourra conclure. Filip, qu’on n’avait qu’entre aperçu durant ce match se réveille d’un coup d’un seul pour offrir une passe lumineuse à son capitaine qui n’a plus qu’à marquer dans le but vide. C’est finalement une jambière qui semble faire 2 mètres de long qui empêche Perna de lever les bras au ciel. Côté Bordelais, Lafrancesca semble montrer la bonne voie à ses camarades, mais Hiadlovsky lui barre la route.
Le jeu, agréable à suivre jusqu’alors devient un peu plus physique, comme cette charge soudaine que l’on qualifiera d’incorrecte sur Stepan sous l’œil hagard de monsieur Bocquet. Millette envoie sa 3ème ligne pour travailler au corps et remettre dans le droit chemin les Boxers.
Majercak trouve une ouverture, mais une surprenante mitaine tourangelle est offerte au public. Chatelin n’est pas en reste puisque qu’il propose une excellente prestation, notamment devant Perna. Bordeaux joue en supériorité, l’occasion peut-être de revenir dans le match. Pendant que Pazak, à 4 contre 5, fait mumuse avec la rondelle qu’il ne veut prêter on assiste au plus beau but de cette rencontre. Un jeu en triangle depuis la zone de défense et voilà que Divisek, servi par Filip, sans contrôle donne à Perna qui n’a plus qu’à parachever. Imparable (5-1 à 35’13).
Lecompère doublement vexé shoote dans le trafic sans trouver de solution, si ce n’est assommer dans le dos et de manière illégitime Divisek. Voyant sa proie au sol, il se permet d’insister. Les Diables protègent leur partenaire mais l’altercation collective est inéluctable. Les arbitres tentent de séparer les différents protagonistes. Le calme semble revenir, mais Lecompère, insatiable, est intenable ; il bouscule tout le monde alors que monsieur Bocquet l’invite à rejoindre les vestiaires. L’hystérie le gagne et même ses partenaires ne peuvent le calmer. Tout y passe, coup de crosse sur le banc, coup de pied sur les infrastructures de la patinoire (heureusement robustes). Il disparait sous les huées d’un public scandalisé. Remercions l’arbitre d’avoir pris la bonne décision pour cette attitude indigne.
C’est à 3 contre 5 que les visiteurs débutent ce dernier « vingt ». La tâche n’est pas aisée mais la défense tient le choc et repousse un à un les assauts tourangeaux. Cependant le verrou ne tarde pas à sauter puisque Divisek qui retrouve son lustre d’antan depuis quelques matchs envoie un scud de la bleue (6-1 à 42’21).
Deux minutes plus tard, Stepan renaît de ses cendres avec là aussi un tir terrible qui fait trembler les filets. (7-1 à 44’47).
Bordeaux ne lâche pourtant pas et poursuit son objectif : celui de préparer au mieux son prochain match de première division. Les Boxers tentent quelques jolies combinaisons qui permettent à Larrieu de trouver un bel angle de tir sans conséquence toutefois.
Côté Tourangeau Sabol ira aussi de son tir, mais devant la violence de celui-ci, Majercak, vaillant sur le coup, s’effondre alors qu’il reçoit le palet dans les jambes. Plus de peur que de mal et il se relève sous des applaudissements bien mérités. Cet intermède ne trouble nullement Rozendal qui en profite pour prendre la poudre d’escampette et tromper d’un dribble imparable Chatelin. C’est propre ! (8-1 à 49’28).
Maintenant c’est le siège sur le but bordelais, les Boxers payent leurs efforts et sont acculés. Deveze, Divisek, tout le monde s’essaie mais sans la réussite attendue. Pendant ce temps, dans un ultime effort collectif, Bordeaux pense trouver la faille, mais Hiadlovsky fait son show. Un premier arrêt, puis un second alors qu’il est à terre, et encore un troisième, rien ne passe.
On joue alors la 54ème minute de jeu et on assiste à une petite révolution. Millette qui n’a eu de cesse durant tout le match de faire tourner son effectif permettant à tout le monde de participer à la fête, demande à son second gardien de rentrer sur le glaçon. Non pas à Girouard toujours convalescent mais à Therre qui évolue en D3 (sic). Standing ovation pour ce jeune qui n’a que deux ans de hockey derrière lui. Il ne tarde pas à se mettre en valeur puisqu’il va gratifier le public de deux arrêts délicats, dans les tribunes papa et maman sont aux anges ;-) Une jeunesse qui donne de l’enthousiasme à la vielle garde puisque Simak le Grand se prend pour Pazak et s’offre une remontée de glace ahurissante. Ne voyant aucun partenaire capable de le suivre, il tente sa chance d’un tir lointain. (9-1 à 56’42).
Le flegme de Simak marque la fin de la rencontre dominée par Tours. Domination somme toute logique au vu de la différence de niveau entre les deux équipes.
Bordeaux, malgré l’incident de la 39ème minute n’a rien à regretter et surtout ne doit pas rougir de cette prestation. Ils ont donné le maximum de leurs possibilités et n’ont jamais baissé les bras malgré l’ampleur du score. Les Boxers ont fait preuve de vaillance et Tartari peut être fier de ses hommes. Quant au devin (ndlr Millette), il avait prédit un mois d’octobre exceptionnel pour son équipe et il le fut. Tours continue sa route en coupe de France face à Brest (D2) dans quelques semaines. Maintenant place aux tombeurs d’Angers, Rouen.
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