La semaine avait été mouvementée pour les havrais, l’approche de la venue des leaders incontestés des play – off a rendu la troupe nerveuse. Bien décidée à en découdre, bien décidée à tout donner, la jeune escouade havraise n’avait qu’une hâte, que le palet touche la glace et qu’on entre dans le vif du sujet.
Pour l’occasion, le portier havrais savait qu’il pouvait être soit le héros soit le sacrifié de la soirée avait fait paré son masque sous de nouvelles couleurs.
Le club en avait profité pour mettre en place un petit concours où les participants devaient trouver quels étaient les motifs peints sur le masque de leur gardien favori. Le gagnant remporterait une crosse de gardien aux couleurs du club et dédicacée par les joueurs de l’équipe.
A grande équipe en face, match de gala. Pour l’occasion, Monsieur Franck BARBEAU, Responsable programmation de la radio locale Résonance, donnait le coup d’envoi.
Grace à ce partenariat, le Havre Athletic Club – Hockey sur Glace voit ses matches annoncés sur les ondes de Résonance et sur son site en page d’accueil. Les résultats sont commentés au même titre que ceux des grandes équipes de la Porte Océane, HAC – Foot en Ligue 1, St Thomas Basket en Pro A, HAC – Handball Féminin en 1ère Division notamment. Une petite enquête dans les gradins parmi les presque 150 spectateurs permet de voir que déjà ces annonces portent leur fruit, bon nombre de personnes présentes étant venues après avoir entendu la présentation du match à la radio, ou vu l’affiche sur le site. Un premier succès. Le seul de la soirée ??
Christophe BERTIN
En effet, que pouvaient espérer les sociétaires du HAC Hockey sur Glace en recevant les basques d’Anglet. Invaincu depuis le début des play-offs, l’armada basque a même réussi à vaincre les Renards d’Orléans et a marqué 165 buts pendant qu’elle n’en prenait que 26 depuis le début du championnat
Au Havre, le bilan est bien différent, si la première phase avait révélé de belles choses, il semble bien que les Dock’s aient perdu leur jeu rapide depuis les fêtes. Plus grave, les premières rencontres des play-offs laissaient planer des doutes sur l’envie et la motivation du team ciel et marine, voire même sur l’ambiance au sein du groupe.
Une envie retrouvée a priori contre Poitiers, malgré une défaite 7 à 4.
Zéro point en quatre matches, le meilleur buteur out sur blessure pour plusieurs semaines, voilà les espoirs havrais de bien figurer dans le play-off partis en fumée. Quels objectifs pour cette fin de saison qui s’annonce d’ores et déjà longue ? Travailler pour la saison prochaine, et retrouver du plaisir.
Mais comment trouver du plaisir quand on affronte Anglet qui compte notamment dans ses rangs : Xavier DARAMY, pensionnaire de l’équipe de France, jusqu’en 2005, ayant fait ses armes sur le continent nord – américain, à St Panthers et Cedar Rapids Roughriders. Sébastien ROUSSELIN, joueur de l’EDF jusqu’en 2002, ayant trainé sa crosse en pro, du côté de Angers, Dijon et Viry Chatillon … Patrice BELLIER, ancien sociétaire d’EDF en 95, ayant joué pour Villard de Lans, Rouen, Briançon et Angers. Jean Michel LARROQUE, ayant tribulé chez les pros entre Angers, Mulhouse, et Anglet tout au long de sa carrière. Mathieu SAINT MARC, en provenance des pros Strasbourg. Orane LEENDERS, gardienne de l’EDF féminine, ancien gardien d’Asnières en Division 1.
Pour leur part les havrais alignaient leur équipe type, à l’exception de Pierre Jean SERVILLE, buteur maison toujours out, mais de plus en plus impatient de revenir.
Le programme musical est en route, la musique issue du film SWAT, annonce la sortie des équipes, les gladiateurs entrent dans l’arène, à l’œil nu, les basques sont détendus, les havrais, eux, semblent avoir une boule au creux du ventre. Comme disait Coluche dans l’Inspecteur La Bavure, « ils sont gros, ils sont tous gros ». Bien qu’amusants dans leur équipement orné de petite fraise, personne ne songe une seule seconde à charrier les angloys…
Signe à la table de marque, signe à Orane, signe à Christophe qui hésite à dire Ok, sifflet, le palet tombe sur la glace, les crosses s’entrechoquent, c’est parti.
Durant ce premier tiers, on devine les angloys encore sous les couvertures dans la couchette de leur car. Ils jouent bien certes, sont dangereux certes, mais n’affichent pas la vitesse qu’on est en droit d’attendre. Et ça tombe bien, ça permet aux havrais de tenir le choc. Evidemment ils tiennent le choc en se livrant à fond, et la crainte légitime est que cela se paie à un moment ou à un autre.
Le portier havrais est mis à contribution, de tous les côtés, lui aussi tient le choc, souvent en apnée. Les attaques basques sont nettes, rapides, précises, les avants sont agressifs sur le slot, il défend sa zone comme un lion. Condamné à se jeter souvent dans la mêlée, il bloquait le patin d’un angloys sous lequel le palet était coincé, il étendait sa jambière au plus loin qu’il pouvait. A ce train là ses deux gourdes d’un litre ne suffiront pas pour la durée du match. Il reçoit les encouragements de ses équipiers avec fierté, et les grognements de frustration des offensifs de l’Hormadi avec délectation.
Malheureusement, à 09’44’’, un havrais retourne au banc avec trop de nonchalance, sans regarder le jeu, son remplaçant est déjà sur la glace, le palet arrive sur lui, un angloys se rapproche dangereusement, pas d’autre choix que de choix le palet, le sifflet retentit, la sanction tombe, surnombre. Première prison pour les havrais, l’épreuve de vérité, tout le club redoutait ce premier passage. A 11’20’’ après avoir longuement fait tourner le palet, les basques concrétisaient leur jeu de puissance, Maxime Lutaud #26 mettait au fond le jeu orchestré par Patrice BELLIER #5 et Sébastien ROUSSELIN #14. 00 – 01.
Le jeu reprenait sur le même mode, domination intense des angloys, mais sans folie, avec grand danger.
A 15’10’’ Félix FREBOURG pris par la patrouille écopait de 2’ pour cinglage.
Bi repetita. A 15’48’’, Sébastien ROUSSELIN #14, transformait le bon travail collectif de BELLIER #5 et Mathieu SAINT MARC #72. 00 – 02.
Une bonne minute plus tard, sur un tir de Laurent CAZENAVE #18, Sébastien BERGERET #16 prenait le rebond et crucifiait pour la troisième fois le portier maritime abandonné par sa défense sur ce coup là. 00 – 03.
Christophe BERTIN
Le tiers se finissait sur ce score quasi miraculeux, personne ne comprenant vraiment comment Anglet n’avait pas plus pris le large. Personne sauf peut être le gardien havrais, déjà éreintés, sentant sur son corps tous les impacts de palets, de crosses, de patins… La tête dans sa serviette, il n’avait d’autre objectif durant cette pause de retrouver une respiration normale. Peu de mots dans le vestiaire. « On reprend un nouveau match, c’est très bien les garçons, encore deux tiers comme ça, c’est très bien. » Certains joueurs avaient déjà les yeux vitreux comme des poissons oubliés trop longtemps sur l’étal d’une poissonnerie.
Côté basque, point de miracle, Pat LEFBVRE se chargeait de réveiller ses joueurs, effectivement encore en train de dormir confortablement dans les couchettes du car. Le message est clair, on doit mettre du but, et encore du but !!!
Et la reprise allait lui donner raison.
A 21’25’’, les basques avaient déjà doublé leur capital arrivant en une minute trente à mettre trois buts aux locaux.
20’15’’ Sébastien ROUSSELIN #14 assisté de Patrice BELLIER #5. 00 – 04.
20’39’’ Patrice BELLIER #5 assisté de Sébastien ROUSSELIN #14 et Mathieu SAINT MARC #72. 00 – 05.
21’25’’ Xavier DARAMY #9 [PP] 00 – 06.
De la rapidité dans le jeu, vous en demandiez ? Et bien certaines actions ont été si rapides, que le portier havrais pas remis de son premier vingt, il est vrai, n’a pas esquissé la moindre réaction.
Les havrais ressemblaient plus à des boxeurs knock–out qu’à de vaillants hockeyeurs, mais ils repartaient de l’avant et mettaient un point d’honneur à ne pas baisser pavillon.
Les angloys dès lors, à 06 – 00 en leur faveur auraient pu gérer et humilier les locaux en jouant à la baballe. Il n’est fut rien, respectueusement, les sociétaires de l’Hormadi ont poursuivi leur marche en avant, offrant un festival de belles combinaisons, tant aux spectateurs, qu’aux joueurs havrais, qui malgré la leçon affichaient un large sourire à chaque arrêt de jeu.
Le portier havrais remettait le bleu de chauffe et retournait au charbon, réussissant l’exploit de frustrer un joueur d’Anglet en échappée, envoyant le gardien dans le zig, il comptait propulser le palet dans le zag. C’était sans compter sur un reflexe d’un autre monde qui permettait aux jambières de revenir dans le zag et de bloquer le palet. Quel arrêt !! Quels arrêts !! Aux prix de quels efforts !!!
A 22’29’’ petit évènement, Xavier DARAMY #9 d’Anglet prenait 2 min pour accrocher, une minute après, le 11: Julien POUSSET en prenait autant pour une charge incorrecte. 5 contre 3, allions nous voir les havrais à l’attaque.
Que nenni, à 24’08’’ Maxime FREBOURG #20 havrais annulait tout ça et prenait 2 min pour accrocher
Peu avant la mi-match, les havrais allaient inaugurer une nouvelle façon de prendre des buts, les doublés en moins d’une minute !!
29’14’’ Séb. ROUSSELIN #14 assisté de Mathieu St MARC #72 et Patrice BELLIER #5 [PP] 00 – 07.
29’49’’ Maxime BADETS #69 par Maxime LUTAUD #26 et Xavier CAZAUBON #46. 00 – 08.
A 39’33’’ Sébastien ROUSSELIN #14 aidé par Christophe CANTOS #27 concluait le second tiers sur un score de 00 – 12.
09 – 00 dans ce tiers, le miracle n’a pas tenu, les havrais l’ont pris leur leçon de hockey, ils l’ont prise de plein fouet !!! Le portier malgré toute sa volonté n’a pu protéger son filet comme il l’entendait, il rentrait la tête basse au vestiaire, fourbu et accablé, les encouragements reçus du public n’y changeaient rien, malgré de beaux arrêts, neuf palets avaient fini leur course au fond !! Beaucoup trop pour garder le sourire. Et il restait encore un tiers à faire.
Pas de mots, même pas de musique, tous recherchaient leur quinzième ou seizième souffle dans cette pause. Certains demandaient même que la glace soit refaite une seconde fois… mais non, la pause ne dura qu’un seul petit quart d’heure
Tout le monde reprenait sa place de début de match, et vogue la galère. Dès 42’27’’ Julien POUSSET #11 assisté de Sébastien BERGERET #16 et Laurent CAZENAVE #16 portait la marque à 00 à 13 !
A 44’34’’, Xavier DARAMY #9 sur un jeu orchestré par Mathieu SAINT MARC #72 et Christophe CANTOS #27 signait le 14 à 00.
Les havrais connaissaient là, leurs meilleurs moments offensifs, et Yoann ROUSSEL #11 lancé par Thomas DOUDET #14 allait placer le palet dans le haut du filet basque hors de portée d’Orane LEENDERS qui voyait ses espoirs de blanchissage partir en fumée. 01 – 14 à 47’23’’.
Yoann ROUSSEL traversait la patinoire sur la longueur pour venir fêter ce but dans les bras de son portier. « Il est pour toi mon Christophe, il est pour toi celui là !! »
Un but, un tout petit but, pour 14 encaissés à ce moment là du match, et le public exultait, encourageait son équipe. Ce petit but récompensait le bon travail de l’équipe, l’abnégation,
Peut être vexés par ce sursaut d’orgueil les basques se remettaient au boulot. A 49’36’’ le 01-15 était l’œuvre de Xavier DARAMY #5 assisté du #72 Mathieu SAINT MARC
Trente six secondes plus tard, Julien POUSSET #11 aidé Laurent CAZENAVE #18 portait le score à 01 à 16 à 50’02’’ !!
En solitaire, à 57’34’’ Xavier DARAMY #9 faisait boire le calice jusqu’à la lie à un gardien havrais qui ne cessait de regarder le chrono défiler et qui trouvait le temps de plus en plus long. 01 à 17 !!
A 57’53’’ Christophe LE MARREC #15 après un double appui sur Maxime FREBOURG #20 et Cyrille FRIBOULET #21 trompait la vigilance de la gardienne basque pour 02 à 17 célébré comme une victoire !!!
Respectant son adversaire les basques poursuivaient sur leur lancée et à 58’06’’ ils trouvaient à nouveau la faille par Julien POUSSET #11 assisté de Christophe CANTOS #27 pour un 02 – 18.
Le cerbère havrais bien qu’ayant perdu de sa superbe, multipliait encore les oppositions, son dernier objectif, ne pas autoriser la vingtaine, non, pas la vingtaine, comme une obsession.
Pourtant, à 59’52’’ les angloys s’en rapprochaient dangereusement par Bertrand BERGERON #8 aidé de Sébastien BERGERET #16 pour un 2 – 19 final.
Christophe BERTIN
Huit secondes plus tard, la sirène retentissait comme une délivrance. Les havrais tombaient dans les bras les uns des autres, le calvaire était fini !!! Les basques respectueux jusqu’au bout attendaient sagement à la ligne médiane que leurs victimes du jour viennent pour leur serrer la main chaleureusement. Premier de la file havraise, le portier recevait le soutien et les félicitations des basques.
Malgré le score monstrueux, les basques gardaient le triomphe modeste. Et c’est bien cet état d’esprit que les havrais garderont en mémoire, complètement « défoncés » par des basques surdimensionnés, ces derniers n’ont jamais cédé à la facilité, à l’humiliation au chambrage. Autant on peut se poser la question de l’utilité d’un tel match pour les basques autant pour les havrais, cette partie devrait être riche d’enseignement pour le futur.
La jeune Othylia DIGUET radieuse repartait avec la crosse dédicacée, Franck BARBEAU repartait conquis par la combattivité des jeunes havrais et promettait de revenir avec des auditeurs.
De retour au vestiaire, le portier local était acclamé par ses co-équipiers, conscients que sans une grosse partie de leur grand – père, le score aurait nécessité la rédaction d’une seconde feuille de match !!!
Que retenir de ce match ?
Que l’équipe d’Anglet est surdimensionnée pour la DIII, on s’en doutait déjà un peu. Mais là, après les avoir affronté, il est clair que cette équipe est nettement plus forte que ne l’était Rouen la saison passée. Et l’on sait quel parcours « facile » Rouen a connu en play – off et en même Carré Final. A ce rythme là, Anglet peut en cas de souci pour les pensionnaires de D1 postuler pour y accéder directement. Sportivement, il n’y a aucun souci. L’éthique de travail, le sérieux, sont au rendez de même que le talent. On reverra vite Anglet dans les plus hautes divisions françaises.
Les havrais ont retrouvé sur ce match du moins, de la motivation, de l’envie, de la solidarité, de la combattivité, autant de valeurs qui ont fait défaut depuis le retour des fêtes. Et si l’équipe renaissait de cette cuisante défaite. Pas un mot plus haut que l’autre, pas une seule prise de bec, les jeunes havrais ont démontré une grande discipline sur et hors glace qui doit être soulignée !!!
Garder le sourire, et de la joie sincère dans une telle défaite démontre une vraie force de caractère dans laquelle il faudra puiser pour enfin déflorer le compteur de point dans ces play – off.
La prochaine journée emmènera les havrais à … Anglet pour jouer le match aller qui avait été reporté pour causes d’intempéries. Nul doute que les havrais, comme les basques voudront faire mieux !!! Qui y parviendra ?
Le mot de coach SERVILLE :
« Je dirai c’était un match entre le pot de fer contre le pot de terre.
Notre équipe est arrivée très motivée avec une envie de bien faire et avec beaucoup de discipline. Mais cela na pas suffit car Anglet a un niveau de D1, avec trois lignes homogènes et quelques joueurs de très haut niveau voire des pros.
Mais la plus grande satisfaction, c’est notre vieux gardien qui nous sort un gros match malgré le score ! Je tiens à féliciter Christophe pour la performance effectuée, ce n’était vraiment pas facile et il a tout donné afin de tenir au mieux. »
Une fois n’est pas coutume, je vous livre mes propres impressions à chaud, à la sortie de glace, séquence auto – interview :
« Pfiou, quel match !! Une folie !! Déjà Rouen l’année dernière c’était du costaud, mais là, ce n’est même pas comparable. Plus rapides, plus précis, plus forts, plus agressifs, mais beaucoup plus propres, plus « cools » si je puis dire. J’ai fait quelques gros arrêts, quelques bourdes aussi, comme cette sortie idiote qui coute un but. Mais bon, un de plus un moins… on était déjà à 14 ou 15 !! J’ai pris beaucoup de plaisir, c’est beau de les voir jouer quand on est devant le filet. Ca a été tellement intense que physiquement, j’ai fini limite limite d’avoir des crampes. Mais un gros bonheur de les affronter, vraiment, malgré la défaite. J’ai hâte d’aller chez eux Dimanche prochain, si je suis bien remis de ce match. Et on marque deux buts. C’est con, ce n’est pas beaucoup, mais quel plaisir !! L’équipe ne peut que sortir soudée d’un match comme ça, tout le monde a bossé, personne n’a baissé les bras. Pourtant on a du tous y penser au moins une fois, et non ! Y’en avait toujours un pour faire repartir l’autre de l’avant, pour encourager, pour dire un truc, pour envoyer un regard qui réchauffe. On s’est tous soutenu, tous aidé, y’a pas eu de reproche, pas de coup de gueule. Si après un match comme ça, on ne repart pas de l’avant, je ne comprends pas. Après un match comme ça, je suis très fier de faire partie de cette équipe là !!! Les compliments du coach, ceux des gars, c’est du pur bonheur !!»
Patinoire Municipale du Havre,
130 spectateurs, Arbitres :
CAILLOT Thomas, Durand Maxime Table de Marque :
Hélène BARA et François HAVARD
Xavier DARAMY, c'est aux Panthéres de Saint Jérome au Québec et non aux Saint Panthéres qu'il a joué, et avec lesquelles il a remporté le titre junior AAA du Québec.
Titeuf a écrit
le 27/02/2009 à 14:13
Plumage ? non dévorage tout cru !!!
Disons qu'on ne boxe pas vraiment dans la même catégorie !!!
Et puis un carré final, c'est à 4, là il en manquera deux. Je n'ai aps vu TOulon cette saison, mais anglet est un très très gros calibre !!!
Duval a écrit
le 27/02/2009 à 12:27
Peut etre un Toulon - Anglet au carré final.
* Allez les Boucaniers *
JCS a écrit
le 26/02/2009 à 15:33
19 buts, c'est un plumage en bonne et due forme.
Rassure-nous, ça repousse après ? :o)
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