VS
6 / 7
1-3 / 2-2 / 3-2
Les joueurs sont à peine chauds lorsque le défenseur amiénois Pavel Kowalczyk prend une pénalité de 2’+10’ dès 1’16 de jeu. Les Caennais ne profitent pas de l’avantage numérique.
Par la suite, la pression est plutôt en faveur d’Amiens, mais c’est Caen qui va ouvrir le score. En effet, Olivier Vandecandelaere parvient à placer le palet entre les jambières de Koivula (10’45) : 0-1.
| Photo : Nicolas Leleu | | Caen s’offre quelques incursions en zone offensive, notamment par l’ex-Gothique Mans Papaux, mais ce sont les Picards qui semblent le plus en place. De fait, suite à un bon travail de Brian Henderson, la recrue québécoise Sylvain Rodier trompe Arnaud Goetz en plusieurs fois, après plusieurs arrêts du gardien (15’56) : 1-1.
Mais les Normands ne semblent pas impressionnés du tout, et reprennent l’avantage. Alexis Gomane récupère un rebond laissé par le portier amiénois, peu aidé par sa défense sur le coup (18’50) : 1-2.
L’arrière-garde des Gothiques est à nouveau dépassée quelques secondes après, lorsque Kevin Da Costa convertit une attaque normande venue de l’aile gauche et fait le break (19’07) : 1-3.
Tirs cadrés : Amiens 15 – 9 Caen
Mises au jeu : Amiens 14 – 7 Caen
Les Gothiques rentrent bien dans ce deuxième tiers et réduisent rapidement le score, par l’intermédiaire de Yannick Riendeau (21’25) : 2-3.
Mais les Drakkars ne s’en laissent pas compter et montrent de belles choses, notamment par Geslain, Lebey ou Vorobel. Mais c’est le jeune Tomas Oravec qui va particulièrement se distinguer, en profitant d’une autre erreur de placement de la défense amiénoise pour partir tout seul défier Koivula. L’attaquant slovaque va alors littéralement mystifier le gardien finlandais d’une superbe feinte, et permettre à son équipe de garder deux longueurs d’avance (25’53) : 2-4.
| Photo : Nicolas Leleu | | Malgré ces erreurs qui coûtent cher, les Gothiques sont plutôt dominants sur le reste. En supériorité numérique, ils installent bien leur jeu de puissance, et trouvent Kowalczyk. Le solide défenseur voit son premier slap contré, mais il a le temps de récupérer le palet, et le second est le bon (29’29) : 3-4.
Cependant, les Caennais ne sont pas décidés à lâcher prise, et profitent de toutes les occasions qui s’offrent à eux. Le gardien amiénois repousse un premier lancer, mais encore une fois, il se retrouve bien seul pour faire face au rebond laissé, bien exploité par Da Costa (35’47) : 3-5.
Ville Koivula ne semble guère apprécier la prestation de sa défense, et manifeste ostensiblement son agacement, d’autant que Pierre Bennett et Charles Geslain notamment se mettent encore en valeur par la suite face au gardien amiénois.
Heureusement, l’attaque picarde apparaît un cran au dessus de la défense, et recolle encore une fois au score. Miroslav Pazak, capitaine du soir, sert bien Loïc Sadoun dans le slot (38’12) : 4-5.
Tirs cadrés : Amiens 9 – 12 Caen
Mises au jeu : Amiens 12 – 11 Caen
Après deux pénalités amiénoises successives, les Normands se retrouvent rapidement en double supériorité numérique, et creusent à nouveau l’écart (41’21) : 4-6.
Puis une altercation éclate, suite à un regroupement sur la cage caennaise, impliquant notamment Yannick Riendeau et Jean-Philippe Glaude pour Amiens, et Jonathan Avenel et Olivier Vandecandelaere pour Caen, tous envoyés en prison (47’48).
On joue alors à 5 contre 5, mais les Drakkars parviennent tout de même à trouver des espaces, et prennent carrément le large lorsque Koivula se voit contraint de s’incliner une nouvelle fois (49’37) : 4-7.
| Photo : Nicolas Leleu | | Antoine Richer prend alors la décision d’arrêter les frais pour le portier finlandais, et de lancer Sébastian Ylonen dans le bain à sa place.
Celui-ci aura un peu moins de travail que son prédécesseur. En effet, les Gothiques profitent d’un double avantage numérique pour réduire la marque par le jeune Claireaux, très bien servi par un Pazak toujours aussi précieux à la baguette (54’30) : 5-7.
Toujours en supériorité suite à une autre pénalité, les Amiénois poursuivent leurs efforts. En power play, Kowalczyk excentré à la ligne bleue joue la déviation dans le slot, et c’est un défenseur caennais qui trompera Goetz (57’08) : 6-7.
Jouant le tout pour le tout, les Gothiques demanderont un temps mort et sortiront leur gardien à 58’54, mais plus rien ne se produira jusqu’au buzzer final.
Tirs cadrés : Amiens 10 – 9 Caen
Mises au jeu : Amiens 17 – 10 Caen
Bilan
Pour un prétendant au haut de tableau de Ligue Magnus, deux défaites consécutives face une équipe de division inférieure font toujours tâche.
Il convient cependant de relativiser ces résultats, dans un contexte de présaison propice aux réglages à effectuer et au rythme à retrouver. De plus, l’équipe de Caen présente un effectif d’une qualité certaine, qui semble plus adapté à un bas de Ligue Magnus plutôt qu’à une D1.
Néanmoins, quelques éléments inquiètent tout de même chez les Gothiques, et notamment ces fameuses erreurs de défense, importantes mais surtout identiques et répétées, qui ont souvent laissé le gardien seul à son sort.
Il s’agit à n’en pas douter d’un des axes de progression à travailler pour les hommes d’Antoine Richer, avec peut-être un début de résultat dès ce mercredi face à Reims, une autre équipe de D1.
Tirs cadrés : Amiens 34 – 30 Caen
Mises au jeu : Amiens 43 – 28 Caen
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