1er tiers
La rencontre commence avec une grosse occasion des Suisses. Koval fait face à 3 lancers consécutifs de Blindenbacher, Jeannin et Deruns mais il ferme bien la porte (19'). S'en suit une minute pleine où les Suisses s'installent en supériorité numérique en faisant parfaitement tourner le palet mais sans trouver la faille.
| Laurent Lardière | Archives (Galerie à venir) |
Les Biélorusses cadreront leur premier tir après 5 minutes de jeu par Kostyuchenok bien servi par Serguei Kostitsyn en supériorité. Les Biélorusses tentent plutôt des jeux construits dans cette première période en essayant d'entrer en zone offensive avec la rondelle. Les Suisses jouent en contre en tentant de prendre de vitesse la défensive adverse.
Les Biélorusses sont très indisciplinés en ce début de match et vont le payer cash car le jeu de puissance Suisse est au point. Lors de la 3ème pénalité biélorusse, les Helvètes arrivent facilement à s'installer, et c'est Sprunger qui s'approche coté gauche pour décocher un puissant slap depuis le cercle d'engagement qui bat Koval en touchant le poteau droit (1-0 à 6'59).
A 5 minutes du terme, le défenseur Viktor Kostyuchenok part en un contre zéro mais son lancer est facilement repoussé par Gerber. Les Biélorusses vont ensuite déléguer leurs trois représentant des Canadiens de Montréal pour l'avantage numérique qui suit. Sans succès.
La période s'achève sur une légère domination des rouges qui mènent au chapitre des lancers cadrés par 13 à 8.
2ème tiers
Cela se confirme au début du tiers médian. Wick prend de vitesse une défensive dont la vitesse de patinage n'est pas le point fort mais but sur Koval (16'53). Le Biélorusse répond en supériorité numérique. Sergei Kostitsyn sert Meleshko dans l'enclave. Ce dernier trompe le gardien mais son palet échoue sur le montant. Ce sera le seul tir de la séquence.
S'en suit une occasion de marquer de part et d'autre. Vauclair effectue le tour de la cage mais but sur le portier alors que sur le contre, Koltsov ne parvient pas à concrétiser (13'43).
Ce dernier insiste et va gratter un palet le long de balustrade au dépend de Furrer. Il repique vers le but et trompe Gerber pour l'égalisation (1-1 à 12'26).
C'est pour le moment l'unique erreur des tombeurs de la France bien en place et très disciplinés. L'indiscipline Biélorusse va ensuite offrir 3 avantages numériques consécutifs à leurs adversaires (avec même deux courtes séquences à 5 contre 3). Bertschi dévie juste à côté alors que Koval était battu, Bezina puis Wick tentent également leur chance, tout comme Jeannin, mais c'est finalement Julien Sprunger qui permettre au sien de reprendre les devants. Alors que le dernier power play va s'achever, Monnet tente sa chance de loin et la déviation du grand attaquant helvète fait mouche (2-1 à 5'24).
Les partisans suisses redoublent de chants d'autant plus que les Biélorusses ont beaucoup de mal à se montrer dangereux. Andrei Kostitsyn sert pourtant idéalement Antonenko mais celui-ci rate la cage vide.
Pour conclure le tiers, Anbuhl en contre va prendre de vitesse Salei mais rate juste à droite non sans provoquer la faute. DiPietro va lui aussi rater une cage désertée bien servi par Bezina.
3ème tiers
Ce dernier vingt débute par une séquence de 43 secondes à 5 contre 3 pour les protégés du coach Kruger. Pas vraiment de danger malgré quelques tirs déviés ou bien repoussés par le gardien.
Les Belarus semble un peu plus entreprenant et provoque la faute mais reste impuissant en power play. Leurs tentatives individuelles sont bien anhillées par la défensive (11'45). De plus, ils ne prennent pas beaucoup de lancers alors que Gerber laisse pourtant des rebonds.
A mi-tiers, Deruns, bien servi par Sannitze rate le cadre. Zadelenov puis Mikhalev essaient bien de niveler la marque mais Gerber dit non.
Les Suisses se font ensuite pénaliser en étant trop nombreux sur la glace (6'08). L'avantage numérique qui en découle est à l'image de la rencontre. Un jeu trop individuel face à une rigueur et envie de gagner plus grande.
La rencontre se termine avec plusieurs prisons, les frères Kostitsyn se retrouvant sur le banc des punis en même temps.
Score final :
Suisse / Biélorussie : 2-1
Victoire méritée des Suisses qui ont dominé aux lancers (31 à 23). Julien Sprunger, auteur du doublé en avantage numérique, est logiuement élu meilleur joueur de son équipe. En face, c'est Konstantin Koltsov qui est récompensé.
Le Helvètes se qualifient ainsi pour la ronde finale et se place même pour l'accès en quart de finale. En effet, sauf victoire improbable des Français contre la Suède, ils aborderont la phase de qualification avec une victoire d'avance sur le Belarus ou la France et ne seront pas rejoints sauf exploit d'une de ces deux équipes contre la Tchéquie ou la Russie.
Côté Belarus, on n'a pas reconnu l'équipe qui avait fait excellente impression face à la Suède lors du premier match. L'apport des quatres joueurs de la ligue nationnal ne fut finalement pas determinant même si Grabovski a montré de belles vélléités offensives.
Conférence de Presse / Réactions d’après-match.
Martin Gerber (Gardien Suisse)
C’est toujours plaisant d’être encourage et d’avoir des partisans derrière soi.
Le plan de match était de faire attention aux pertes de palets car les Belarus ont beaucoup de vitesse et de technique.
Ralph Krueger (Coach suisse)
C’était un bon match. On a du faire des ajustements pour contrer leurs nouveaux joueurs. Nous avons beaucoup de respect pour cette équipe Biélorusse. Ce sont encore une fois les équipes spéciales qui ont fait la différence avec deux buts en supériorité et aucun encaissé en infériorité.
Notre billet pour Vancouver est dans la poche et nous somme content pour cela, mais nous pensons aussi à la suite de la compétition.
Quel a été l’impact des 4 nouveaux sur votre plan de match ?
On a utilisé l’avantage de la glace pour mettre nos lignes défensives contre leurs gros joueurs NHL. Nos joueurs n’ont peut-être pas le talent offensif pour la NHL mais ils ont définitivement le talent défensif.
Curt Fraser (Coach Biélorusse)
Je félicite la Suisse et son coach pour leur match et pour avoir s’être adapter aussi rapidement aux nouveaux joueurs biélorusses.
Quel a été l’impact de vos 4 nouveaux joueurs NHL ?
Ce sont 4 très bon joueurs qui nous ont rejoints. Ils n’ont pas fait la différence aujourd’hui mais c’est dur pour des jeunes de se replonger directement dans un tournoi après une élimination en séries NHL. Ils contribueront beaucoup plus au prochain match.
N’y avait-il pas trop de pressions sur ces 4 joueurs ?
Ils ont déjà une pression énorme dans la plus grande ville de hockey à Montréal. En fait, ce sont eux-mêmes qui se mettent de la pression pour apporter le plus possible à l’équipe.
Les autres joueurs du groupe ne se sont-ils pas « reposés » sur les 4 joueurs NHL ?
Non, je ne pense pas. Les gars ont fait un bon match mais ce sont de petits détails qui ont fait la différence (la supériorité, l’infériorité). De plus, la Suisse possède un très bon gardien avec Gerber qui à annihiler nos chances les plus dangereuses.
Photos Laurent Lardière
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