En après-midi, le premier rang du groupe A était à l’enjeu dans le match opposant la Suisse à la Suède.
Les deux équipes s’échangent d’abord 1 but en jouant sans trop de conviction. Les arbitres laissent passer plusieurs punitions ; on laisse jouer. Les Suisses retourne au vestiaire avec une avance de 2 à 1.
Les Suisses surprennent, mais pas trop, par leur style qui préconise patience et méthode. Pour le spectacle, on repassera, mais il faut avouer que les résultats sont là. Les Suédois sont incapables de générer un minimum d’attaque sérieuse. En fait, l’équipe en jaune n’arrive pas à faire circuler la rondelle. Il faut donner crédit à la Suisse qui, avec son système éteignoir, enlève toute possibilité à la Suède d’user de sa rapidité. Hardi chez les Suédois? « Hardinaires », oui!
En somme, rien de très spectaculaire mais du jeu serré. Un jeu où l’on attend l’erreur qui ne vient pas. Les Suisses surprennent les Suédois, si l’on peut s’exprimer ainsi.
Résultat final : 4 à 2.
La Suisse est la seule équipe, avec le Canada, à avoir récolté tous les points possibles en ronde préliminaire (9). Elle se réveille ce matin au premier rang de son groupe.
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Dans le match en soirée, les Bleus se mesuraient au Bélarus.
En début de match, les deux équipes sont prudentes. Le Bélarus ne prend aucun risque en attendant ses chances. Après le premier but marqué par les rouges, la France passe à l’attaque mais écope de deux pénalités qui auraient pu être très coûteuses. Un but marqué en désavantage numérique en fin de période fait oublier l’indiscipline des Bleus. 1 à 1 après une, tous les espoirs sont permis.
En deuxième période, je vous laisse deviner… La France écope encore de plusieurs pénalités. Décidément. Heureusement pour les cousins, ces pénalités sont sans conséquence, mais le Bélarus réussit tout de même à prendre les devants sur un but à forces égales en milieu de deuxième. Sur ce jeu, les attaquants français se sont dirigés au banc pour un changement alors que le Bélarus relançait son attaque. Conséquemment, la défensive est complètement désorganisée. À ne pas imiter à la maison. Tout de même, la France est toujours dans le match, après avoir donné la frousse à l’adversaire à plusieurs reprises en deuxième, dont à l’occasion d’une excellente chance ratée par Julien Desrosiers.
Au son de la sirène, c’est 2 à 1.
En début de troisième, la France presse le jeu. Cependant, alors qu’elle semble pousser le Bélarus dans les câbles, Pierre Edouard Bellemare écope d’une pénalité inutile au moment même où les Bleus entrent en zone adverse. Mettons ça sur le dos de l’intensité. Étonnant quand même, il reste moins de cinq minutes au match et la France n’a besoin que d’un but pour créer l’égalité.
En fin de match, il est temps de retirer le gardien pour espérer obtenir le but manquant. Mais plutôt que de profiter d’une incursion en zone adverse avec 1 minutes 30 à faire, on hésite à faire entrer au banc Cristobal Huet. Résultat ; Andrei Kostitsyn ferme les livres à 19:15 dans une cage semi déserte. Si le gardien avait été retiré plus tôt, ou si la France avait pu provoquer une mise en jeu en zone offensive alors qu’il restait un peu plus d’une minute à faire, qui sait ce qui aurait pu arriver? Occasion ratée; une mauvaise gestion de fin de match.
Il faut tout de même avouer que nous y avons cru et que les Bleus nous ont fait vivre un beau moment au Colisée Pepsi mercredi soir. Quand le gardien adverse est nommé joueur du match, c’est qu’on est parvenu à le déranger un peu! Si la France pouvait améliorer sa cohésion (attaque – défense) et son jeu de transition (défense – attaque), les adversaires auraient chauds.
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Au programme maintenant ?
Deux parties à gagner contre l’Italie pour demeurer dans le tableau principal l’an prochain en Suisse. Allez les Bleus !
Martin Duranleau rédacteur en chef pour le site www.lepool.com
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