ROUEN - AMIENS : 9 - 2 (4-0/4-1/1-1)

Après la victoire Rouennaise de l’aller sur la petite glace picarde (5-2) en début de semaine, les Dragons veulent rééditer la victoire. Coté picard Buysse et Beron sont absents pour cause de blessures alors que du coté normand l’infirmerie est bien remplie aussi avec les absences de Desrosiers, Strozynski, Tarantino et Dufournet.

Pas de round d’observation et il ne faut pas attendre bien longtemps pour assister au premier lancé. Il est à mettre du coté des picards par Pazak (00’10) qui chauffe le bouclier de Sopko. Ce n’est que partie remise puisque dans la foulée Petit s’essaye à son tour sans plus de réussite (00’38). Amiens est bien rentré dans le match et Mortas seul dans l’enclave voit le palet filer juste à côté des filets (01’15).

Stéphanie Ouvry

Déterminé les attaquants gothiques continuent et Sadoun (01’25) échoue lui aussi sur un Sopko omniprésent. Seulement voila la réaction Rouennaise ne se fait pas attendre. David dans sa zone récupère le puck pour lancer plein axe et seul Mallette qui file tout droit au but qui ne laisse aucune chance au portier Fenar (1-0/03’13). S’en suit ensuite une confiscation de palet par Peltola, Doucet, Thinel, les attaquants Rouennais jouant au chat et à la souris avec la défense Amiénoise pour un but du dernier nommé (2-0/04’40). Sur la première supériorité numérique Rouennaise, le jeu de puissance s’installe, le palet circule de crosses en crosses pour atterrir dans celle de Doucet à la bleue sur le côté gauche, le tir du petit lutin trouve la lucarne gauche (3-0/07’15).
Amiens ne trouve pas les solutions pour éteindre les flammes normandes. Glad (09’27) bien lancé par Thinel se heurte à Fenar vigilent sur l’affaire. Il faut une longue période de supériorité pour voir les gothiques sortir la tête de l’eau et ils ne vont pas s’en priver pour allumer de toute part un Sopko des grands jours. Glaude (14’15) à coté, Edmond (14’22) au dessus, Pazak (15’30) rate l’immanquable au second poteau avec une cage grande ouverte, Edmond (16’59) tout seul dans le slot voit le palet passer au dessus de la barre transversale.
Amiens a loupé sa chance de revenir dans le match et pour leur faire regretter, Thinel gratte un palet dans sa propre zone défensive et s’en va tout seul défier Fenar qui ne peut que constater les dégâts (4-0/18’11), Rouen jouant toujours avec un de moins. La sirène met fin à ce premier acte et Amiens constate que cette saison encore l’armada offensive des Dragons est redoutable.

Rouen à la main mise sur le match et ne tiens à desserrer l’étau. La doublette Doucet – Thinel donne des sueurs froides au banc picard par deux reprises (21’30 et 23’53) et Fenar est tout heureux de voir les tentatives passer à coté et au dessus. Il ne peut hélas rien faire sur une superbe feinte de Doucet qui aggrave la marque lors d’un nouveau jeu de puissance (5-0/24’20). 

Stéphanie Ouvry

Son calvaire continue et Rouen enfile des buts comme d’autres enfilent des perles. Pas le temps de savourer ou de s’en remettre, en fonction du camp où l’on se trouve, que Carlsson dans sa zone trouve lancé dans l’axe et à la rouge Mallette qui file au but et propulser le palet entre les bottes de l’infortuné gardien (6-0/25’19).
Les supériorités numériques font du bien aux gothiques qui par cet exercice arrivent à inquiéter la solide défensive normande. Sadoun (27’11) et Mortas (27’24) en sont les artilleurs en chef, mais Sopko rend les tentatives infructueuses au grand dam de la poignée de supporters picards. Pas en réussite, Amiens sera aussi malchanceux avec la sortie de Edmond blessé (34’00).
Amiens se retrouve à nouveau un de moins le palet gagné par Rouen dans sa zone défensive arrive dans la palette de David qui en solitaire passe tout le monde en revue pour crucifier une nouvelle fois le portier visiteur (7-0/34’27).
L’addition commence à être salée et elle a du mal à passer. Dès lors, les esprits s’échauffent un peu, un peu trop même et des mauvais gestes se multiplient d’un coté comme de l’autre et des 10 minutes sont infligés. Amiens se retrouve en infériorité, ce qui laisse tout le loisir au trio Doucet, Mallette, Thinel de s’exprimer et de faire boire la calice aux hommes de Richer jusqu’à la dernière goutte pour une réalisation de ce dernier (8-0/37’59). Quatre au premier et quatre au second on pensait avoir la copie conforme mais c’est sans compter sur la volonté et l’abnégation de Kovalczky qui du côté droit trompe la vigilance de Sopko d’un gros lancé (8-1/38’20) et permet ainsi à sa formation d’atténuer la grosseur du score.
Sopko s’emploie encore en fin de tiers avec autorité sur des essais de Mortas (38’58) et Sadoun (39’57). Un second tiers riche en buts qui ravi le maigre public, tiers bien plus chaud ou les échanges de cartes de visite ont été nombreux, ce qui laisse présager une dernière période houleuse.

Pour cette ultime période, Quemener remplace Sopko devant les filets normands. Ce changement ne change pas la donne offensive des locaux qui offrent des mouvements collectifs magiques mais stériles par la ligne Doucet, Thinel, Peltola (40’29). Un trois contre un avec encore Doucet et Thinel associé de Lamperier est même « vendangé » malgré la cage grande ouverte (41’10).

Stéphanie Ouvry

Il faut attendre trois tours d’horloge pour assister au premier arrêt de Quemener sur une tentative lointaine de Glaude (43’05). Sur la relance, Thinel s’échappe côté droit, laisse le palet à Doucet pour l’entrée de zone en repiquant dans l’axe pour servir au centre Peltola qui, du revers, expédie le bout de caoutchouc derrière la ligne (9-1/43’19). Du grand art. Malgré l’ampleur du score très défavorable, Amiens ne ferme pas le jeu et se procure des situations de scorer, mais sans succès car Quemener s’y oppose. Ainsi Pazak (45’00) et Petit (45’15) rentrent bredouille. Pazak, encore lui, prend de vitesse la défensive sur le côté droit , centre pour Sadoun qui va tirer, mais c’est sans compter sur le retour de Niskavaara qui enlève la rondelle de l’attaquant au dernier moment (46’35). C’est au tour d’Amado de croire à la providence mais une mitaine s’oppose de façon magistrale (47’52).
La bonne séquence gothique est mal récompensée. Dans cette bonne période Amiénoise, un break est fait pour un échange de courtoisie entre David et Roussel. Une fois rentré dans l’ordre ,Quemener s’oppose toujours aux assauts des visiteurs qui profitent pleinement du 5 contre trois qui leur est offert. Amado (51’08), Bachet (51’28), Paquet (52’20) se cassent les crosses. C’est finalement Kovalczyk qui trouve la clé et se trouve à la conclusion d’une action orchestrée par Mortas et Sadoun qui ont bien manoeuvré la défense Rouennaise et profiter pleinement du double avantage (9-2/52’29).
Pazak se charge de titiller encore le portier local sans succès et sans rebond (54’26). La fin de match ne donne rien d’autre a part quelques amabilités digitales appuyées des deux cotés.