Après s’être imposée sur le score de 9-3 en terre marseillaise, l’équipe de Strasbourg II reçoit les Gabians pour le match retour des quarts de finale. L’Iceberg est plus rempli que jamais pour un match de D3, signe de l’enthousiasme que suscite le parcours de cette équipe. S’il est vrai que la formation alsacienne a pris un bon avantage, rien n’est jamais joué avant la fin du match retour et tout peut encore arriver.
L’équipe des Bouches-du-Rhône a la tâche difficile de rattraper un retard de 6 buts mais elle monte sur la glace en affichant une détermination et un esprit combatif remarquable. Les Strasbourgeois mettent cependant la pression dès les premiers instants du match et se placent autour des filets marseillais pour les prendre d’assaut. En dépit d’un powerplay marseillais, cela fonctionne rapidement : à l’aide de Bougé, Burgert remonte la patinoire et trompe le gardien pour inscrire un but en infériorité (1-0). Les deux compères de Magnus réitèrent d’ailleurs la manoeuvre sur un deuxième but très surprenant : cette fois, Burgert jette le palet en l’air pour lober le gardien décontenancé (2-0).
Malgré le jeu farouche des Gabians, l’escouade de Yannick Maillot maintient sa présence offensive et garde le contrôle du palet la plupart du temps.
Le second vingt démarre sur une surprise : alors que Strasbourg maintient la pression, Vernasse s’empare du palet et l'envoie à Esmieu. Le Marseillais remonte la patinoire pour se trouver face au gardien alsacien qu’il contourne pour revenir au score (2-1). Loin de baisser les bras, les Gabians montrent qu’ils ont du répondant, le match est loin d’être plié.
Photographe : Christophe Moreau
Encore un but !
Néanmoins, les minutes qui suivent sont à sens unique : l’équipe de Strasbourg multiplie les tirs, s’offre des opportunités à la pelle et met Pus, le gardien adverse, dans une situation difficile. Cela ne tarde pas à payer : Buchlin (3-1), Maillot (4-1), Blanck (5-1) et Riedinger par deux fois (6-1, 7-1) inscrivent chacun un but dans un espace de 5 minutes. Dépassés par les évènements, les Marseillais demandent un temps-mort pour tenter de trouver une parade face à une formation alsacienne qui semble pourtant inarrêtable.
Alors qu’il restait 60 minutes pour refaire un retard de 6 buts au début du match, il reste désormais la moitié du temps pour le double de buts. Les Strasbourgeois tiennent le bon bout et continuent sur la lancée : Burgert allume la lanterne une troisième fois (8-1) pour signer un hat-trick étincelant. Il est rapidement suivi par Bastian (9-1) qui clôt un deuxième tiers très mouvementé. Les Marseillais avait pourtant bien entamé la période mais la réponse strasbourgeoise est sans appel : 7 buts en une dizaine de minutes.
Photographe : Christophe Moreau
Les hommes de Yannick Maillot vont en finale
La partie, tout comme le quart de finale, semble jouée. Les Gabians, et c’est à leur honneur, remontent néanmoins sur la glace avec un esprit sportif louable et jouent la rencontre à fond jusqu’au bout, sans sombrer dans des querelles inutiles. Les deux équipes se respectent et jouent sans réserve, pour le plus grand régal des spectateurs. Cependant, la domination strasbourgeoise persiste car les joueurs construisent leur système de jeu avec assiduité jusqu’à la fin de la rencontre. Maillot, à l’aide d’Arnold-Turnari, inscrit le premier but de retour des vestiaires (10-1). Comme auparavant, les buts se suivent (même s’ils ne se ressemblent pas) dans une période au score fleuve. Quiquerez imite son coach (11-1), Maillot trompe une fois encore le gardien pour signer un hat-trick à son tour (12-1) avant de mettre un 4ème but immédiatement après (13-1). Burgert, lui aussi, inscrit son 4ème filet (14-1) et la coupe est pleine lorsque Bercq plante le 15ème et dernier palet au fond des filets marseillais (15-1).
Les Strasbourgeois s’imposent donc sur le score écrasant de 15-1 face à des Gabians pourtant combatifs, mais indubitablement surpassés. Les hommes de Yannick Maillot ont dominé la rencontre de la tête et des épaules et, surtout, de la première à la dernière minute.
Toujours invaincue, la formation alsacienne accède donc au carré final, avec l’ambition affichée de grimper en D2, mais la tâche risque de ne pas être aisée, face à des équipes de gros calibre : Deuil, Boulogne et Briançon II sont également de la partie dans cette finale.
Concernant l'affaire avec Caen, Gap avait toalement tord y pas de toute la dessus!
topsie999 a écrit
le 05/04/2012 à 08:08
"ils appartiennent d'abord à Gap" : les bases d'un bon partenariat :) bon aller de toute façon comme disait un supporter de Caen au POMGE : "Gap à raison", on a bien compris le message ^^
pilou05 a écrit
le 05/04/2012 à 05:28
Je n'ai aps dit qu'il s'était fait viré parce qu'il était gapençais ;) D'ailleurs je ne sais pas pk il s'est fait virer et il y a surement de très bonnes raisons que je ne conteste pas. Ensuite oui ils sont sûrs de disputer la poule de maintiens, mais ils peuvent encore gagner une place et donc la possibilité de se faciliter la tâche. Ensuite c'est une saison compliqué, et la patinoire de Gap est désormais terminer, je pense qu'il faut resserrer le groupe et on ne peut pas laisser la moitié de l'équipe être moins concerné que l'autre parité et venir plus fatigué. D'autant que les joueurs de la D3 sont aussi les joueurs clé de l'U22. Il n'y a pas eu des masses d'entraînement il n'y en aura guère plus, donc faire un match ensemble est important oui. Donc oui ce match était capital. Et puis tu le dis toi même les exploits sont possible, mais ces joueurs appartiennent d'abord à Gap donc s'il y a une exploit à faire c'est d'abord avec Gap. Et pour Marseille la ca relevait du miracle!
topsie999 a écrit
le 04/04/2012 à 23:34
Ben tu sais il a pas été viré que parce qu'ile est gapençais, il a aussi été viré parce qu'il en ramait pas une.
Après il y a une question de point de vue :
Du point de vue de Gap il y avait un match junior U22 super capital Gap est avant dernier avec 2 matchs en retards et 3 points d'avance sur Reims, ces derniers n'ont plus qu'un match a jouer à ... Rouen ... Ensuite il me semble que la poule de maintien se joue avec les 4 derniers, autant dire que Gap y est déjà de façon certaine. Faut vraiment se chercher des excuses pour dire que le match dont on parle était "capital".
Du point de vue de Marseille, qui monte à Strasbourg pour rattraper 6 buts de retard avec 13 joueurs c'est moins drôle. C'est vrai c'était mission impossible, mais n'est ce pas là ce qu'on aime dans le sport ? les exploits, les missions impossibles ? Avec les juniors ça aurait au moins pu être disputé. Sans eux, ben ils ont tenus un tiers avent de se faire pulvériser. Les juniors de Gap auraient pu livrer une belle bataille, avec un bel enjeu, mais bon, si vous dites que c'était un match CAPITAL, on vous croit ^^
pilou05 a écrit
le 04/04/2012 à 15:08
Ca je sais pas s'il venait ou pas aux entraînements. Mais ce qui est aussi compréhensible, c'est que la U22 est très important pour Gap, et la il faut se sauver donc bon que le pdt bloque les espoirs s'explique. Après c'est dommage pour eux (car ils se sont qd même impliqué dans cette équipe des Gabians) et Marseille, mais le sort était déjà joué.
topsie999 a écrit
le 04/04/2012 à 00:05
Mais t'as raison, ils auraient pas dû le virer, comme ça le match du lendemain aurait été moins capital. Logique ;)
topsie999 a écrit
le 03/04/2012 à 23:45
celui qui venait jamais aux entrainements ? duuuur
pilou05 a écrit
le 03/04/2012 à 19:35
L'équipe junior U22 de Gap avait un match capital le lendemain voilà pourquoi ils étaient bloqués! de plus l'entraîneur gapençais de Marseille s'étant fait virer juste avant....
topsie999 a écrit
le 02/04/2012 à 18:27
Salut, il est à préciser que de nombreux joueurs juniors avaient été bloqués par Gap pour de sombres raisons, et que les Gabians ont joué à 2 lignes contre cette formidable équipe Strasbourgeoise, Le score n'est pas à l'image du courage qu'ils ont eu de monter au charbon comme ça. Et bravo les strasbourgeois et surtout merci pour l'accueil ;)
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