Epinal démarrait le match privé de Caicco (suspendu), ainsi que de Quessandier et Plch (blessés), le maître à jouer slovaque de l'ICE devrait toutefois être de retour dès samedi à Neuilly.
Léthargique au possible et coupable de ne pas avoir réussi à sortir de sa zone, la défense spinalienne encaissait dès la première minute de jeu, un but stupide par Cesnek. Assurément pas la meilleure façon de mettre Väre (préféré à Petrik ce soir) en confiance ! (0-1 à 0'36)
Chassard sonnait rapidement la révolte, mais butait sur Hiadlovsky, auteur de plusieurs arrêts décisifs ce soir.
Le jeu se déroulait depuis à peine 2 minutes, lorsque Sundqvist écopait de la première pénalité curieuse de la partie (le public ayant assisté à une véritable loterie des prisons hier soir), à laquelle s'ajoutait 10 minutes de méconduite...
L'occasion était trop belle pour l'Etoile Noire de briller et Lehtisalo soumettait d'entrée son compatriote à rude épreuve, rapidement imité par Marcos puis Riendeau (quelle partie encore de la part du stratège canadien ! ).
Le portier finlandais de l'ICE, repoussait malgré tout les assauts jaunes et noirs, permettant aux Dauphins de surnager, à l'image de ce contre de Chassard qui décalait Simko, mais dont la feinte ne trompait pas Hiadlovsky.
| David Blanchard | Väre s'impose devant Catelin | La troisième ligne spinalienne se mettait au diapason, Chipaux servait Agostini, mais le gardien alsacien ne lâchait pas le moindre rebond devant Petrak, en embuscade.
Simon décidément plus à son aise aux avants postes, servait à son tour idéalement Salmivirta, mais le tir du poignet du grand ailier finlandais, trouvait encore Hiadlovsky à la parade.
La révolte spinalienne passée, c'est Leroy qui était poussé à la faute par un bon pressing alsacien et était justement sanctionné par Mr Mendlowictz. Curieusement le powerplay strasbourgeois allait s'avérer beaucoup moins dangereux, Väre s'interposant bien pour couper une passe dangereuse de derrière la cage, mais n'ayant plus beaucoup de travail par la suite.
Au contraire, l'Etoile Noire était à son tour prise par la patrouille, les finlandais Lehtisalo puis Hämälainen étant invités à aller se reposer en prison. Le jeu de puissance spinalien s'installait bien en zone offensive, mais une défense bien en place et un Hiadlovsky inspiré, préservaient le score.
Riendeau, Salmivirta, Cayer puis Petrak clôturaient le bal des prisonniers pour cette première période, rythmée par les accélérations de Simko, et les slaps de Leroy et Gervais.
Pris à la gorge d'entrée, les Dauphins ont su monter en régime pour revenir au niveau de l'Etoile Noire et créer le danger devant la cage de Hiadlovksy. La loterie des pénalités rendait toutefois tout scénario possible, tant les décisions à l'encontre de l'une ou l'autre des équipes laissaient le public et les joueurs dubitatifs...
L'acte médian à peine commencé, Simko prenait les choses en mains et partait seul défier son compatriote et ami Hiadlovsky, mais le portier slovaque, gagnait une nouvelle fois son duel.
| David Blanchard | Chipaux relance le match | Hämälainen était à juste titre fort surpris de devoir retourner en prison, le jeu physique réalisé sur Chassard ne semblant pas mériter une telle sanction. Leroy n'en avait cure et administrait une frappe de mule sur Hiadlovsky, sauvé par son masque, mais sonné. Le portier visiteur reprenait néanmoins le jeu, mais ne pouvait rien sur ce palet astucieusement suivi par Chipaux, qui tirait profit d'un rebond laissé sur un tir de Petrak (1-1 à 23'13 à 5c4)
A peine une minute après l'égalisation de Chipaux, Marcos levait les bras au ciel, croyant avoir marqué, mais Mr Mendlowictz en décidait autrement, bien que le but semblait valable dans la confusion générale...
Compensation ou pas, toujours est-il que Slovak était sanctionné de façon plus qu'obscure, mais Väre se chargeait de garder le score en l'état effectuant deux arrêts décisifs. Devin écopait à son tour, mais ni Simko, ni Chassard en angle fermé, ne parvenaient à tromper la vigilance du portier strasbourgeois. C'est l'homme en forme du moment, la flèche bleue Jan Simko, qui se chargeait de faire passer les Dauphins devant, d'un but somptueux ! (2-1 à 29'11 à 5c4)
Un vent de panique traversait la défense spinalienne sur l'engagement qui suivait, mais Väre rassurait les siens d'un arrêt déterminant. Paulson montrait l'exemple en se portant vers l'avant et servait Sundqvist qui était accroché, provoquant la faute de son compatriote Lehtisalo.
Salmivirta puis Chassard rataient d'un souffle, la faute à un Resetka omniprésent dans sa zone.
Epinal poussait de plus en plus fort, porté par son public, contraignant Hämälainen à faire faute sur le remuant Sundqvist. Salmivirta pas en réussite hier soir, échouait dans sa déviation devant Hiadlovsky, tandis que Riendeau, Agostini ,Cruchandeau, Salmivirta, Simko puis Cayer, connaissaient à leur tour le banc glacé de la prison, donnant à cette fin de tiers des nouvelles allures de loterie.
Epinal a logiquement pris les devants avant le deuxième thé, grâce à deux buts marqués en avantage numérique, tandis que Strasbourg n'en a pas tiré profit. Plus que jamais, la loterie des pénalités semblait devoir décider de l'issue de ce match.
Le dernier acte ne pouvait pas mieux commencer pour les Dauphins, lorsque Gervais d'un lancer du poignet en pleine lucarne, ajustait Hiadlovsky de la bleue (3-1 à 41'27)
Epinal maintenait la pression à l'image de Leroy, qui faisait à nouveau parler son lourd slap, mais le portier strasbourgeois déviait encore une fois le tir.
| David Blanchard | Match énorme de Simko | Chipaux puis Slovak étaient à leur tour pénalisés, mais un gros travail défensif de Simko et de Petrak, ainsi que plusieurs arrêts décisifs de Väre, permettaient aux Dauphins de conserver ces deux longueurs d'avance.
Le jeune portier finlandais de l'ICE, ne pouvait en revanche rien sur ce but de Riendeau, magnifiquement servi par son duettiste Cayer, qui prenait toute la défense spinalienne de vitesse sur un engagement gagné (3-2 à 48'23)
Le rythme du jeu baissait peu à peu, Salmivirta (en embuscade derrière la cage) puis Papelier (en échappée) se chargeaient toutefois de maintenir Hiadlovsky sous pression, tandis que Resetka (tir dans les bottes) et Riendeau (qui ratait de peu une énième passe de Cayer) faisaient de même sur Väre.
Simon, puis Simko écopaient des ultimes pénalités de la partie, mais le coach Bourdages avait beau prendre son temps mort à 59'25 et sortir son gardien pour évoluer ainsi à six contre quatre, rien n'y faisait, Epinal tenait sa revanche !
Ironie du sort, la victoire des Dauphins s'est soldée sur le score de 3-2, avec un but refusé à Strasbourg, soit l'exacte inversion du match de championnat.
Il y a des soirs où le hasard fait bien les choses...
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