Il ne fallait pas être en retard pour assister au premier but de la soirée. L’arbitre donne le coup d’envoi que déjà les caennais prennent place devant le but. Sur une passe de VOROBEL, Pierre BENNETT envoie le palet fait trembler les filets. 1-0 à 0’17.

Christine Mussier

Cueillie à froid, les Montpelliérains ne s’en remettent toujours pas et c’est les locaux qui dominent les débats sans partage dans ce début période. L’emprise technique des drakkars empêche les vipers de récupérer la rondelle. Agressif et déterminé, les normands étouffent leur adversaire et prennent d’assaut la cage. Sur une jolie action collective, Peter HILMER décalé côté droit PROSVIC qui centre pour Mans PAPAUX bien démarqué dont son tir fait mouche pour le second but normand. 2-0 à 2’57.

La seule réaction des visiteurs est une remontée rapide de BILLARD suivi d’un tir sans danger pour Arnaud GOETZ (4’12). S’en suit une première supériorité numérique pour les drakkars. Rapidement en position avec une vitesse d’exécution alliée à une qualité de jeu court cela contraint le gardien à sortir le grand jeu comme sur la frappe de POUDRIER, puis d’Alexis GOMANE dévié par le bouclier (6’35) et enfin de David DOSTAL. Mais à force de persévérance, la récompense intervient avec une bonne circulation de la rondelle et sur une nouvelle passe de VOROBEL pour JANIL à la bleue, celui expédie un missile qui transperce toute la défense et trompe le goal. 3-0 à 7’44.

Il n’y a vraiment pas de suspense, les Caennais ont assommé ces Montpelliérains avec une avalanche d’occasion et ce festival de buts. Quelle surprise de voir cette équipe cédait aussi facilement. Une tentative de réaction à lieu quand les visiteurs bénéficient d’une supériorité numérique, mais un rempart hermétique est installé devant GOETZ, seule une frappe de CERNEAU que détourne le goal, puis une autre de HANES représentent le danger pour l’instant. Le scénario reste toujours le même, les drakkars maitrisent aisément ce match. DOSTAL lance, Kévin DA COSTA feinte mais perd son duel face à Robert MARTON, dont les retrouvailles avec son ancienne équipe se passent mal au niveau du score. (16’). Les visiteurs essaient de sortir la tête de l’eau en se présentant plus régulièrement dans le camp d’adversaire. Mais ce sont bien les Caennais les maîtres des duels et un nouveau coup de masure arrive par l’intermédiaire de VOROBEL, dans un angle assez fermé envoie le puck au fond des filets sur un beau travail de POUDRIER, très facile techniquement ce soir. 4-0 à 16’44.

Montpellier va même terminer en infériorité dans cette fin de première période. Caen contrôle tranquillement les dernières minutes avant la pause.

Un surfaçage plus tard, les deux équipes reviennent sur la glace avec un avantage assez conséquent au tableau d’affichage pour les locaux. Les visiteurs sont bien trop tendre, trop friables pour le combat de ce soir.

Christine Mussier

Même en supériorité numérique à la suite d’une faute de Peter HILMER, ces Vipers se contentent de « balancer » le palet dans le fond et de travailler sans grande réussite puisque à chaque fois la récupération est normand comme sur ce palet chipé par David DOSTAL qui lance Jonathan AVENEL plein axe, celui-ci fait un crochet sur le défenseur, temporise et voit déboulé sur sa droite Alexis GOMANE, lui transmet la rondelle et d’un tir instantané croisé, celle-ci file sous la barre transversale. 5-0 à 21’14 [4-5].

La réussite est normande, mais aussi la qualité technique, le mouvement, le jeu sont beaucoup trop élevées ce soir pour les visiteurs pour qu’ils puissent s’en sortir. C’est maintenant au tour de JANIL de provoquer après un départ le long de la balustrade mais son lancer est stoppé par le goal. (22’13).
Les Vipers parviennent quand même à mettre leur jeu de puissance en place juste à la fin de la pénalité. Les deux équipes se retrouvent à cinq contre cinq alors que Bruno CHAMPAGNE patiente avec le palet quand DICK arrive à s’extirper du marquage de défenseur, repique dans l’axe avec la rondelle et cadre son tir du revers en se retournant. 5-1 à 22’59.

Piqué par cette morsure de vipère, les Caennais reprennent les choses en main comme au début de la partie. Pierre BENNETT décale POUDRIER qui accélère, centre mais GESLAIN est trop court pour reprendre. S’en suit une avalanche de pénalité pour Montpellier qui essaie de muscler son jeu. Cela surtout aux drakkars de continuer à dominer leur sujet et à se procurer un peu plus d’occasions comme sur cette échange entre POUDRIER et PROSVIC pour un tir à la bleue de VOROBEL, puis une nouvelle tentative de JANIL repoussé par le gardien (par deux fois). Contrairement au départ, les visiteurs effectuent un pressing et défendent plus haut empêchant les drakkars à s’approcher du but ou à lancer correctement. Les passes deviennent moins précises, on constate un certain relâchement du côté des caennais peut être aussi que les Montpelliérains sont moins passifs. Mans PAPAUX effectue un « une-deux » avec PROSVIC mais PROSVIC assure mal sa passe qui est trop longue. Caen est en ballade, les joueurs font tourner le palet et ne concèdent aucunes occasions. Sur un face-off, DOSTAL récupère le palet et donne à Roch CHEVALIER qui depuis la bleue expédie un gros lancer dont le gardien masqué ne peut voir et termine donc au fond des filets. 6-1 à 36’11.

Même sur la fin de ce tiers en position de supériorité les visiteurs n’arrivent toujours pas à se mettre en valeur.

Les Vipers commencent cette dernière période en supériorité numérique pour encore une minute environ mais Caen ne laisse rien passer et défend en s’arc-que-boutant devant la cage mais à force de se faire pénaliser, les joueurs de Montpelliers se rebiffent et cela va payer grâce à une récupération de DUMESNIL à la bleue, il décale sur le coté gauche DICK qui expédie la rondelle dans le but. 6-2 à42’56 [5-4].

Christine Mussier

Mais cette réaction est vraiment de courte durée pour remettre en cause la suprématie des Caennais. Puisque les visiteurs retombent dans leur travers. Et au lieu d’accélérer, on remarque surtout un manque de combativité, un manque de sérieux, malgré cette réduction du score les joueurs n’y croient vraiment pas. Et sur une nouvelle offensive normande, HILMER passe à PROSVIC, qui décale VOROBEL et sans grande difficulté envoie la rondelle dans le but vide. 7-2 à 48’41.

Les visiteurs subissent les situations comme les duels. Les locaux sont présents dans les quatre coins de la patinoire. Ce match baisse en intensité, il y a de moins en moins d’occasions. C’est moins tranchant et moins appliqué, il y a très peu de jeu. Caen s’amuse à faire circuler le palet, laisse surtout égrainer le temps. Même dans les deux dernières minutes en supériorité numérique les joueurs de Montpellier n'ont plus l’envie d’attaquer et ont baissé les bras depuis longtemps.

Score final : 7-2 matches plein des drakkars et vraiment un visage surprenant pour une équipe qui vise le haut de tableau.
Caen n’avait pas d'autre choix que de s'imposer ces ambitions dans ce championnat de D1.