Bordeaux s'éveille : | | |
Un soir de semaine qui voit la patinoire déjà bien remplie. Sebastian Ylönen se place en cage, tandis que Evan Mosher se positionne. Le coup de sifflet retentit et Peter Valier récupère le palet face à Bostjan Golicic, mais, très rapidement, le ton est donné par les Rapaces. Ni une, ni deux, le premier but retentit en la faveur de Gap. A 0'14, Matt Carter ne perd pas son temps en préliminaire et surprend Ylönen d'un tir au fond de la cage. [0-1 à 0'14] Matt Carter, assistant Marc-André Bernier et Bostjan Golicic.
Les Boxers donnent l'impression de repartir dans leur travers des derniers matchs. Pourtant, on assiste à plusieurs tirs de Gap qui sont parés par les coéquipiers d'Ylönen. Un vent nouveau souffle sur la patinoire. Les Boxers ne semblent pas vouloir réitérer les erreurs passées.
Malgré tout, Gautier Lafrancesca écope de 2'00 pour « cinglage » dans sa zone défensive. Une petite erreur à 2'24 qui donne un avantage supplémentaire aux Rapaces. Les Bordelais saisissent l'oiseau en vol en partent en offensif tenter leur chance à 4.
C'est à 6'41 que l'effort paie et l'égalisation arrive. Mathieu Cyr fait la passe à Lionel Tarantino qui s'élance et tire. [1-1 à 6'41] Lionel Tarantino, assistant Mathieu Cyr et Thomas Decock.
On assiste à un match au rythme soutenu. Les deux camps attaquent et défendent mais Bordeaux a tendance à mener ce tiers. Gap tente de trouver un point de tir concluant mais c'est Bordeaux qui va scorer après être très souvent en zone offensive. A 16'41, Thomas Decock vient faire vibrer Mériadeck, accompagné de de Tarantino et Cyr. [2-1 à 16'41] Thomas Decock, assistant Lionel Tarantino et Mathieu Cyr.
L'équipe des Boxers est métamorphosée. Le week-end leur a été profitable pour remettre les pendules à l'heure, aux dépens des Rapaces. Gap a mené les premières minutes mais rapidement Bordeaux a imposé son rythme.
Le moment Valchar : | | |
Félix Petit et Bostjan Golicic s'affrontent et le palet part vers le camp gapençais. Trente secondes plus tard, Bordeaux est déjà en essai de tir sur Mosher. Visiblement, le premier but du premier tiers leur a servi de leçon.
La tension entre les joueurs se fait sentir. Une certaine impatience de Gap se démontre par quelques petits échauffements entre joueurs, notamment à 2'06 en cage bordelaise où Tarantino et Richter se toisent.
Grosso modo, sur ces 10 premières minutes, Gap est beaucoup plus offensif. Les Boxers ne sont pas loin, et marquent le coup pour dominer la seconde partie du tiers. Ils se démènent. La pression ne retombe pas, et l'intimidation se poursuit, à l'image de Lafrancesca et Crinon, cette fois-ci en cage gapençaise, qui se toisent de haut, à 8'05.
A 10'39, on continue la mise en pression et Marc-André Bernier inaugure le banc de pénalité pour « accrocher » en zone neutre. Gap se retrouve en infériorité numérique pour la première fois. Malheureusement pour eux, Bordeaux en profite. Et c'est même l'ancien Gapencais, Radim Valchar qui, sur une passe du capitaine Paquin, arrive directement pour tirer. Le palet file au fond de la cage, en lucarne. [3-1 à 12'16] Radim Valchar, assistant François Paquin et Jean-Christophe Gauthier.
Vingt secondes plus tard, Bordeaux prend 2'00 pour « retard de jeu », de quoi changer la donne et encourager Gap mais, là encore, les Rapaces ne parviennent pas à trouver la faille et le power play se meurt.
A 5 minutes de la fin, nouveau petit échauffement d'esprit en cage bordelaise mais, là encore, tout reste soft.
Le tiers se termine sur un rythme encore bien soutenu.
L'instant Golicic : | | |
A peine 3'00 de jeu que Martin Lacroix demande un temps mort.
Ça patine vite dans les deux camps. Ylönen se retrouve en danger et plonge dans sa cage, la faisant bouger. Gap ne pourra pas inscrire de nouveau but.
A 5'22, Anthony Rech prend 2'00 pour « accrocher » mais ces coéquipiers ont de l'énergie à revendre et s'offrent un aller en zone girondine.
S'ensuit un inévitable petit échauffement, 5 minutes plus tard, en cage bordelaise que l'on réitère 40 secondes plus tard. Cela reste très cordial, seuls les mots ou les épaules parlent dans ce match.
Puis, à 11'15, Bostjan Golicic revient en position pour tirer et c'est un magnifique lancer qui part directement au fond du filet. [3-2 à 11'15] Bostjan Golicic, assistant Chad Langlais et Patrick MacEachen.
Le jeu est bien actif et Gap ne perd aucun espoir. Le mordant se fait ressentir au point de prendre 2'00 pour « coup de genou » par Chad Langlais dans sa zone défensive à 13'39. Les Boxers tentent l'offensive mais la défense gapençaise à 4 est efficace.
A 17'35, c'est au tour de Vincent Cadren d'aller en prison pour un « coup de coude ». Les Rapaces sont à deux doigts ou à 2 minutes d'égaliser. Les Boxers tiennent bon. Jusqu'à ce que l'arbitre siffle un « retard de jeu » sur l'hésitation d'un Boxer à revenir sur le banc ou pas, avant la remise en jeu. Nous voici donc à 30 secondes de la fin, 30 secondes intenses pour les deux camps.
Les Boxers tiennent bon. Les Rapaces ne peuvent égaliser.
Conclusion :
Le jeu est beaucoup plus rapide que ce l'on a vu ces derniers temps à Mériadeck. Les Boxers sont revenus dans le hockey et, face à Gap, cela ne gâche rien.
Les Boxers se sont donnés à fond. La défense a joué son rôle à 100%, ne laissant pas cet unique job à son gardien. Le résultat est là, moins de buts et plus d'agressivité de jeu. Les Boxers ont retrouvé une cohésion de groupe qui leur permet de retrouver leur instant de début de saison gagnant.
Gap va devoir évaluer à la hausse son adversaire pour le match retour chez lui.
Affluence à Mériadeck : 2 482
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