Le début de rencontre était rythmé et donnait lieu à un jeu rapide et alerte de part et d’autre. La première occasion de faire un break, revenait au bout de 01’57 aux rémois, suite à une charge incorrecte de Pons. Sur la supériorité, K.Dusseau envoyait un boulet sur le poteau et les autres essais rémois étaient stoppés par Drouot. Courbevoie ne restait pas en reste et faisait sentir sa présence. Les visiteurs avaient à leur tour une occasion d’ouvrir la marque, avec cette fois-ci une double supériorité.
| Christine Mussier (Archives) | | L’opportunité était belle pour Courbevoie, mais Neumann s’interposait avec brio sur les divers lancers et avait en plus ce brun de réussite, notamment sur le tir de Sevcik qui, bien que effleuré de la mitaine, retombait sur la transversale. A peine remis ce passage orageux en infériorité, qu’une nouvelle supériorité arrivait à la 16ème. Celle-ci occasionnait toutefois moins de frayeurs aux locaux. Reims se contentait de placer quelques contres, mais Drouot se montrait impérial, ne concédant aucun rebond. Les deux équipes avaient produits du jeu durant ce tiers, mais seul la réussite avait été absente et tout le monde regagnait les vestiaires sur le score vierge de 0-0.
De retour sur le glaçon, Reims mettait plus de pression dans le jeu et mettait Courbevoie à la faute. Mais sur les deux jeux de puissance qui étaient offerts à aux Phénix, les hôtes s’en tiraient sans dommage. A force de bourdonner près des buts de Courbevoie, les Phénix trouvaient l’ouverture. A la 27ème, Vrielynck opérait une descente en zone offensive et repérait Vesely venu apporter un soutien, et ce dernier ajustait Drouot d’un tir en lucarne (1-0, 26’04).
Les Coqs étaient bien décidés à réagir et, en deux occasions, pas loin d’y parvenir. Tout d’abord Motte, qui, après avoir fait coucher Neumann, voyait ce dernier stoppé le tir d’un reflexe de la mitaine. Puis Mistrik sur une montée rageuse voyait son essai s’écrasé sur le montant. Très en réussite sur ces occasions, les Phénix allaient moins l’être à mi-tiers. Suite à une relance hasardeuse, Pons adressait un tir sur lequel Caillaux était le plus prompte pour égaliser (1-1, 29’45).
Visiblement encore troublé par ce but, les rémois se faisaient surprendre par Trabach, qui profitait d’une double mise en échec rémoise sur un de ses équipiers, pour aller battre de près le cerbère rémois (1-2, 30’44).
| Jérôme Verger (Archives) | | Passé ce moment de flottement, les rémois tentaient de réagir, mais le sort et les décisions n’étaient pas toujours en leur faveur, pour preuve cette charge dans le dos non sanctionnée sur T.Sax. La frustration commençait même à gagner un peu les têtes rémoises et un temps mort du coach rémois était là pour leur rappeler de garder la tête froide ainsi que leur objectif dans ce match. Cela était mis en application dans un premier temps pour tuer une infériorité, puis pour mettre à profit deux pénalités adverses. L’attaque massive rémoise se mettait en marche et sur la double supériorité de la 37ème, bien décalé par Vesely, Prokop envoyait un slap puissant pour l’égalisation (2-2, 36’49).
Euphoriques, les rémois continuaient de harceler les buts de Drouot et J.Sabatier trouvait la lunette pour donner l’avantage à ses couleurs (3-2, 37’49).
Reims ne s’arrêtait pas là et dans la foulée, Sokolov, servi par Marchand, aurait bien pu alourdir la note. Les Phénix avaient fait le plus dur pour repasser devant au score et rentraient aux vestiaires avant ce petit avantage.
Restait un tiers à jouer pour Reims, qui devait, en plus de son adversaire, affronter ses vieux démons du troisième tiers. La période ne commençait pas de la meilleur des façons pour les Phénix, qui concédaient plusieurs pénalités. Et sur leur 2ème double supériorité, Courbevoie ne ratait pas l’occasion de revenir à la marque. Sevcik décalait Duda qui expédiait un missile, sur lequel Neumann était impuissant (3-3, 45’21).
Les rémois semblaient avoir perdu le fil du match, tandis que Courbevoie avaient retrouvé sa sérénité et s’offrait les meilleurs opportunités. Les Phénix pouvaient remercier leur portier slovaque de préserver se score en l’état, celui-ci n’hésitant pas à se sacrifier de son corps notamment sur une action en débordement de Zarnovsky. Dans les derniers instants, Reims, pourtant dominé jusque là, était à deux doigts de rafler la mise, quand, Vrielynck, après avoir bien temporisé, servait L.Sax seul face à Drouot, mais sa reprise passait à côté. Dans la foulée, c’était Capet qui voyait son tir frappé la transversale de Neumann.
Ce match haletant se finissait sur ce score nul de 3-3, qui ne satisfaisait aucune des deux formations.
Avec ce résultat, Reims réalisait une opération moyenne mais préservait ses chances pour les play-offs, tout comme Courbevoie. La semaine prochaine, Les Phénix se déplacent à Bordeaux, qui après une période de moins bien, commence à retrouver la forme. Un match à coup sûr difficile, mais pas insurmontable pour la troupe à Dusseau.
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