D’entrée de match, c’étaient les visiteurs qui mordaient le plus dans la partie et les rémois se retrouvaient très vite en infériorité. A un de moins, les Phénix arrivaient à gérer parfaitement le coup en s’appuyant sur un Neumann efficace. Hélas suite à un engagement perdu, Disnard se retrouvait en 1 contre 1 avec Neumann, feintait le portier rémois et Loureiro n’avais plus qu’à convertir l’offrande (0-1, 03’14).
| Christophe Planet (Archives) | | Les affaires ne pouvaient pas plus mal s’engagé pour Reims. Heureusement, une minute plus tard, la réaction ne tardait pas à arriver en supériorité. L’attaque massive des rémois se mettaient en place dans la zone offensive et Prokop venait ajuster Dietrich d’un tir sous la barre pour l’égalisation (1-1, 04’50).
L’éclaircie rémoise n’était que de courte durée, ces derniers ayant du mal à venir inquiéter Dietrich à égalité numérique. Amnéville continuait de son coté à déployer un hockey simple et rapide, à l’image de percées de Goga ou encore Hanzel. Une pénalité à Kaupinen (08’58) ne changeait rien au score et c’est sur un nouveau mouvement limpide de Vannienwenhove/Kauppinen/Loureiro, que les visiteurs reprenaient logiquement l‘avantage au score, Loureiro signant son 2ème de la soirée au passage (1-2, 12’54).
Neumann faisait de son mieux pour tenir ses équipiers dans le match et éviter de voir le match plié. A coté de cela, le match était engagé, mais dans un esprit correct. A trois minutes du terme du tiers, Reims se retrouvait à nouveau en supériorité et les gros canons rémois se mettaient en marche et Vrielynck venait égaliser rapidement, suite à un tir de Molmy (2-2, 17’21).
Le power-play des Phénix avaient sauvé les apparences sur ce tiers, Amnéville laissant la meilleure impression.
Au retour des vestiaires, Reims revenait avec l’ambition d’emballer le match et de prendre les devants dans cette partie. Ce fut chose faite à la 23ème, Prokop tirait sur Dietrich qui laissait un énième rebond dont tirait profit Lukas Sax (3-2, 22’12).
| Christophe Nogues (Archives) | | Hélas l’embellie rémoise ne durait peu de temps, à la 26ème les Phénix concédaient un tir de pénalité suite à une glissade à la bleue. Kauppinen s’élançait et trompait Neumann (3-3, 25’25).
Ce but reboostait les visiteurs qui mettaient toujours autant de pression sur les cages de Neumann, mais ce dernier réalisait quelques arrêts déterminants pour tenir l’égalité. Les Phénix avaient l’occasion de se refaire en supériorité à la 35ème, mais celle-ci restait stérile. Pire sur la fin de pénalité, Hanzel opérait une montée dont il a le secret, pour servir Thomas qui, esseulé dans l’enclave, ajustait Neumann (3-4, 36’30).
Amnéville trouvait juste récompense à sa domination pour reprendre les commandes de la partie. Une nouvelle infériorité en fin de tiers, faisait craindre le pire dans les travées de Bocquaine, mais les locaux tenaient le coup. Reims pouvait s’estimer heureux de rentrer avec un déficit d’un but et, en même temps, allait attaquer la dernière période avec l’avantage d’un homme.
Et peu après le début de période, les Phénix recevaient un petit coup de pouce, en bénéficiant d’une double supériorité après 53 secondes de jeu.
| Christophe Planet (Archives) | | Et comme les rémois étaient très efficace en supériorité ce samedi, l’égalisation n’en étaient que plus logique. Vesely lançait sur Dietrich, J.Sabatier sautait sur le rebond et inscrivait le 4ème but rémois (4-4, 41’57).
Sans doute trop content d’être revenu encore une fois au score, les Phénix en oubliaient leur concentration et sur une descente à 2 contre 1, Kauppinen trouvait la lucarne de Neumann pour faire repasser Amnéville devant au score (4-5, 43’20).
Ce but venait assommer un peu plus encore les rémois, comme si le KO était proche. Et si cela n’intervenait pas sur la supériorité à la 49ème, c’est au sortir de celle-ci que les visiteurs faisaient le break, Loureiro convertissant un travail de ses compères de ligne pour inscrire son 3ème but personnel malgré un sauvetage désespéré de Neumann (4-6, 50’29).
Dès lors, les rémois semblaient ne plus se faire d’illusion. Amnéville enfonçait un peu plus le clou trois minutes plus tard. Loureiro sortait du coin et venait battre en deux temps le pauvre Neumann, impuissant sur le coup (4-7, 53’08).
Le match définitivement plié, plus rien n’était à signaler. Au coup de sirène, Amnéville pouvait savourer une belle victoire et Reims était toujours à la recherche d’un premier succès en 2009.
Avec cette nouvelle défaite, les rémois gâchaient une nouvelle occasion de se rapprocher des play-offs. L’espoir mathématique d’accrocher une place dans les 8 est encore présent pour les Phénix, mais il passera par un quasi sans-faute dans les semaines à venir et à commencer la semaine prochaine, par un déplacement à quitte ou double chez les Castors d’Avignon.
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