Une hirondelle ne fait pas le printemps
Le début de rencontre allait proposer un ensemble assez équilibré, avec des grenoblois peinant à rentrer dans l'affaire, et des franciliens dynamiques. Après deux tirs de Rouleau et masa, le premier contre des bisons allait trouver la cible.
| Photo Laurent Lardière | But d'Arrossamena |
A 3"12, Veret déborde et trouve Vastusko qui fixe et transmet habilement à Kecka qui bat facilement Ferhi d'un tir à cage largement entrouverte (1-0). Une très belle action face à une défense manifestement ailleurs, Ferhi n'ayant rien à se reprocher dans l'affaire.
Les minutes suivantes confirment le relatif équilibre des débats, Ferhi devant s'imposer face à un bison qui file au but à 5"57, ce qui confirme que les alpins paraissent encore dans le vestiaire. Toutefois, après un superbe festival de ratage à cage ouverte, la tendance va progressivement s'inverser.
Après deux tentatives de Harrison puis Fontana sur Ferhi à 12"35 et 13"38, Figved va de voir progressivement devoir enrayer un véritable déluge de feu sur sa cage, résultat d'une attaque défense quasi permanente avec Neuilly qui peine vraiement à sortir de sa zone défensive.
A 14"51, Wallin idéalement placé à dix mètres environ côté gauche de la cage adverse y va de sa frappe et égalise sans surprise pour les brûleurs. (1-1).
Les minutes suivantes confirment la domination des isérois avec des débordements de Fleury et Tartari qui échouent sur un Figved sérieux.
Celui ci ne pourra pourtant rien sur une nouvelle frappe de Wallin qui trouve cette fois sa lucarne à 18"18 (2-1), la période s'achevant avec l'impression que l'écart entre les deux équipes va se confirmer au fil des minutes et que toute surprise est désormais exclue.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le jour même?
| Jean christophe Salomé | Saint valentin pour Canonman |
La rencontre qui se déroule désormais sur un rythme plus lent confirme la domination grenobloise, neuilly procédant par contre quand il en a la possibilité.
Birolini prend le palet sur une frappe grenobloise et doit sortir à 22"55, le jeu se poursuivant de manière un tantinet débridée. Nilsson échoue seul sur le gardien, avant que Fleury ne manque de peu le but à 24"50. L'attaque défense sans grande intensité des grenoblois paraît suffire pour mettre la main sur la rencontre.
A 312"22, Krayzel enfile une belle lucarne. (3-1).
Dans une rencontre fondamentalement correcte et très bien arbitrée, on commence à craindre la grosse adition pour Neuilly. Les bisons se retrouvent en infériorité pour la seconde fois à 34"41 et vont craquer. Amar à la bleue poursuit le récital des arrières pour un 4-1.
A 35"31, Broz troue Figved d'une frappe à 45 degrés depuis le côté gauche, un fort joli but sur une frappe toute à la fois puissante et précise. (5-1).
La fin de période voit Forsander échouer sur Figved à 37"50, la fin de période posant question sur l'intérêt de la reprise à venir, tant Neuilly est dominé.
[Pôt de fer contre pôt de terre
L'attaque défense grenobloise reprend, et va bientôt déboucher sur le premier but de Raphaël Papa en magnus, acquis après un joli service de son compère Arrossamena ponctué d'un dribble décalage sur Figved à 44"41 (6-1).
Le sens unique se poursuit avec un jeu de puissance Grenoblois qui se traduit par une très belle frappe de volée à raz de terre de Bergström qui met dedans à 51"45 (7-1).
Force restera à la jeunesse avec l'ultime but grenoblois inscrit par Arrossamena au terme d'un joli dribble à 53"14 (8-1).
Au premier coup ne choix pas l'arbre
Les deux équipes qui se sont croisées ce soir n'ont pas grand chose en commun sinon de disputer la même compétition. Avouons le, difficile d'en retirer grand chose, tant pour des grenoblois qui auront affaire à une toute autre opposition dans les semaines à venir, que pour les nocéens (habitants de Neuilly sur Marne) qui auront affaire à une opposition moins relevée pour assurer leur survie lors des barrages.
Du côté de Grenoble, pas de blessés et un excellent moral après la nouvelle relayée dans la tribune presse relative à la victoire angevine face aux rouennais, ainsi privés de la seconde place, information qui était davantage commentée que le résultat final lui-même. Reste que le début de rencontre, les dix premières minutes globalement, étaient fort laborieuses. On pourra souligner que l'adversaire autorisait cela, que c'était une reprise, mais il ne faudra pas regarder les travées de Bercy de cette façon en début de rencontre face aux dijonnais dimanche prochain sous peine de déconvenue certaine. Reste que les brûleurs ont fait le métier ce qui semblait quand même un minimum.
| Laurent Lardière | Masa à la lutte |
Avouons que le spectacle offert par Neuilly, dans l'hypothèse des barrages qui semblent désormais inévitables, ne nous a pas rassuré. Sur l'impression laissée, l'Entente, leur adversaire le plus probable paraît disposer d'une marge, ce qui n'est pas du tout l'avis de Jérome Pourtanel en interview après la rencontre. Respectons l'avis du coach des bisons qui souligne que le groupe a connu quelques problèmes de cohésion, le voisinage immédiat avec la capitale et ses multiples sorties possibles étant l'une des causes évoquées, mais que le fait de se retrouver plusieurs jours dans les alpes devrait rehausser le niveau de jeu et souder le collectif. On souhaite que ce soit le cas pour permettre à cette sympatique équipe des bisons d'être à nouveau en Magnus la saison prochaine.
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