Après son séjour infructueux en Avignon (défaite 4-2), les Phénix faisaient face ce samedi à un des ténors de la division, les Vipers de Montpellier, avec objectif de remporter un premier gain en 2009. Les Vipers, de leur côté, voulait continuer leur belle série, ponctuée d’un 5-1 sur Caen dernièrement. La partie se déroulait pour l’occasion à Barot, Bocquaine étant occupé par le short track ce week-end.
Arbitres : Monsieur Bliek assisté de Messieurs Geoffroy et Dessaint
Buts : Reims : 04:26 Ondrej Prokop (ass Tomas Sax et Wilfrid Molmy) ; 21:23 Valère Vrielynck (ass Tomas Sax et Lukas Sax) Montpellier : ; 06:09 Yann Fornaguera (ass Josse Mielonen) ; 26:22 Stanislav Vernikov (ass Julius Malcek et Matus Hanes) ; 53:05 Yann Fornaguera (ass Josse Mielonen et Matus Hanes)
Pénalités
35 minutes contre Reims
14 minutes contre Montpellier
Profitant d’un léger ascendant, car évoluant sur leur patinoire d’entrainement, les Phénix démarraient les plus forts dans cette partie et mettaient ainsi la pression sur leurs hôtes. Et rapidement, ces derniers se retrouvaient en double infériorité suite à une charge virile d’Urusev doublé d’une contestation de Marton (03’02). Sur la supériorité qui découlait, l’attaque massive des Phénix se mettait en marche. Sur l’aile Tomas Sax, de retour après 3 semaines d’absence, temporisait et servait Prokop au 2e poteau pour l’ouverture du score (1-0, 04’26).
Laurent Lardière (Archives)
Les gros canons des Phénix avaient vite traduit la domination rémoise dans ce début de match. Le reliquat de supériorité ne donnait toutefois rien. Passé cet orage, Montpellier se décidait à sortir de sa tanière. Et sur leur première incursion en zoné rémoise, les Vipers avaient une réussite maximum, Mielonen servait Fornaguera dans l’enclave qui voyait son palet joué au flipper avec les patins rémois, pour venir s’échouer tout doucement dans le but de Neumann (1-1, 06’08). Cette égalisation chanceuse venait contre le cours du jeu et lançait les visiteurs dans le match. Les Phénix, encore dans le trouble, concédaient une pénalité mais sans conséquence néfaste à la marque. Dick et Hanes avaient tour à tour de grosses opportunités, mais Neumann sortait le grand jeu à chaque fois. Les débats étaient équilibrés dans la suite du tiers, le jeu allait d’un camp à l’autre, les deux gardiens faisaient échec aux tentatives qui se présentaient à eux. A 15’28, une nouvelle supériorité se présentait aux Vipers, mais le box-play rémois faisait honneur à son rang et tuait cette pénalité. Puis Montpellier se faisait une petite chaleur suite à une aventure de Marton derrière ses cages, mais celui-ci revenait à temps pour empêcher Vrielynck de marquer. Malgré un jeu rapide et alerte des deux cotés, les deux formations atteignaient le repos réglementaire sur cette égalité à la marque (1-1).
De retour sur le glaçon, les Phénix repartaient sur le même tempo qu’en début de match. Et l’histoire se plaisait à se répéter aussi, quand suite à une entrée de zone des Frères Sax, Vrielynck se retrouvaient en position idéale et déjouait Marton d’un tir précis en lucarne (2-1, 21’23).
Christine Mussier (Archives)
Mais comme au premier tiers, Montpellier n’était pas décidé à lâcher prise. Et à peine cinq minutes après le but rémois, Vernikov mettait à profit un service du docteur Malcek pour l’égalisation (2-2, 26’03).
Une nouvelle fois tout était à refaire pour les Phénix, qui n’avaient pas savouré longtemps leur avantage. Les débats étaient toujours aussi équilibrés et les chances de marquer étaient rares dans cette période. Et quand Hanes s’échappait seul sur l’aile, Neumann sortait l’arrêt pour préserver le score de parité. Pareil, quand sur une relance rémoise plein axe, Dick interceptait la rondelle mais trouvait sur sa route le cerbère slovaque, au grand soulagement de la défensive des Phénix. Dans un match jusque là physique mais correct, un fait de match allait jouer comme un tournant dans la partie. Suite à une mise en échec illicite sur Allard, F.Sabatier était contraint de regagner prématurément les vestiaires et les Phénix se retrouvaient en infériorité pendant cinq minutes (37’50). Heureusement la pénalité allait débordée sur la troisième période, offrant un peu de répits aux rémois. Jusqu’à la sirène, l’attaque massive des Vipers restait en panne, Reims gérant parfaitement l’infériorité.
Jérôme Verger (Archives)
Le dernier débutait donc sur une égalité, montrant que le match était serré et que les Phénix valaient mieux que ce que montrait l’écart entre les deux formations au classement. Tout restait à faire dans ce tiers. Et en premier lieu, Reims devait s’atteler à tuer le restant de la prison de F.Sabatier, ce que les Phénix réussissaient à faire sans soucis. Les débats devenaient tendus et le corps arbitral de sévir, pas toujours à propos. Personne ne mettait à profit les supériorités qui se présentaient et le résultat du match était encore indécis à dix minutes du terme. C’était pourtant le moment choisi par les Vipers pour s’emparer du commandement du match. Suite à un cafouillage devant la cage rémoise, le palet ressortait par chance sur le coté et Fornaguera n’avait plus qu’à pousser dans le but ouvert (2-3, 50’05).
Sur l’action les visiteurs avaient eu ce petit coup de pouce du destin, qui fait basculer les matchs indécis. Bien décidés à réagir, les Phénix jetaient leur dernière force dans la bataille mais les pénalités et Marton venaient entraver leurs intentions. Une dernière pénalité rémoise à deux minutes du terme scellait l’issu du match en faveur des Vipers, bien heureux de remporter une victoire importante, face à des Phénix courageux mais payant au prix fort leurs erreurs.
Malgré un match sérieux et plein d’envie, Reims s’inclinait une nouvelle fois. De son côté, Montpellier réalisait une bonne opération malgré un match en demi teinte et s’emparait de la 5ème place au classement. Prochaine étape pour Reims, avec un déplacement corsé à Caen avec l’intention d’échapper au « traquenard » chez les hommes de Dostal.