Mais même en effectif réduit, Viry attaquait le match avec fougue. Trop peut être au gout du corps arbitral qui sanctionnait les Jets rapidement (00’54), mais les gros canons rémois restaient muets sur la supériorité. Les débats restaient animés en ce début de partie, mais peu d’occasions chaudes étaient à notés.

Christine Mussier (Archives)

Et c’étaient les Jets les premiers à se signaler à la 7ème, Kodyjasz profitant d’une descente à deux contre un pour s’en aller défier Neumann, mais le portier slovaque avait le dernier mot. Cette alerte sur leur but, ne semblait pas réveiller les rémois qui s’étaient procuré que peu d’occasions face à Marcon jusque là. Et ce n’était pas l’arrêt de jeu, en raison d’un joueur virois non inscrit sur la feuille de match qui allait changer la donne. Viry continuait à jouer crânement les coups et trouvait récompense à la 9ème, quand Kodyjasz remportait son face à face avec Neumann (0-1, 08’17).
Ce but semblait piqué au vif les locaux, qui dans la foulée sonnaient la révolte par Vrielynck, mais ce dernier voyait le cadre se dérober de quelques centimètres. Les Phénix continuaient à bourdonner en zone offensive et sur un service de Sokolov, Delaunois remettait les deux équipes à égalité (1-1, 09’14). Lancés par ce but, les Phénix prenaient enfin le contrôle du match. Et sur une supériorité qui faisait suite à une prison de Litim, l’attaque massive rémoise faisait parler la poudre. Tomas Sax s’échappait sur l’aile et décochait un puissant lancer qui faisait mouche (2-1, 12’41).
Subissant le rythme des locaux, les Jets n’avaient d’autre solution que de se mettre à la faute. Si les visiteurs s’en sortaient sans dommage sur une nouvelle infériorité à 14’23, une double en fin de période allait permettre à F.Sabatier d’aggraver la marque après un raid solitaire (3-1, 19’13).

Plus rien ne bougeait jusque là sirène et les locaux de regagner les vestiaires avec cet avantage de deux unités.

A la reprise les Phénix étaient bien décidés à faire fructifier leur avance au tableau d’affichage et à enlever tout suspens au match. Suite à une entrée de zone bien négociée par Delaunois, Sokolov servait au 2ème poteau Vrielynck, dont la reprise ne laissait aucune chance à Macon (4-1, 23’49).
Les rémois continuaient leur festival et deux minutes plus tard, Terrenoire, au terme d’un numéro en solo, inscrivait le cinquième but rémois (5-1, 25’44).
Le match devenait décousu et Litim profitait d’un relâchement de la défense rémoise pour venir adoucir la note (5-2, 29’04). Les Jets n’ayant plus rien à espérer dans ce match, faisaient preuve d’une certaine frustration voir nervosité, qui voyait Kerneis regagner les vestiaires avant l’heure et Reims bénéficier d’un nouvel avantage numérique (30’24). Et presque automatiquement, Vesely ne se faisait pas prier pour inscrire le sixième but rémois d’un tir à ras glace (6-2, 30’52).
La nervosité n’était pas retombée du côté des visiteurs, puisque deux nouveaux meetings houleux étaient à signaler à 31’12 et 32’38, mais cela ne changeait rien au score par la suite. Le seul fait marquant de cette fin de tiers, était le slalom de Ledoux dans la défensive rémoise, qui concluait son raid par un but (6-3, 38’19).
Les Jets avaient une nouvelle occasion dans les derniers instants, mais Neumann faisait bonne garde et préservait l’avance des siens à la sirène.

A la reprise du dernier tiers de la saison, on assistait toujours à des débats tendus et les pénalités se succédaient de part et d’autres. Seule une réalisation de Lukas Sax en supériorité, venait égayer un peu ce match (7-3, 45’50).
Par la suite peu d’actions dangereuses étaient à signaler, mauvais coups et pénalités prenant le dessus sur le reste. En toute fin de match Vrielynck sur une action en deux temps (8-3, 54’29) et Tomas Sax (9-3, 57’28) donnaient plus d’ampleur au score et permettaient de conclure cette rencontre de belle manière.

Dans une rencontre dénuée d’enjeux, les Rémois avaient su faire leur job et plaisir à leurs partisans en inscrivant neuf buts. Les Phénix clôturaient ainsi la saison 2008-2009 par un troisième succès consécutif, qui leur permettait de finir à la 10ème place au classement final à seulement 3 points des play-offs…