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De la force de caractère
 | | Photo : Francis Larrède | |
La victoire est capitale pour les Français Volants, s’ils ne veulent pas rentrer bredouilles à Paris, et espérer par le jeu du goal average une hypothétique deuxième place synonyme de qualification en D2.
En ce qui concerne l’étonnante équipe de Vanoise, vouée par tous au dernier rang de la classe, qui a su rebondir après sa « glissade » du premier soir et offrir au public de la barre, lors de son deuxième match un jeu vif et efficace, l’objectif d’accession à la D2 passe par une victoire ou un nul contre les Volants (en prenant l’hypothèse d’une victoire des Angloys sur Toulon).
1er tiers : Deux équipes qui s’observent :
Ce sont les Français Volants qui déclenchent les hostilités, avec un premier lancer bien capté par Tomas Cholinsky, et une offensive très présente déclenchant deux pénalités de 2’contre leurs adversaires (à 2’09 et 2’43), occasionnant donc une supériorité à 5 contre 3.
Logiquement, à 3’00 (et non pas 3’’), Alexis Lamey assisté de Fréderick Brodin marque le premier but pour les Parisiens ; une véritable douche froide pour les savoyards, mais un plaisir énorme pour les supporters des « Roses » qui s’étaient déplacés pour l’occasion.
L’équipe des Alpes semble quelques peu sonnée et a du mal à recouvrer ses esprits, elle balbutie son hockey, et on ne reconnaît pas la belle équipe de la veille…. Patience, patience… la sagesse du savoyard saura reprendre le dessus et petit à petit le jeu se remet en place ;
à 8’14, sur une montée devenue légendaire de Mathieu Cyr, Antony Baetz vient crucifier l’excellent gardien des Volants Johan Backo pour remettre les deux équipes à égalité.
Il semble que chacun soit unanime : il faut arriver au repos en tête ; une pluie de pénalités va tomber sur les joueurs et notamment sur les Parisiens (8’46, 12’51,12’55,19’05) ; mais Vanoise (pénalisé une seule fois à 14’25), ne saura pas profiter de l’aubaine, vendangeant même par deux fois des occasions de but (l’une vers 9’30 par Antony Baetz sur Passe de Cyr, l’autre à 12’30 sur un tir de pénalité joué par « Jon » Pastore et brillamment arrêté par Backo, étincelant en ces deux occasions. Le physique est là, témoins des body check terribles, mais les Savoyards ne vont-ils pas regretter ces occasions perdues ?….. Surtout qu’à 15’12 sera justement refusé un but aux joueurs de la Capitale « pour passe à la main ».
Le tiers se termine sur ce score de parité 1/1 pénalités Français Volants 8’ Vanoise 6’
2ème tiers : A toi, à moi :
Le match est serré, et le jeu haché par de nombreuses pénalités ; il faut attendre 25’36 pour voir Mathieu Cyr (assisté de Bjornberg) sur une de ses montées magiques, se retrouver face à Backo et glisser le palet dans un trou de souris en direction de la lucarne gauche…. Quel joueur !....jamais vaincu, si d’aventure il perd le palet, il sera le premier pour essayer de le récupérer ( il est à noter que juste avant ce but il avait échoué devant la cage du gardien parisien).
Va s’engager un échange de politesses entre les deux équipes qui vont aller d’égalité en avantage pour Vanoise jusqu’à la fin de la période :
A 27’25, Charles André Outin, assisté de Mazzone, permet à son équipe d’égaliser
A 28’45, but de Pastore, assisté de Chris Affinati et Dylan Mounier Janot, permettant aux savoyards de reprendre l’avantage au score.
Un temps pour souffler, et à l’occasion d’une supériorité numérique (faute de Chardon à 33’02 et non pas à 23’02), à 33’53 le n° 19 des « Roses » Nicolas Gosset ira battre Tomas Cholinsky et remettra son équipe au niveau des Bouquetins. La lutte est rude et les pénalités continuent à tomber « crosse haute », « charge contre la bande », aucune équipe ne veut lâcher et le deuxième tiers se termine à nouveau à égalité 3/3 pénalités Français Volants 8’ Vanoise 6’
3ème tiers : Tiers vierge :
Les équipes sont proches, et la fatigue commence à prendre le dessus de part et d’autre ; moins précis dans leurs gestes défensifs, les joueurs vont écoper de multiples pénalités (6’ pour Vanoise, et 20’ contre les Volants dont 10’ pour méconduite à Julien Boulet)
Il faut une victoire à 3 pts pour les Parisiens pour garder l’espoir, alors qu’un nul devrait suffire aux savoyards ; ce sera donc Jean Yves Brodin qui demandera un temps mort à 57’16.
Mais rien n’en sortira(si ce n’est un « Ting »,tir sur le poteau de Brodin, mais sans son « clang » qui aurait été synonyme de victoire pour les Volants), et la période se terminera sur ce score de parité plus que favorable à Vanoise (on voit d’ailleurs à la mine réjouie des joueurs savoyards qu’ils ont déjà fait leur compte ……).
Score 3/3
 | | Photo : Francis Larrède | |
Prolongation : la délivrance :
Habituellement à 4 contre 4, cet « over time » va débuter à 3 contre 3, vues les pénalités distribuées en fin de dernier tiers et ce au moins jusqu’à 60’48 et le retour de Bjornberg sur le glaçon. Rien ne se passe jusqu’au retour à la normale à 62’54, si ce n’est un va et vient infernal d’un but à l’autre. Une nouvelle fois la discipline de Vanoise va payer ; en effet les joueurs du Président Dupont sont restés maîtres de leurs nerfs, à l’inverse de leurs adversaires qui écopent coup sur coup à 62’15 d’une pénalité de 10’ pour méconduite à l’ encontre de Frédérick Brodin et de 2’ pour retenir pour Gosset.
La fougue savoyarde va faire le reste et à 66’07 Christopher Affinati l’américain des Alpes assisté de « Nyny » Baetz, donne la victoire à son équipe en récupérant un slap monstrueux de Tanguy Chardon.
Vanoise gagne le match 3/4 pénalités Français Volants 12’ Vanoise 0’
Explosion de joie sur le banc de Vanoise, et sur la glace une chenille est improvisée pour fêter la place de Vice Champion de France et la qualification en D2…. Rien d’assuré bien sûr car une victoire de Toulon sur Anglet est toujours possible…..mais on a senti cette équipe d’Anglet si mature, si sûre d’elle, que rien ne parait pouvoir la faire varier de son cap.
30 ans après son titre Vanoise rejoint la D2 (depuis Anglet a battu Toulon 13/2),
et comme me le disait Fabien Trinquet (le défenseur blessé au premier match) : « Voyage à vide, ruine l’entreprise »
« On voulait suivre un vieux dicton savoyard , alors on est parti de Savoie avec plein d’espoir, on a glané un maximum de souvenirs dans cette magnifique région, et on repart avec une belle coupe, une acromio en mauvais état, un doigt explosé par un ballon de rugby et surtout un billet pour la D2 l’année prochaine » Pas mal non ????
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