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Hockey sur glace - Tribune libre de Tristan Alric
Hockey sur glace - 108 / ADIEU CLAUDE VERRET, TU ÉTAIS SI « MAGIC » !
 
L’annonce du décès de l’ancien capitaine de Rouen au mois de mars a été un choc. Tristan Alric, créateur de la Coupe Magnus, explique en détail la brillante carrière de ce sympathique et talentueux canadien qui a marqué l’histoire du hockey sur glace en France mais aussi en Suisse.
 
 
 
Tribune N°108

 
 

ADIEU CLAUDE VERRET, TU ÉTAIS SI « MAGIC » !
 


Au moment même où l’équipe de Rouen venait d’être écartée des demi-finales de la Ligue Synerglace Magnus pour la première fois depuis dix ans et que le tandem formé par le président Thierry Chaix et le manager Guy Fournier a confirmé son départ, c’est une annonce beaucoup plus douloureuse qui a plongé les Dragons de la Seine-Maritime dans une infinie tristesse. En effet, le 13 mars dernier, nous avons appris le décès de Claude Verret à l’âge de 61 ans, à la suite d’une longue maladie.
Comme de nombreux observateurs du hockey sur glace français, j’ai été profondément ému par la disparition prématurée de ce joueur si sympathique que j’admirais beaucoup.
Mon respect envers Claude Verret était tel que dans le Tome 1 de mon livre intitulé « Les stars du hockey français », publié en 2009 en collaboration avec la FFHG, j’avais volontairement inclus la biographie de l’ancien capitaine de Rouen car elle me paraissait évidente et amplement méritée.
Voici le petit texte que j’avais écrit en préambule pour dresser le portrait du regretté Claude Verret : « S’il fallait faire un classement des meilleurs hockeyeurs étrangers ayant évolué en France, nul doute que Claude Verret serait parmi les tout premiers. Ce renfort canadien très talentueux a fortement marqué tous les esprits lors de son passage en France. Fait assez rare pour être souligné, les supporters adverses applaudissaient souvent ses actions de jeu spectaculaires pour saluer tout simplement les prouesses d’un véritable artiste. Il est vrai que la personnalité très attachante de ce joueur au gabarit plutôt modeste (1,77 mètre pour 78 kilos) ralliait également tous les suffrages. »

Effectivement, l’annonce de la disparition de Claude Verret a suscité un émoi unanime parmi les anciens hockeyeurs français de sa génération qui l’ont côtoyé ou affronté car ils avaient un très grand respect et de l’admiration pour le célèbre numéro 11 des Dragons de Rouen. Son décès inattendu a suscité des réactions attristées non seulement en France, mais aussi en Suisse car ce canadien inoubliable prolongea et amplifia sa brillante carrière de hockeyeur dans ce pays frontalier où il avait effectué un premier passage très furtif pour jouer les play-offs avec Kloten en 1987 avant son arrivée en France.
Après avoir quitté Rouen six ans plus tard Claude Verret joua successivement d’abord pendant deux saisons avec le club de Lausanne puis ensuite au Genève-Servette, avant de revenir à nouveau prêter main forte pendant deux saisons à Lausanne où le célèbre numéro 28 finira sa carrière en portant le brassard de capitaine la dernière année.
Ce fut l’occasion pour Claude Verret de continuer à s’illustrer (avant de prendre sa retraite en 2000) au milieu d’un superbe trio de « mercenaires » composé de l’ex-défenseur tricolore Serge Poudrier et de l’attaquant russe Slava Bykov. Une fin de carrière effectuée sous la direction d’un autre ancien Tricolore, Benoît Laporte, qui avait été le coéquipier de Claude Verret à Rouen.


LA GRANDE VEDETTE DES « ANNÉES DRAGONS »


Mais avant son départ en Suisse Claude Verret a donc joué pendant six saisons consécutives à Rouen où son talent éclata au grand jour au point d’être rapidement surnommé « Magic » par ses admirateurs. Devenu un des acteurs principaux des fameuses « années dragons », ce sympathique canadien, qui avait à la fois une élégance de patinage, un sens du but inné et une étonnante capacité d’anticipation dans le jeu, marqua l’histoire du championnat de France en remportant avec ses coéquipiers rouennais la Coupe Magnus à quatre reprises (1990, 1992, 1993, 1994).
C’était le début de la grande épopée du club de Rouen dans l’élite du hockey français. Par ailleurs, Claude Verret remporta à titre individuel le trophée du meilleur compteur de la Ligue Magnus en 1993, mais aussi le trophée du joueur le plus fair-play à quatre reprises (1990, 1991, 1992, 1993) car ce dernier avait un comportement exemplaire. Enfin, il disputa également avec l’équipe de Rouen deux grandes finales de la Coupe d’Europe organisées à deux reprises à Düsseldorf en Allemagne en 1992 et en 1993.
Comme plusieurs supporters le confièrent à l’époque, son départ en 1994 fut vécu comme un « drame » sportif dans la ville aux cent clochers.
Ce fut un crève-cœur également pour son coéquipier et grand ami Franck Pajonkowski avec qui il continua à entretenir après son départ une fidèle et étroite relation amicale. Claude Verret confia en 2011 : « Avec mon épouse, nous sommes parrain et marraine de Tom, le fils de Franck et Sylvie, car nos deux amis sont vraiment de très bonnes personnes. D’ailleurs leur fils joue au hockey à Québec. Vous voyez, malgré mon départ, j’ai toujours gardé des attaches et un œil sur le championnat de France comme celui de Suisse. »

L’ancien journaliste-reporter du Paris-Normandie Roger Biot, émerveillé par les prouesses de ce renfort canadien à l’accent québécois de Beauport, me parlait très souvent des performances de Claude Verret lors de nos conversations téléphoniques. Le regretté Roger, qui lui avait décerné au nom de la presse régionale un « palet d’or » en 1991, écrivit à son sujet dans son célèbre livre intitulé « Les Années Dragons » un éloge bien mérité.
« Claude Verret avait tous les dons : la personnalité, la prestance, la technique et la tactique. De plus, c’était un altruiste qui n’hésitait pas à sacrifier son propre rayonnement pour celui de son équipe. Combien de fois fut-il mis à contribution par l’entraineur-joueur Larry Huras pour reprendre en main une ligne qui battait de l’aile ! Combien de palets l’envoya-t-on gratter dans les coins au lieu de le laisser s’exprimer en pleine lumière ! Combien de passes donna-t-il comme autant de buts tout faits qui ne furent jamais transformées ! Combien de buts pouvait-il réussir et qu’il préféra faire marquer par un autre ! Oui, vraiment, jamais, mis à part Christian Pouget, on n’aura vu pareil joueur évoluer à l’époque dans un championnat français. Les entraîneurs nationaux Kjell Larsson et Juhanni Tamminen ont regretté de n’avoir jamais pu l’utiliser en équipe de France. Il aurait sans doute obtenu facilement la double nationalité. Il le souhaitait. Pourquoi cela ne se fit-il pas ? Mystère. »
 


Luc Tardif accueillant Claude Verret à Rouen lors de son arrivée.



GUY FOURNIER ET LARRY HURAS ADMIRATIFS


Ayant profité de son début de séjour à Rouen pour épouser Marie-Claude, son amie d’enfance, qui mit au monde en France deux enfants (Emy et Antony), Claude Verret fut d’abord l’un des célèbres renforts étrangers des Dragons avec André Saint-Laurent puis avec le défenseur Dave Randall notamment.
Guy Fournier, le manager général de Rouen, qui a décidé de se retirer après 26 ans de loyaux services, m’avait confié à l’époque dans mon livre : « Claude Verret, c’était le talent pur. Il avait une personnalité discrète mais il était aussi un pince-sans-rire. Ce fut un gars irréprochable et très travailleur. En tant que capitaine, il ne s’est jamais énervé envers les arbitres. De plus, il était toujours à l’heure et très aimable. Et puis, pendant les matchs, il nous donnait souvent des « caviars ». Lorsqu’il avait le palet, il arrivait à le faire passer comme par magie entre les crosses et les poteaux. Je me souviens aussi d’un truc marrant : Claude réussissait toujours la même feinte dans la lucarne droite lorsqu’il effectuait un break où lorsqu’il tirait un penalty. Curieusement, il trompait à chaque fois les gardiens adverses avec le même coup ! »

Larry Huras, qui fut son coéquipier et entraîneur pendant son séjour en France, me fit également l’éloge de son joker canadien lors de l’écriture de sa biographie : « Claude Verret était pour moi un porte-bonheur. Tous les titres que j’ai gagnés comme coach, en France ou en Suisse, l’ont été alors que Claude était présent dans mon équipe. Claude Verret était un vrai professionnel. C’était aussi un ami. J’ai joué avec lui, je l’ai dirigé, et il n’a jamais cessé de m’étonner ! Avant un tournoi final du club de Zurich, alors que ça faisait un mois et demi que Claude jouait uniquement pour le plaisir dans une ligue de garage au Québec, il a accepté de revenir en Suisse à ma demande. C’est la marque d’un génie que d’accepter un tel challenge. Au bout de dix jours seulement, jouer à ce niveau-là, ce fut incroyable ! J’avais beaucoup de respect pour lui car malgré ses 37 ans, j’ai pu l’utiliser souvent durant le carré final. J’ai coaché certains joueurs qui étaient déjà vieux à 24 ans ! En revanche Claude a su rester jeune d’esprit, se maintenir en forme et s’entraîner comme un vrai professionnel. Il a eu l’opportunité de venir avec nous pour faire cet extra et il a bien fait puisque nous avons gagné avec lui la Coupe Continentale ! »
 


Claude Verret entouré par Thierry Chaix à gauche et Franck Pajonkowski à droite.

 
 
C’ÉTAIT LA STAR DES PREMIERS TITRES DE ROUEN




Dans l’équipe rouennaise qui fut sacrée championne de France pour la première fois de son histoire en 1990, Claude Verret avait des équipiers qui formaient un savant mélange de sang neuf et de joueurs expérimentés avec notamment le gardien Petri Ylonen, les défenseurs Denis Perez, Eric Calder, Larry Huras, Steve Woodburn et Dave Randall, ainsi que les attaquants Thierry Chaix, Guy Fournier, Benoît Laporte, Franck Pajonkowski, Patrice Fleutot, Patrick Daley, Erik Damy ou encore Luc Tardif, le président actuel de l’IIHF qui était revenu après une courte escapade à Caen. Viendront ensuite d’autres renforts remarquables à Rouen à l’image des défenseurs Serge Poudrier et Stéphane Botteri, de l’attaquant Franck Saunier élu meilleur joueur français ou encore de Michaël Babin qui fut élu meilleur espoir du championnat.

A l’époque, tous ces joueurs étaient les grandes vedettes du hockey sur glace français alors que le professionnalisme de l’ancienne « Nationale 1 » était encore en gestation.

Comme on l’imagine, tous les célèbres hockeyeurs que je viens de citer ont été très choqués et bouleversés en apprenant le décès inattendu de Claude Verret car c’était un coéquipier modèle qu’ils admiraient. Claude Verret, natif de Lachine (un arrondissement de Montréal), faisait l’unanimité car il avait une personnalité très attachante et une aura incontestable qui ne laissaient personne indifférent.





 
IL FUT PRÊTÉ COMME JOKER DE LUXE PROVISOIRE


Pour l’anecdote, au mois de novembre 1993, après son élimination en Coupe d’Europe, le club de Rouen fit sensation en acceptant de prêter momentanément Claude Veret, son célèbre numéro 11, au club de Lausanne en Suisse car les « Lions » helvétiques cherchaient à ce moment-là un joker susceptible de les aider à accéder dans la Ligue Nationale A. L’avocat du club de Rouen mit cependant comme condition expresse à ce « dépannage » que Claude Verret soit de retour rapidement en France pour disputer les séries finales du championnat. Ce qui permit à Claude Verret de remporter la Coupe Magnus pour la quatrième fois.
Ainsi, le club normand fit-il pendant ce laps de temps l’économie d’un salaire important tandis que « Magic » y trouva lui aussi son compte…en francs suisses. Les dirigeants de Lausanne ne regrettèrent pas cette « location » momentanée qui fut très médiatisée puisque Claude Verret aida l’équipe entraînée par Jean Lussier à se qualifier pour les play-offs et elle n’échoua que de très peu pour le titre de la Ligue Nationale B. Claude Verret reprit donc comme prévu par la suite la route vers Rouen et le leadership de son équipe après avoir laissé provisoirement le capitanat à son coéquipier Pierrick Maïa, l’excellent international tricolore, originaire de Caen, qui porta le maillot des « Dragons » pendant treize ans.

 
SES DÉBUTS AU CANADA AVAIENT ÉTÉ TRÈS REMARQUÉS


L’annonce du décès de Claude Verret a également suscité beaucoup d’émoi au Canada où le journal Le Soleil a immédiatement réagi après l’annonce de sa disparition en publiant un article très élogieux écris par le journaliste québécois Mickaël Lalancette qui choisit comme beau titre lyrique : « Des mains en or qui ne sont plus ».
Il faut savoir que Claude Verret n’était pas un inconnu avant son arrivée en France. En effet, il fut repêché en 1980 par les Draveurs de Trois-Rivières dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec. Lors de sa première saison avec l’équipe de Trois-Rivières (1980-1981), il remporta le « Trophée Michel Bergeron » remis à la meilleure recrue du circuit ainsi que le « Trophée Frank Selke » pour récompenser le plus gentilhomme, autrement dit le joueur le plus fair-play.
Durant la saison suivante (1981-1982), il remporta aussi le championnat des compteurs, ce qui lui valut de recevoir le « Trophée Jean-Béliveau ». Inutile de dire qu’avec un début de carrière aussi tonitruant personne n’avait oublié le nom de Claude Verret dans son pays d’origine.
L’ancien défenseur des Remparts de Québec Jean Gagnon, qui fit ensuite une longue carrière en Suisse (Fribourg, Martigny, Lausanne, Genève, Sierre, Villars) s’entraînait avec Claude Verret durant l’été pendant plusieurs années au Canada. C’est Jean Gagnon qui l’avait convaincu, pendant son séjour en Suisse de rallier les rangs du club de Lausanne. Ami proche de Claude Verret, il déclara à l’annonce de sa mort : « S’il avait été plus grand et plus gros, il aurait joué plus longtemps dans la Ligue nationale. »

 
IL POURSUIVIT SA PROGRESSION AUX ÉTATS-UNIS


En effet, il faut rappeler qu’en 1982 Claude Verret participa au repêchage d'entrée dans la NHL et il fut choisi par le célébre club des Sabres de Buffalo en huitième ronde au 163e rang.
Il joua quelques matchs dans la Ligue Nationale de Hockey avec les « Sabres », une franchise située dans l’état de New York mais il passa le plus clair de son début de carrière dans la Ligue américaine de hockey avec le club réserve des « Americans de Rochester » situé dans l'ouest de cet état. Un championnat difficile car très concurrentiel dans lequel Claude Verret se distingua puisque pendant la saison 1983-1984, il remporta le « Trophée Dudley (Red) Garrett », qui récompense la meilleure recrue du circuit.
Son brillant parcours aux USA ne s’arrêta pas là puisqu’en 1987, Claude Verret a réussi la performance de remporter avec son équipe des « Americans » la fameuse Coupe Calder (victoire 4-3 contre les Canadiens de Sherbrooke) qui est le trophée attribué chaque saison au champion de la Ligue américaine de hockey.
Après son retour définitif d’Europe, Claude Verret a été par ailleurs intronisé au Temple de la Renommée de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ) en 2005. Le Tournoi international (M11-M13) de Beauport a été aussi rebaptisé à son nom. Quant à son fils, Anthony Verret (32 ans aujourd’hui), il fut un ancien membre du « Blizzard » du Séminaire Saint-François, des « Huskies » de Rouyn-Noranda, du « Phoenix » de Sherbrooke et des « Remparts » de Québec dans le junior canadien. Il a évolué également pendant quelques saisons avec les « Patriotes » de l’Université de Trois-Rivières. Enfin, il fut recruté par le club canadien surnommé curieusement « Cool FM 103,5 » de Saint-Georges-de Beauce dans la Ligue nord-américaine de hockey où il dispute actuellement sa sixième saison consécutive.

 
NOMBREUX HOMMAGES EN SUISSE ET EN FRANCE


Je vais clôturer cette Tribune en forme d’hommage avec d’abord ce communiqué du club suisse de Genève-Servette qui pleure également la disparition de son ancien joueur en expliquant : « Claude Verret était le rayon de lumière qui traversait la pénombre des saisons difficiles du GSHC à cette époque. L’équipe avait dû passer par le tour de relégation et notre renfort canadien avait été l’un des grands artisans du sauvetage. En 91 matchs en Grenat, Claude Verret a inscrit 60 buts et 108 passes. »
Le club de Lausanne a rendu également un hommage à Claude Verret car en 1993, il est rapidement devenu la coqueluche des supporters du LHC qui ont adoré le talent d’un artiste « qui avait le don de rendre une rondelle intelligente » comme le dira joliment son ami Jean Gagnon.
Son ancien coéquipier, Beat Kindler a souligné également la classe du personnage : « Claude Verret, c’était le Canadien gentleman. Il était toujours calme et avait une efficacité folle devant les buts. C’était un magicien de la glace. Dans le vestiaire, il était discret. Mais quand il disait quelque chose, les autres l’écoutaient. Son avis comptait beaucoup. »

Après l’annonce de la disparition de Claude Verret le journal suisse Le Matin publia un compte-rendu d’un match dans lequel l’annonce de la mort de Claude Verret a provoqué un événement très émouvant à la vingt-huitième minute de jeu (l’ancien numéro 28 de Verret) pour saluer la mémoire du disparu : « A ce moment du premier acte des quarts de finale des play-offs de National League entre le Lausanne HC et les Langnau Tigers (4-3), tout à coup les chants cessent. Les spectateurs des places assises de la Vaudoise aréna se lèvent et l'ensemble du public s'unit pour rendre un vibrant hommage à Claude Verret. Les applaudissements se prolongent durant de longues secondes, le visage du Canadien apparaît sur le grand tableau d’affichage suspendu au plafond de la patinoire lausannoise et les supporters de la Section Ouest déploient une banderole à l'attention de son ancien chouchou alors porteur du numéro 28 avec ces mots : « Étoile éternelle du chaudron de Malley, repose en paix Claudinho ! »

Quant aux anciens supporters du Rouen Hockey Club (nom de l'époque), dès l’annonce de la disparition de l’inoubliable renfort canadien, ils ont publié spontanément un communiqué en forme d’hommage car ils se souviendront à jamais du passage de la « comète » Claude Verret comme l’a écrit l’un d’entre eux.
« Il restera à jamais dans la mémoire du club en ayant été le premier capitaine rouennais à soulever la Coupe Magnus, c'était lors de la saison 1989-1990 à Grenoble. Son élégance, son talent, sa vision du jeu, sa gentillesse resteront gravées dans ma mémoire, moi qui l'ai connu, qui l'ai vu jouer et qui était du voyage lors de ce premier titre historique. Il avait toujours un mot aimable pour les supporters, toujours disponible pour répondre à nos questions. Claude, tu resteras à tout jamais le premier. Merci pour tout capitaine Verret. »
Je reprends bien sûr à mon compte la dernière phrase de ce supporter. Le site Hockey Hebdo et moi-même pensons très fort à sa famille, à ses proches ainsi qu’à tous ses amis amoureux du hockey sur glace. Adieu Claude Verret, comment pourrait-on t’oublier ? Tu étais simplement « Magic » !


 




Depuis plus de quarante ans Tristan Alric a été l’acteur et le témoin privilégié de l’évolution du hockey sur glace en France. D’abord comme joueur puis comme arbitre. Ensuite, en devenant le journaliste spécialiste du hockey sur glace dans le quotidien sportif L’Equipe pendant plus de vingt ans. Auteur de nombreux livres et d’une récente encyclopédie qui font référence, Tristan Alric a marqué également l’histoire du hockey français en étant le créateur de la Coupe Magnus et des divers trophées individuels. Avec un tel parcours, il est donc bien placé pour avoir une analyse pertinente sur notre sport favori. Le site Hockey Hebdo est donc heureux de lui permettre de s’exprimer régulièrement dans cette rubrique.
 



 
 
 
Lieu : Media Sports LoisirsChroniqueur : Tristan Alric
Posté par Christian Simon le 27/03/2025 à 11:00
 
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