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Hockey sur glace - Tribune libre de Tristan Alric
Hockey sur glace - 6 / HOCKEY ET MEDIAS : LA FIN DE L’IDYLLE ?
 
Depuis plus de quarante ans Tristan Alric a été l’acteur et le témoin privilégié de l’évolution du hockey sur glace en France. D’abord comme joueur puis comme arbitre. Ensuite, en devenant le journaliste spécialiste du hockey sur glace dans le quotidien sportif L’Equipe pendant plus de vingt ans. Auteur de nombreux livres et d’une récente encyclopédie qui font référence, Tristan Alric a marqué également l’histoire du hockey français en étant le créateur de la Coupe Magnus et des divers trophées individuels. Avec un tel parcours, il est donc bien placé pour avoir une analyse pertinente sur notre sport favori. Le site Hockey Hebdo est donc heureux de lui permettre de s’exprimer régulièrement dans cette rubrique.
 
 


Tribune N°6



Je vais vous parler d’un temps que les plus jeunes n’ont pas connu. C’était l’époque que j’appelle « l’âge d’or médiatique » du hockey sur glace français. Il s’est déroulé pendant douze ans, entre 1980 et 1992. Une période faste pendant laquelle notre sport, tout en restant une discipline mineure en France, a malgré tout bénéficié d’une place privilégiée dans les divers médias, que ce soit dans la presse écrite, à la radio ou à la télévision. En effet, lors de ces années, on entendait souvent dire : « Le hockey sur glace est le sport de l’an 2000 ! »
 
Les plus anciens se souviennent des nombreuses diffusions de matches ou de reportages consacrés au hockey à la télévision. Je peux en témoigner pour avoir commenté un grand nombre de ces événements sur les chaînes nationales comme Antenne 2, FR3 et Canal Plus. Par la suite d’autres journalistes ont pris le relais comme Laurent Bellet, Thierry Adam, Nicolas Baillou, David Cozette, Romain Del Bello ou encore Guillaume Claret. Plusieurs hockeyeurs français de renom sont devenus également consultants à la télévision comme Stephan Clout, Jérôme Pourtanel, Pierre Pousse, Jonathan Zwikel, Eddy Ferhi ou encore Philippe Bozon.
 
Les Championnats du monde et les Jeux olympiques furent les grandes occasions pour que nos médias s’intéressent de près au hockey sur glace français. Tout comme certaines finales du championnat de France, les anciens tournois internationaux du Mont-Blanc et d’Anglet, mais également l’éphémère tournoi de Noël qui s’est déroulé au Palais Omnisports de Paris Bercy. A l’époque le hockey était très regardé car il y avait seulement six de chaînes de télévision.
 
Comble du bonheur pour les fans de ce sport, il a même existé pendant un moment une émission régulière consacrée entièrement au hockey sur glace à la télévision qui s’appelait « Crosses et patins ». On a vu également les hockeyeurs du club des Français Volants de Paris être interviewés en direct sur le plateau du journal de 13 heures sur TF1 ! Quant à la radio, une célèbre émission de RMC, baptisée « Forum Sports », fut consacrée pour la première fois de son histoire au hockey sur glace et fut diffusée en direct depuis la station de Saint-Gervais animée par un journaliste très populaire à l’époque, Jean-Louis Morin.
 
Il faut rappeler aussi la grand place que consacrait la presse écrite au hockey sur glace  pendant cette période. Là encore, je peux en témoigner puisque j’ai eu la chance d’être le spécialiste de ce sport dans le journal L’Equipe. L’unique quotidien sportif national me donnait la possibilité d’écrire tous les jours des articles consacrés au hockey. C’était un privilège qui serait inconcevable aujourd’hui ! L’apogée eut lieu pendant les JO d’Albertville en 1992. A cette occasion, des pages entières relataient tous les jours le tournoi olympique de hockey qui se déroulait dans la station de Méribel. C’est à la suite de cette « idylle médiatique », et de la révolution informatique qui arriva peu après, que furent créés deux sites internet privés spécialisés dans le hockey sur glace français : d’abord Hockey Archives en 1998, puis Hockey Hebdo en 2008.  
 
Il ne faut pas oublier de citer aussi le grand soutien que des journaux régionaux ont apporté comme le Dauphiné Libéré, le Courrier Picard, Le Parisien, La Nouvelle République, L’Union ou encore Paris-Normandie qui relataient largement les résultats de leurs clubs locaux de hockey sur glace. L’exemple qui m’a marqué le plus, c’est celui des deux journaux concurrents de la ville d’Epinal : L’Est Républicain et Le Républicain Lorrain. En effet, ils se battaient pour s’attirer les faveurs des lecteurs vosgiens en publiant de nombreux articles sur le club spinalien de hockey qui était très médiatisé à cette époque, grâce notamment à la venue de l’ancien capitaine des Canadiens de Montréal Bob Gainey. Et pourtant l’équipe d’Epinal jouait en Division 1 !
 
Je pourrai ajouter aussi la contribution importante que les stations régionales de FR3 apportaient aussi au hockey sur glace en diffusant parfois en direct des matches du championnat de France disputés par leurs clubs locaux. De nombreux reportages consacrés à la vulgarisation du hockey ont été également diffusés à cette époque par certaines stations régionales de télévision comme le prouvent les archives de l’INA.  
 
Le grand paradoxe, c’est qu’au cours des années 2000 - c’est-à-dire pendant ces vingt dernières années - malgré la multiplication des chaînes de télévision, mais aussi la présence inédite de sept hockeyeurs français dans le circuit nord-américain de la NHL, sans oublier l’avènement d’internet et des réseaux sociaux, la présence du hockey sur glace dans les médias français a pourtant baissé considérablement. Un véritable « décrochage » s’est produit dans les médias alors que, logiquement, tous ces éléments supplémentaires auraient dû permettre au contraire au hockey français de continuer à bénéficier d’une bonne exposition. Or, c’est exactement l’inverse qui s’est produit !
 
Dans une interview, le commentateur de France Télévision Laurent Bellet l’a reconnu en déclarant : « Au cours de ces dernières années le hockey a perdu peu à peu ses parts de marché et il est devenu désormais un sport exotique pour la presse française. » Ce constat est malheureusement la réalité. Notre sport n’a pas su profiter de l’intérêt un peu disproportionné que lui portaient à l’époque les médias. Notamment les chaînes de télévision qui se sont découragées face à un sport trop « amateur » dans le sens péjoratif du terme. Pour prendre un exemple, nos clubs ne respectèrent pas le cahier des charges que l’ancien Comité national de hockey avait pourtant essayé d’imposer, à savoir installer dans nos patinoires des équipements fonctionnels pour accueillir les caméras. Par ailleurs, la critique récurrente faite aux diffuseurs consistait à dire « Le hockey, c’est trop rapide, on ne voit pas le palet sur l’écran ». Ce problème n’a pas pu être résolu en France à cause du manque d’expérience des réalisateurs pour retransmettre le hockey sur glace.  Bref, c’est un crève-cœur pour moi de le constater, mais il faut se rendre à l’évidence : le hockey français s’est aujourd’hui marginalisé dans les médias. Alors, à qui la faute ?
 
A mon avis les raisons sont multiples. D’abord, il y a l’absence de l’équipe de France aux Jeux olympiques d’hiver depuis sa dernière apparition en 2002 à Salt Lake City. Cela va donc faire bientôt vingt ans ! Cette disparition, qui ne cesse de se prolonger lors de cet événement planétaire, a fait un tort énorme au hockey français car il lui a fait perdre l’occasion de faire parler de lui tous les quatre ans et du coup, il a perdu du crédit aux yeux des médias nationaux. D’autant qu’aujourd’hui la France a été reléguée dans la Division 1 mondiale. Autant dire qu’il ne faut pas s’attendre à une amélioration rapide dans ce domaine…
 
Ensuite, il y a le comportement irresponsable de certains anciens dirigeants du hockey français qui n’ont rien trouvé de mieux, par exemple, que de s’affronter au grand jour pendant le fameux tournoi de Noël de Bercy en 1985. Cet événement inédit avait été pourtant organisé à l’initiative de la deuxième chaîne de télévision qui s’appelait encore Antenne 2. A cause d’un conflit entre les Français Volants et plusieurs clubs des Alpes, jaloux de la forte exposition dont bénéficiait le club parisien, Christian Quidet, l’ancien chef des sports d’Antenne 2 a tranché dans le vif. Choqué par les reproches injustes faits à ses journalistes, il a décidé de mettre un terme prématuré au projet ambitieux que sa chaîne avait commencé à mettre en place pour la promotion du hockey sur glace à la télévision. Cet incident retentissant a incontestablement laissé des traces et fut une des nombreuses raisons de ce désamour médiatique pour le hockey car on ne mords pas la main qu’on vous tend !
 
L’autre raison est le grand amateurisme de l’ancienne fédération de tutelle, celle des sports de glace (FFSG), sujette à des scandales à répétition très médiatisés qui ont fait aussi du tort à la belle image dont bénéficiait le hockey dans la presse. Sinon, comment expliquer que, malgré la présence des Tricolores aux JO de Calgary en 1988, vingt ans après les jeux de Grenoble, l’effet de ce retour tant attendu est immédiatement retombé comme un soufflé ? Même chose pour les JO d’hiver d’Albertville de 1992 où la France avait pourtant bénéficié d’une exposition médiatique sans précédent. Malheureusement, après un quart de finale mémorable contre les Etats-Unis, qui fut télévisé en prime-time avec une audience record (4 millions de téléspectateurs !), le hockey français n’a rien trouvé de mieux que d’étaler à nouveau dès le lendemain dans la presse une grave crise qui couvait entre les dirigeants de la FFSG et nos internationaux. Une fois encore ce fut un rendez-vous historique manqué...
 
On ne peut pas dire non plus que la présence de l’équipe de France lors des JO de Lillehammer en 1994, de Nagano en 1998, puis de Salt Lake City en 2002, a permis au hockey sur glace français d’en tirer des bénéfices médiatiques à long terme. Une fois de plus, quand les caméras se sont éteintes, le soufflé est retombé rapidement. De toute évidence le hockey français n’a pas su thésauriser ces occasions et a été coupé dans son élan médiatique.
Beaucoup plus récemment le Mondial organisé en 2017 à Paris, dans lequel on avait mis tant d’espérance, a-t-il tenu enfin toutes ses promesses pour effectuer un nouveau bond en avant ? Je vous laisse la réponse… Alors, comme me la fait dire un jour, avec un gros titre provocateur, un reporter peu scrupuleux du journal Le Monde (qui avait tronqué mon interview en omettant volontairement de publier mes propos positifs), le hockey sur glace français a-t-il manqué tous ses rendez-vous ?
 
Bien sûr que non ! La création d’une fédération autonome en 2006 a été incontestablement un grand pas en avant historique et un point très positif pour notre sport. Tout comme l’installation de son nouveau siège à Cergy-Pontoise. Ayant désormais les mains libres, les nouveaux dirigeants de la FFHG, pour la plupart d’anciens joueurs, ont réussi à mettre en place un cadre enfin plus structuré et présentable. Son service de communication est également beaucoup plus performant dans le cadre interne de notre fédération car ses responsables font un travail remarquable. Mais pour autant, est-ce exagéré de dire que la promotion du hockey sur glace en externe, auprès des divers médias, reste insuffisante ?
 
Malgré les efforts louables de la FFHG, j’ai été très frappé de voir le traitement médiatique si faible dont a bénéficié en France Cristobal Huet lorsqu’il connut d’abord une célébrité incroyable avec les Canadiens de Montréal dans la NHL.  Nos médias ne se sont pas rendu assez compte de l’engouement extraordinaire qu’a suscité la carrière de « Cristo » outre-Atlantique ! Même chose lorsque, en 2010, il fut le premier hockeyeur français de l’histoire à remporter la célèbre Coupe Stanley avec les Blackhawks de Chicago. Pour se dédouaner de ce manque d’enthousiasme des médias français qui ont fait le « minimum syndical », un journaliste m’a rappelé avec cynisme que Cristobal avait été  remplacé par le gardien finlandais Antti Niemi lors des séries finales ce qui rendait son exploit « moins intéressant ». Ce pseudo-spécialiste a oublié un détail, c’est qu’un titre, qui plus est en NHL, se gagne en équipe et que Cristobal avait joué devant la cage de Chicago tout le reste de la saison !
 
Un autre exemple : dans le journal L’Equipe, ce que l’on appelle le « BHV », autrement dit le groupe Basket-Hand-Volley, mentionne toujours ces trois sports d’équipe dans les diverses enquêtes publiées régulièrement dans ce quotidien, mais le hockey sur glace en revanche n’est jamais cité. Même constat dans les radios nationales. Les journalistes de la presse audio parlent toujours du hand, du volley ou du basket mais jamais du hockey sur glace ! C’est une injustice car le hockey attire souvent un plus grand nombre de spectateurs pendant les matches du championnat de France que la plupart de ces trois disciplines ! C’est bien une preuve supplémentaire de cette marginalisation.
 
Alors, pourquoi le hockey est-il désormais ignoré par les médias ? Parce qu’il faut simplement avoir l’humilité de reconnaître que le hockey sur glace reste un sport mineur en France. De plus, l’absence, dans la ville de Paris d’une grande patinoire disponible et d’un club important de hockey (puisque les Français Volants sont retournés dans l’anonymat) explique sans doute aussi l’indifférence de la presse car on connait le parisianisme des médias nationaux qui ont leurs sièges dans la capitale.  Le club de Cergy-Pontoise, qui vient d’être promu dans la Ligue Magnus, pourra-t-il palier à ce manque ? Son éloignement géographique (36 kilomètres) risque de ne pas susciter le même chauvinisme que si les « Jokers » du Val d’Oise étaient implantés au centre de Paris.
 
Quant à la diffusion du hockey sur glace à la télévision, elle a pratiquement disparu. Toutefois, les autres sports d’équipe, comme le hand, le volley et le basket, ne sont pas mieux lotis. Pourtant, certains d’entre eux peuvent se vanter, contrairement au hockey, d’avoir obtenu des titres olympiques ou mondiaux. Les places sont donc chères ! Pour information, en Suisse, la société UPC, qui détient les droits télévisés, a versé récemment 28 millions d’euros au hockey helvétique ! En France, le hockey doit payer s’il veut avoir éventuellement une petite chance d’être diffusé et encore ! On voit avec quelle désinvolture la chaîne L’Equipe 21 a traité notre sport, qui fut parfois remplacé au dernier moment par un tournoi de pétanque ou de tir à l’arc, obligeant la FFHG à prendre ses distances avec ce média qui n’a pas respecté son contrat.
 
Un réalisateur TV explique qu’il manque, selon lui, un championnat de hockey assez spectaculaire pour justifier une retransmission régulière. A la télé, uniquement pour financer la technique, le dispositif pour un match de hockey a été revu à la baisse pour revenir à 18 000 euros par match avec un dispositif technique « bas de gamme ». Du coup, les audiences ont stagné. Celles de la Ligue Magnus sont arrivées à peine à attirer entre 30 et 40 000 spectateurs et le Mondial de Kosice en 2019 a plafonné à 140 000. Le problème, c’est que le hockey manque de mécènes à l’échelle nationale et aussi un patron de rédaction ou de chaine qui soit passionné pour défendre sa cause.
 
Quant à la solution d’une WebTV, elle est trop réductrice car elle ne s’adresse qu’aux fans et ne touche pas le grand public néophyte. De plus, les nombreux déboires techniques rencontrés dernièrement par le diffuseur Fanseat ont provoqué un grand mécontentement, non seulement des abonnés lésés, mais aussi des clubs qui ont financé une bonne partie du dispositif. La mauvaise qualité des images diffusées est pointée du doigt car parfois on ne voit même pas les actions. Le problème vient de la disparition des cadreurs au profit des caméras automatiques car rien ne remplacera un humain derrière la caméra ! Sans parler des coupures intempestives qui privent parfois du match pendant un long moment. Bref, ce concept reste un pis-aller qui n’est pas encore satisfaisant même si l’idée de départ était très séduisante.
 
Je sais que le constat général que je viens d’énoncer est cruel et démoralisant pour les fans de hockey sur glace. D’autant que sans exposition médiatique, il est plus difficile pour les clubs de hockey de trouver des partenaires financiers car ces derniers cherchent avant tout un retour sur leurs investissements. Pour inverser la tendance et retrouver son pouvoir de séduction dont il a bénéficié jadis auprès des médias, le hockey sur glace français doit impérativement se saisir de l’occasion offerte par les nouvelles patinoires pour se régénérer et surtout changer de méthode afin de se réinventer.
 
Il faut que notre sport soit plus original et surtout qu’il se démarque des autres disciplines pour pouvoir sortir du lot car la concurrence est grande. Le hockey sur glace a la chance d’être le seul à posséder un atout majeur : son grand pouvoir de séduction auprès du public grâce à sa grande vitesse d’exécution et les équipements guerriers de ses joueurs qui ressemblent à des gladiateurs du XXIe siècle. Dans l’arène médiatique le combat s’annonce rude, mais il n’est peut-être pas encore perdu.
Alors, est-ce la fin de l’idylle avec les médias ? Peut-être pas. Toutefois, comme dans un couple amoureux, le hockey sur glace s’est beaucoup trop laissé aller et il a un besoin urgent de ranimer la flamme pour séduire d’avantage ses observateurs. Sans imagination novatrice et une réaction rapide, j’ai bien peur que le divorce avec la presse soit définitivement consommé.

Légende de la photo  : Couverture du magazine L'équipe paru le 16 février 1980
 
 


 
 
Lieu : Média Sports LoisirsChroniqueur : Tristan Alric
Posté par Christian Simon le 21/05/2020 à 11:30
 
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Réactions sur l'article
 
a écritle 18/05/2023 à 11:14  
- Très bon article et bien résumé sur les différentes causes qui ont conduit à cette situation.
- Pour moi le plus gros problème, se sont la réalisation des images qui ne sont pas à la hauteur pour pouvoir suivre un match correctement.
- Les patinoires en France (à part peut-être Grenoble et Rouen) ne sont pas assez hautes pour pouvoir filmer une vision globale du jeu.
- L'éclairage n'est pas bon et pas assez puissant pour les caméras de TV et il y a plein de zones d'ombre.
- Les lignes sur la glace sont souvent mal marquées.
- Au niveau de la réalisation, il n'y a pas assez de caméras pour voir de près le jeu et les ralentis des actions.
- Quand on s'en donne les moyens le hockey passe très bien à la TV exemple, la finale de la coupe de France à Bercy, les championnats du monde, les championnats étrangers.
StephLions69 a écritle 19/10/2020 à 16:58  
Je ne peux que partager votre triste constat et en suis d'autant plus amère que j'ai connu les belles heures que vous évoquez au début de votre article. Mais rappelez-vous, à cette époque, même sport mineur, le hockey obtenait quelques résultats internationaux intéressants ce qui n'est plus le cas. Et même si tout ce que vous avez décrit sur l'amateurisme, pire les comportements parfois stupides des anciens dirigeants n'est que la pure vérité, force est de constater que l'actuelle direction de la fédération ne fait pas mieux, voire pire quand on constate la quasi absence de couverture médiatique de notre sport favori. Pourquoi ces Messieurs n'aurait pas décidé, en lieu et place de se faire payer une patinoire à Cergy, d'investir sur une chaîne de télévision (une web TV) qui aurait pris en charge la production et la retransmission des matchs de hockey (avec abonnement par exemple) et aurait pu, si c'était bien filmé comme en Amérique du nord, donner aux chaînes intéressées les images avant de leur vendre plus tard quand la mayonnaise aurait pris auprès du public. Non vraiment je trouve que là encore notre fédération n'est pas à la hauteur et qu'elle est en partie la cause de ce manque de visibilité. Personne ne l'a entendu se révolter contre le traitement infligé par la chaîne l'équipe (vous savez la chaîne qui adore les milliardaires colériques de moins de 25 ans du foot) à notre sport et son mépris affiché ! Où était elle cette fédération ? Qu'a t'elle fait pour dénoncer ce non respect d'un contrat ? Rien non ?
 
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