- CLUB DE LYON : C’EST UN ENJEU NATIONAL ! -
Ceux qui sont passionnés par le hockey sur glace en France souhaitent de toute évidence que notre sport favori bénéficie d’une meilleure médiatisation. Pour atteindre ce but, tout le monde devrait donc s’émouvoir de l’absence du club de Lyon dans le championnat de la Ligue Magnus depuis maintenant quatre saisons.
Malheureusement, les dirigeants de notre discipline sont retranchés dans leurs fiefs et privilégient le surarmement local sans se soucier du sort qui est réservé à la concurrence. Entièrement focalisés sur leurs propres intérêts, ils commettent à mon avis une erreur stratégique en omettant de faire une analyse plus globale du hockey sur glace français.
Que constate-t-on depuis plusieurs années si on observe le championnat de France élite ? Seulement trois ou quatre grands clubs phares disputent régulièrement la série finale et peu sont capables de pouvoir remporter la Coupe Magnus. En d’autres termes, ce sont toujours les mêmes qui s’imposent. Ces derniers sont certes très méritants et il faut leur rendre hommage de s’être bien structurés et professionnalisés.
Mais la présence à leurs côtés d’une autre métropole encore plus importante comme celle de Lyon serait à mon avis médiatiquement beaucoup plus bénéfique pour le suspense et l’impact médiatique car comme dit le proverbe « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ».
J’incite donc nos dirigeants à se poser une simple question : quel est l’intérêt supérieur du hockey sur glace français dans une compétition professionnelle comme la Ligue Synerglace Magnus qui est la principale « vitrine » de notre sport ?
En effet, je regrette que la ville de Lyon, la troisième en France pour le nombre d’habitants (juste derrière Paris et Marseille), mais la deuxième plus importante agglomération juste derrière la capitale avec 1,5 million d’habitants en totalisant ses 130 communes, soit désormais exclue de notre vitrine sportive.
D’autant que la ville de Lyon possède de surcroit la grande patinoire, « Charlemagne » qui a une capacité de 3500 places assises et 4100 places dans la configuration debout. De plus, elle a une « petite sœur », la patinoire Baraban, située à la limite de Lyon et de Villeurbanne qui peut servir d’appoint.
Je persiste donc à penser que l’absence des « Lions » au plus haut niveau de notre championnat senior élite porte un coup très dur à la promotion du hockey sur glace français.
Car pour ceux qui l’auraient oublié, ou bien l’ignorent, le club de Lyon fait partie depuis très longtemps du patrimoine de notre discipline favorite ! Pour s’en convaincre, je rappelle que le club du Rhône fut créé en 1903 dès le début du siècle dernier dans l’ancienne patinoire du musée Guimet qui fut baptisée à l’époque le « Palais de glace ». Le club de Lyon a donc marqué l’histoire du hockey sur glace français par sa précocité avant même celui de Chamonix qui date de 1911 !
Il faut savoir que pendant une dizaine d’années, la Ville de Lyon, comptait à l’époque pas moins de trois équipes locales de hockey sur glace : le Sporting Club Lyon, le Hockey Club Lyon et le Star Club Lyon. Du coup, elle organisait dans un premier temps sur son ancienne patinoire un « championnat du lyonnais » avant que le vainqueur affronte en finale nationale l’ancien Club des Patineurs de Paris (créé en 1896) qui était encore son unique concurrent dans l’hexagone.
Par ailleurs, les hockeyeurs lyonnais disputaient sur leur ancienne piste de glace du musée Guimet les tout premiers matches internationaux en France contre le Prince's de Londres, le Cercle des Patineurs de Bruxelles, le club suisse de Leysin et le Valentino de Turin. C’est la fermeture du « Palais de Glace » de Lyon qui mettra fin en 1909 à l'unique opposition entre Paris et Lyon sur laquelle s'était construite le hockey français à ses origines.
Le club de Lyon a remporté la Coupe de France en 2018 à l’Accor Aréna de Bercy.
N’oublions pas aussi qu’en 1907, c’est le club de Lyon qui fut sacré premier champion de France de l’histoire ! De plus, sa grande vedette de l’époque, Albert Kimmerling, fut le premier meilleur hockeyeur français et le plus célèbre du début de siècle dernier ce qui explique qu’il fut élu au Temple de la Renommée de la FFHG en 2015.
Le club de la capitale des Gaules reporta ensuite un deuxième titre de champion de France en 1956 sous la nouvelle appellation du « Club des Patineurs Lyonnais ». Malheureusement, ces derniers se retrouvèrent ensuite confrontés au redoutable club de l’ACBB qui était financé désormais par le riche mécène Philippe Potin.
La concurrence devenant trop inégale, le club de Lyon se fit momentanément plus discret sur le plan sportif mais il ajouta quand même à son palmarès trois titres de champion de France remportés en Division 1 (1972, 1980, 2014) et un titre de champion en Division 2 (1990).
De plus, la patinoire « Charlemagne », inaugurée en 1967, continua à être pendant plusieurs décennies la plus grande piste de glace de l’hexagone et le lieu de rendez-vous incontournable du hockey sur glace français.
Sa grande réputation, elle le doit pour avoir organisé de nombreux stages d’entraîneurs et d’arbitres, mais parce qu’elle fut également le théâtre de plusieurs grands événements internationaux. Ce fut le cas en particulier des Championnats du monde du Division 2 en 1974 (ancien groupe C) puis des championnats du monde de la Division 1 en 1990. Il faut ajouter que le club de Lyon organisa à deux reprises le premier tour de la Coupe Continentale, en 1998 et en 1999, ainsi que l’Euro Ice Hockey Challenge en 2012.
Je rappelle également que le club de Lyon a été dirigé au cours de sa longue histoire par plusieurs entraîneurs célèbres avec en tout premier lieu le pionnier Albert Kimmerling, mais aussi Stewart Cruikshank, Lucien Momer, les deux anciens entraîneurs nationaux : le franco-tchèque Paul Lang et le légendaire canadien Pete Laliberté, Serge Evdokimoff, Ludovic Malletroit, Robert Millette, Christer Eriksson, Roger Dubé, Benjamin Agnel, Pascal Margerit, François Dusseau, Mitja Sivic ou encore tout dernièrement l’ancien Directeur technique national de la FFHG Gérald Guennelon et enfin actuellement l’ex-tricolore Damien Raux.
Il faut se souvenir aussi que l’actuelle DTN de la fédération, Christine Duchamp, joua également en féminine dans le club de Lyon et entraîna les hockeyeuses locales jusqu’en 2000, année pendant laquelle son équipe fut vice-championne de France avant que Christine parte renforcer le club de Cergy. J’ajoute que l’actuel entraîneur national des juniors U20 puis des U16, Lionel Charrier, a été joueur mais aussi entraîneur du mineur au bord du Rhône entre 1993 et 1999.
Tous ces coaches très connus ne sont pas venus à Lyon par hasard. Ils estimaient à juste titre que le club rhodanien suscitait un grand intérêt pour leurs carrières. Ce fut également le cas de plusieurs joueurs internationaux célèbres qui ont défendu eux-aussi avec fierté les couleurs du club lyonnais comme l’ancien gardien de but de l’équipe de France Frédéric Malletroit, les jumeaux Maurice et François Rozenthal, Franck Guillemard, Richard Aimonetto, Laurent Meunier, Simon Bachelet, Stéphane Gachet, Baptiste Amar, Thomas Roussel ou encore Julien Corréia pour ne citer que ceux-là car il y en a d’autres, sans parler que le club de Lyon a formé plusieurs jeunes espoirs tricolores.
Pour l’anecdote, le célèbre écrivain, François-Henri Deserable auteur de quatre romans à succès chez Gallimard intitulés : « Tu montreras ma tête au peuple », « Évariste », « Un certain M. Piekielny » et « Mon maître et mon vainqueur » a joué au hockey sur glace pendant quatre saisons dans l’équipe senior de Lyon de 2008 à 2012.
Par ailleurs, André Catelin et Gérard Colléoni, qui furent tous les deux présidents de l’ancienne Ligue Nationale des arbitres français (LNAF), étaient licenciés et très actifs au sein du club de Lyon. Comme d’ailleurs leurs deux fils puisque Bruno Catelin, ancien secrétaire général de l’ex-Ligue Elite et Bruno Colléoni, qui furent deux arbitres internationaux de renom, ont été également membres du club comme joueurs.
Mais ce qui me semble l’argument le plus important, c’est de rappeler une fois encore que le club de Lyon, relégué malheureusement aujourd’hui en Division 3, a évolué pendant 16 saisons au total en Ligue Magnus si on cumule les diverses appellations qui furent données au championnat de France senior, à savoir : Première série, Nationale A, Ligue Nationale, Ligue Elite et enfin Ligue Magnus.
Comment peut-on oublier qu’il y a quatre ans à peine les « Lions » rugissaient encore sur la glace suscitant beaucoup d’intérêt ? Je rappelle si nécessaire que dès le mois de septembre 2016 le grand club de football l’Olympique Lyonnais, dirigé par le célèbre président Jean-Michel Aulas, avait accepté de s’associer en devenant un partenaire prestigieux du hockey sur glace local tout comme l’équipe américaine de Syracuse Crunch affilié au Tampa Bay Lightning dans la NHL !
En 2016 l’entente était encore cordiale entre la SASP Les Lions et la fédération. De gauche à droite, Eric Ropert, directeur général de la FFHG, Sébastien Berthet, ancien président du club de hockey de Lyon, Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais et Yann Cucherat, adjoint au sport à la mairie de Lyon.
Il ne faut pas oublier aussi que la patinoire « Charlemagne » de Lyon fut par ailleurs dirigée pendant longtemps par un célèbre personnage, en l’occurrence le regretté Henri Lafit, qui fut président du hockey sur glace français ! Il fut d’ailleurs élu à l’unanimité au Temple de la Renommée de la FFHG en 2009. Grace à la présence de cet ancien directeur emblématique qui fut également membre fédéral de haut rang, la ville de Lyon a été pendant longtemps le centre névralgique du hockey français. C'est donc à Lyon que la grande histoire de notre sport s'est écrite !
Ce n’est pas sans raison si, à titre personnel, c’est la patinoire Charlemagne de Lyon que j’avais choisi pour présenter pour la toute première fois la Coupe Magnus aux anciens membres du Comité National de Hockey sur Glace après la fabrication du trophée en 1985. A cette occasion le CNHG avait tenu à décentraliser sa réunion mensuelle dans la grande ville du Rhône et le président Henri Lafit, qui arrivait en fin de mandat, en profita pour officialiser le trophée suprême du championnat.
J’ajoute qu’au cours de son histoire le club de Lyon a disputé au total quatre finales du championnat de France senior élite (1907, 1908, 1956, 1957), deux demi-finales (1998 et 1999), ainsi que trois quarts de finale de la Ligue Magnus (2000, 2017, 2018). Pour compléter ce tableau incontestablement flatteur, c’est en portant le maillot des Lions que Laurent Meunier fut désigné meilleur espoir de la Ligue Magnus en 1998, Samuel Takac fut élu meilleur marqueur en 2017 en même temps que Matija Pintaric remportait le trophée du meilleur gardien de but avant de le gagner ensuite à trois reprises avec Rouen. Par ailleurs, le lyonnais Julien Correia fut désigné meilleur joueur français en 2018.
Enfin, le club de Lyon a remporté aussi la Coupe de France en 2018 à l’Accor Aréna de Bercy devant le nombre impressionnant de 11 557 spectateurs (victoire face à Gap 2-0) et Lyon a disputé encore la finale de la Coupe de France, toujours à Bercy, en 2019 (battu par Amiens en prolongations 3-2).
Bref, si j’ajoute que les hockeyeuses lyonnaises ont remporté également deux titres de championnes de France féminin en compagnie de l’actuelle DTN Christine Duchamp (1995 et 1999), le maintien du hockey sur glace de haut niveau dans la grande ville de Lyon devrait être à mon avis déclaré cause nationale pour notre sport !
Comment ne pas avoir de regrets en se remémorant également ce fameux vendredi 30 décembre 2016 au cours duquel un nombre record de 25 182 spectateurs ont assisté pour la première fois au « Winter Game » de hockey sur glace disputé en plein air dans le Groupama Stadium (ancien Parc OL). Un événement inédit organisé grâce à une collaboration entre le club de Lyon et l’Olympique Lyonnais de football. Ce match de hockey sur glace historique au milieu du stade de foot vit la victoire des Brûleurs de Loups de Grenoble sur les Lions 5-2.
Pour toutes les raisons que je viens d’évoquer longuement, je ne peux donc que déplorer l’incroyable gâchis que représente à mon avis la disparition du club rhodanien de l’élite du hockey sur glace français. Alors à qui la faute ? Malheureusement, suite à une gabegie récurrente de ses anciens dirigeants qui a entraîné pas moins de trois dépôts de bilans successifs en quelques années.
On se souvient notamment de la dernière gestion, certes très « spectaculaire » mais pour le moins irresponsable, qui a provoqué la dernière liquidation, au mois d’octobre 2019, de l’ancienne Société Anonyme Sportive Professionnelle Les Lions (SASP) qui était présidée par Sébastien Berthet.
Ce dernier, ainsi que son père Gérard Berthet, n’ont pas rendu également un grand service au club de Lyon en entretenant maladroitement des relations très tendues, devenues rapidement conflictuelles et délétères avec la FFHG. Un conflit latent qui a fini par pousser la fédération, exaspérée par le comportement de ces anciens dirigeants, à se montrer impitoyable et en tranchant dans le vif en exigeant des comptes qui s’avérèrent désastreux.
Du coup, les responsables du nouveau club amateur, qui furent contraints de reconstruire le club sur des ruines et reprendre le flambeau, ont dû éponger les dettes laissées par la SASP à hauteur de 120 000 euros…
Pourtant, j’ose croire qu’un retour des « Lions » en Ligue Magnus reste possible lorsque l’on sait qu’à Lyon il y a actuellement en moyenne 2000 spectateurs pour assister aux matches de la Division 3, soit la septième affluence toutes divisions confondues ! Malheureusement, l’espoir et le grand enthousiasme qu’avait suscité l’arrivée d’un nouveau tandem, formé momentanément par deux anciens internationaux de renom, l’ex-DTN Gérald Guennelon et l’ex-capitaine de l’équipe de France Laurent Meunier, n’a pas réussi à convaincre suffisamment les dirigeants du nouveau club amateur.
Ces derniers, déjà échaudés par le récent dépôt de bilan très traumatisant, ont été visiblement sceptiques concernant ce projet de reprise et la proposition financière effectuée par les deux anciens Tricolores pour relancer la création d’une nouvelle société anonyme, avec pour objectif le haut niveau, grâce à un apport des actionnaires qui s’élevait entre 70 000 et 100 000 euros.
Depuis l’échec de cette tentative de recréer une société pour relancer le hockey élite à Lyon les deux camps se renvoient… le palet. D’un côté Gérald Guennelon explique avec amertume que ce refus fut « un argument fallacieux parce que le club amateur, seul dépositaire des statuts à la FFHG, ne voulait surtout pas lâcher son bébé ». De l’autre côté, le vice-président Philippe Filippi se défend en prétextant « une prise de risque trop grande qui ressemblait à un hold-up sans réel investisseur. »
Ce dernier, par réalisme (ou par manque de courage selon la partie adverse), tourne la crosse dans la plaie en ajoutant que : « Le projet de Guennelon et de Meunier ressemblait à un bateau fantôme. Pour revenir dans la Ligue Magnus et pour la gagner, il faut trouver des sponsors sérieux qui acceptent de mettre dans le club de Lyon un budget beaucoup plus conséquent car il faut reconstituer tout le tissu de nos partenaires. C’est le minimum pour tout refaire et tout recréer sur un projet d’une durée minimale d’au moins quatre ans, mais pas du jour au lendemain ! Ceci dit, nous restons toujours ouverts pour examiner de nouvelles propositions afin de prendre librement en main le hockey élite, mais il faut qu’elles soient réellement viables cette fois. »
Damien Raux est à présent l’entraîneur de Lyon.
Le club amateur de Lyon est-il beaucoup trop frileux et tient-il à garder coûte que coûte ses prérogatives quitte à sacrifier un beau projet qui aurait pu redonner à cette grande ville une place parmi les grands fiefs de notre discipline ? Au contraire, nos deux anciens internationaux, dont le grand mérite est de s’être penché avec un altruisme évident sur le sort du club de Lyon, se sont-ils lancés dans cette opération sans en mesurer véritablement l’importance avec des prévisions financières de départ jugées - à tort ou à raison - trop aléatoires et sous-évaluées ?
Quelles que soient les responsabilités des uns et des autres, je retiens une seule chose : la disparition dans l’élite de notre sport d’un grand fief du hockey sur glace français est très dommageable. Le nouveau président de Lyon, Fabrice Baravaglio, son vice-président Philippe Filippi, ainsi que tous les dirigeants du club, se projettent désormais, disent-ils, sur un éventuel retour du club de Lyon dans la Ligue Magnus si possible en 2028. Saluons-en l’augure !
Toutefois, je constate avec beaucoup de regrets que l’absence de la ville de Lyon dans le championnat de France professionnel de hockey sur glace, qui devrait durer théoriquement au minimum encore cinq ans dans le meilleur des cas, est un énorme gâchis compte-tenu, comme je l’ai dit, de son importante population, de sa belle patinoire située tout près de la zone commerciale très attractive de la « Confluence » et de la longue histoire que représente son club local dans notre discipline. De ce fait, son retour devrait être considéré par tout le monde comme un enjeu national !
Ce n'est pas le fidèle journaliste local du Progrés de Lyon et de l'AFP, François Tixier, grand supporter des Lions depuis plus de 30 ans, qui me contredira !
Tout comme, je regrette d’ailleurs la disparition dans le championnat de France senior élite des Français Volants de Paris ! Car le club de la capitale a vécu également une longue histoire prestigieuse dans notre discipline. Or, ses hockeyeurs, après avoir été très médiatisés à une époque, sont contraints de jouer depuis plus de 35 ans maintenant dans la petite patinoire annexe de Bercy…
Bref, pour tenter de retrouver une meilleure attention des divers médias de notre pays et du grand public qui suit le sport, le hockey sur glace français devrait dans l’idéal pouvoir présenter dans sa grande « vitrine » de la Ligue Magnus ces deux agglomérations majeures de notre pays.
Depuis plus de quarante ans Tristan Alric a été l’acteur et le témoin privilégié de l’évolution du hockey sur glace en France. D’abord comme joueur puis comme arbitre. Ensuite, en devenant le journaliste spécialiste du hockey sur glace dans le quotidien sportif L’Equipe pendant plus de vingt ans. Auteur de nombreux livres et d’une récente encyclopédie qui font référence, Tristan Alric a marqué également l’histoire du hockey français en étant le créateur de la Coupe Magnus et des divers trophées individuels. Avec un tel parcours, il est donc bien placé pour avoir une analyse pertinente sur notre sport favori. Le site Hockey Hebdo est donc heureux de lui permettre de s’exprimer régulièrement dans cette rubrique.