Comme j’ai déjà eu l’occasion de le raconter, c’est en 1985 que j’ai eu l’opportunité de créer la
Coupe Magnus en profitant de mon poste stratégique de responsable de la rubrique du hockey sur glace dans le journal L’Equipe. En revanche, concernant les divers
trophées individuels de la Ligue Magnus, j’ai pris l’initiative personnelle de les décerner pour toute la première fois dès 1978, soit sept saisons auparavant.
La raison de ce décalage vient du fait qu’avant de devenir journaliste professionnel et de pouvoir écrire régulièrement des articles dans le grand quotidien sportif national, j’avais déjà voulu enrichir le contenu de l’ancien magazine baptisé «
France Hockey » que j’avais également créé et dont vous pourrez lire l’histoire dans la
tribune numéro 33.
En effet, à mon grand regret, rien n’existait à l’époque dans le domaine des statistiques concernant le championnat de France de hockey sur glace. Etant joueur et arbitre, il m’a semblé indispensable de publier dans cet ancien mensuel les premiers classements complets et d’honorer par la même occasion pour la première fois les meilleurs hockeyeurs de la saison dans le championnat senior élite.
C’est ainsi que furent créés les trophées récompensant le meilleur
compteur (ancien buteur), le meilleur
joueur français, le meilleur
gardien de but, le meilleur
espoir ou encore le meilleur
arbitre. Pour être très précis sur la chronologie historique, trois trophées, celui du meilleur espoir et de l’équipe la plus fair-play et du joueur le plus fair-play, ont été créés un peu plus tard, en 1981 pour les deux premiers et en 1985 pour le troisième, lorsque j’ai rejoint la rédaction de L’Equipe.
En 1986, Tristan Alric remettait le trophée du meilleur joueur français au défenseur international Stéphane Botteri à gauche et celui du meilleur espoir à l’attaquant international Pierre Pousse à droite.
Comme l’annonce de ces trophées individuels dans le quotidien sportif national me permit de leur donner un retentissement important, j’ai pris là encore l’initiative personnelle d’organiser à chaque fois une petite cérémonie de remise des trophées avec l’aide des clubs concernés. En effet, l’ancienne fédération de tutelle (FFSG) et les membres du Comité national de hockey (CNHG) n’avaient rien prévu et ne souhaitaient pas s’en occuper estimant que c’étaient des « gadgets » sans importance…
Du coup, outre l’annonce des divers trophées dans le journal L’Equipe, j’ai décidé d’offrir également une récompense à chaque récipiendaire. C’est au hasard d’un de mes déplacements en Haute-Savoie qu’un choix de trophée original m’est venu à l’esprit et a pu se concrétiser.
En effet, lors d’un déplacement vers la station de Megève, j’ai pris contact avec un célèbre artiste graveur et plasticien sur cuivre qui s’appelle Alain Bar. Ce dernier accepta un rendez-vous dans son atelier situé à Albertville en Savoie. Je lui ai donc demandé de me vendre à un prix raisonnable (car je payais de ma poche !) plusieurs de ses tableaux très stylisés qui avaient attiré mon attention dans une galerie d’art car ils représentaient entre-autres des joueurs de hockey sur glace.
En effet, la grande originalité d’Alain Bar, c’est que cet artiste se spécialisa dans la peinture représentant des sportifs en action dans diverses disciplines. Grace à son aide, j’ai pu offrir sans trop me ruiner aux différents hockeyeurs récompensés des trophées originaux sous forme de jolis tableaux (photo ci-dessus), une attention qui n’a pas été pérennisée par la suite.
Après ce rappel historique, voici maintenant les principales raisons pour lesquelles j’ai choisi les noms de chaque trophée qui sont énumérés et qui ont été ensuite définitivement adoptés et officialisés par l’ancien Comité national de hockey sur glace. Mais l’inertie de l’ancienne fédération de tutelle étant grande à l’époque, ce ne fut pas sans mal puisqu’il fallut attendre plusieurs saisons et un matraquage volontaire des noms des trophées dans le journal L’Equipe pour qu’ils rentrent enfin dans les mœurs. Comme dit le proverbe mieux vaut tard que jamais.
TROPHEE CHARLES RAMSAY
(Meilleur compteur)
Dès le premier match que Charles Ramsay disputa le 2 octobre 1931 dans l’ancien Vélodrome d’hiver de Paris avec l’équipe du Racing-club de France l’attaquant américain enthousiasma les dix mille spectateurs présents par son adresse et son jeu époustouflant. Dès lors « Charly » Ramsay allait devenir l’idole du hockey sur glace à Paris. Dans le programme officiel du Palais des Sports (le vrai nom du Vel’d’hiv) qui était distribué au public lors des matches de hockey, le journaliste parisien Paul Olivier présenta Charles Ramsay en ces termes : « Est-il nécessaire de présenter au public de la capitale ce joueur fantastique qui est sans conteste le superchampion à Paris ? Non, sans doute puisque cet américain connaît sur la patinoire du Vel’d’hiv un succès de popularité sans précédent. « Ramsay » est, à chacun des matches qu’il dispute, l’homme de base de la rencontre, celui sur lequel les regards du public se posent sans arrêt. Joueur rapide, redoutable, souvent sans pitié, il sait provoquer autant l’enthousiasme de la foule que ses colères lorsqu’il joue un peu trop brutalement. Mais une chose lui importe avant tout, c’est le résultat ! »
La popularité dont jouissait à l’époque Charles Ramsay dans notre capitale était incroyable au point d’être invité comme une star à toutes les grandes manifestations. Charles Ramsay était admiré et adulé par les spectateurs et sa popularité provoqua également un effet de mimétisme parmi les hockeyeurs français comme par exemple sur le défenseur Pierre Lorin qui le copia en devenant à son tour un adepte des charges et des mises en échec brutales qui n’étaient pas encore entrées dans nos mœurs à l’époque. La renommée de Charles Ramsay atteignit un tel niveau dans la capitale que la célèbre maison d’édition Bornemann lui demanda en 1933 de publier un livre de vulgarisation sur le hockey sur glace.
A noter : C’est l’ancien international
Franck Pajonkowski qui détient le record avec un total de cinq trophées remportés en 1985, 1991, 1994, 1996, 1997.
TROPHEE ALBERT HASSLER
(Meilleur joueur français)
Le célèbre hockeyeur français Albert Hassler était la grande vedette du club de Chamonix avant la seconde guerre mondiale. Il fut sacré champion de France à six reprises avec le club de la Haute-Savoie entre 1923 et 1930. Lors de cette période, il termina à quatre reprises meilleur buteur du championnat de la « Première série » rebaptisée de nos jours Ligue Magnus.
Mais la brillante carrière d’Albert Hassler ne s’arrêta pas là puisqu’en septembre 1928, il partit jouer pendant une saison en Allemagne dans le club du Berliner Schlittschuh devenant ainsi le premier hockeyeur français de l’histoire à être devenu renfort étranger ! Le Chamoniard profita de son séjour outre-Rhin pour remporter la Coupe Spengler. Le célèbre numéro 5 tricolore devint ensuite le capitaine de l’équipe de France en 1930.
Notre meilleur représentant à l’époque jouissait d’une telle célébrité qu’il fut également retenu dans une sélection européenne dans laquelle il était le seul hockeyeur français et, honneur suprême, il fut nommé de surcroît capitaine !
Lors de son séjour dans la capitale, un ancien coureur cycliste nommé John Steyer, qui avait des contacts étroits avec le milieu sportif aux Etats-Unis, lui proposa de signer un contrat avec les Rangers de New York dans la NHL ! Albert Hassler déclina cette offre très flatteuse en expliquant : « J’ai refusé d’abord parce qu’à cette époque il n’y avait pas de lignes d’avion régulières. Le voyage en Amérique se faisait en bateau et il était très long. Ensuite, parce que dans mon contrat, il était prévu que je toucherais uniquement des primes de matches en fonction de mes résultats. Si je faisais une mauvaise passe, il était indiqué que j’aurais une amende de cinq dollars. Même chose en cas de punition. J’ai donc calculé que si j’allais à New York, au bout de trois ou quatre matches, j’aurais été sans le sou. Je n’ai donc pas voulu prendre le risque de m’exiler aussi loin pour rien. »
A noter : Ce sont les internationaux
Christophe Ville et
Maurice Rosenthal qui détiennent ensemble le record avec un total de quatre trophées remportés d’abord par Christophe en 1983, 1984, 1991, 1992 puis par Maurice en 1999, 2000, 2001, 2006.
TROPHEE JEAN FERRAND
(Meilleur gardien de but)
Ancien gardien de but originaire de Gap dans les Hautes-Alpes, Jean Ferrand fut le président du hockey sur glace français de 1969 à 1983. Personnage consensuel, jovial et très apprécié du public lors de toutes les assemblées générales de la FFSG, il obtenait systématiquement le plus de voix à l’issue des votes. Jean Ferrand fut sans conteste un responsable emblématique du hockey sur glace français au point de devenir ensuite le président général de la Fédération française des sports de glace de 1983 jusqu’à son décès en 1990. La cérémonie de ses obsèques rassembla une foule considérable et très émue preuve de la sympathie qu’il inspirait.
Une anecdote qui résume la personnalité très attachante de « Jeannot », comme on l’appelait familièrement : lorsque j’avais une interview à faire avec lui ou pour un simple entretien, il ne m’invitait pas au siège de la FFSG à Paris, mais au boulodrome de Gap pour boire l’apéro ensemble et pour me présenter avec un réel plaisir tous ses amis d’enfance. Il jouait aux boules en manifestant toujours une mauvaise foi feinte comme lorsqu’il était un célèbre gardien de but portant toujours des lunettes. Je garde en mémoire avec beaucoup d’émotion mon dernier entretien avec lui à l’hôpital de la Timone à Marseille pendant lequel, pourtant très affaibli par la maladie qui allait l’emporter, il me parla encore avec passion du hockey sur glace. Jeannot n’a malheureusement pas pu assister aux Jeux olympiques d’hiver d’Albertville en 1992 dont il rêvait.
A noter : Ce sont les internationaux
Pétri Ylönen et
Fabrice Lhenry qui détiennent ensemble le record avec un total de cinq trophées remportés d’abord par Pétri en 1988, 1989, 1992, 1993, 1994 puis par Fabrice en 1996, 2002, 2003, 2004, 2005.
TROPHEE JEAN-PIERRE GRAFF
(Meilleur espoir)
C’est un événement triste et très émouvant qui m’a poussé à choisir spontanément le nom de Jean-Pierre Graff pour le trophée récompensant le meilleur espoir de la saison. En effet, lors d’un stage d’été organisé dans la station de l’Alpe d’Huez par le célèbre entraîneur national canadien Pete Laliberté, j’ai fait la connaissance d’un groupe de jeunes hockeyeurs du club de Strasbourg qui étaient visiblement des passionnés de hockey car j’arbitrais tous les matches de ce stage privé sur la patinoire découverte et ces derniers n’étaient pas les moins enthousiastes pour taquiner le palet.
Malheureusement, l’année d’après, en revenant à l’Alpe d’Huez, Pete Laliberté, qui était également l’entraîneur du club alsacien, me confia que l’un d’entre eux, qui s’appelait Jean-Pierre Graff, et dont la mère était caissière de l’ancienne patinoire du hall de la foire européenne, était décédé prématurément d’un cancer foudroyant.
Le coach canadien m’émut au plus haut point en me faisant par ailleurs cette confidence : « Tu sais, parmi eux il y avait le jeune Jean-Pierre Graff qui était un fan absolu de hockey. A tel point que j’ai proposé à sa mère de l’habiller lors de son enterrement avec le maillot de ton magazine France Hockey dont il collectionnait tous les exemplaires… »
Repensant un an plus tard à cette disparition si injuste, et pour honorer la mémoire de ce jeune lecteur, j’ai donc donné le nom de cet espoir trop vite disparu au trophée récompensant un jeune hockeyeur de la Nationale A devenue par la suite la Ligue Magnus.
TROPHEE CAMIL GELINAS
(Meilleur entraîneur)
Ce Canadien a marqué d’abord l’histoire du hockey sur glace français en remportant à trois reprises la Coupe Spengler avec l’équipe de l’ACBB aux côtés de son compatriote Pete Laliberté. Si en 1962, il partit à Gap où il fut surnommé rapidement le « dribleur de charme », il devint surtout, selon les termes employés par la presse locale mais aussi les dirigeants locaux « un génial découvreur de talents ». Ce sera désormais sa grande marque de fabrique.
En effet, sous la direction de Camil Gélinas, les équipes de jeunes de Gap seront sacrées championnes de France à plusieurs reprises : les benjamins en 1972 et 1975, les minimes en 1965, 1968 et 1969, les cadets en 1966, 1967 et 1970 et enfin les juniors en 1965, 1968, 1969, 1972 et 1973. Ces derniers porteront d’ailleurs le sympathique « Cam » en triomphe !
Malgré des propositions venant de nombreux clubs européens comme Lugano, La Haye ou Liège, il décida de rester dans le club des Hautes-Alpes avant de rejoindre finalement le club de Villard-de-Lans où il continua à dispenser ses précieux conseils. A tel point qu’entre-temps il fut nommé entraîneur national de l’équipe de France juniors.
En sept 1978, il débarqua à Chamonix où il remporta avec les Chamois le trentième titre historique du club de Haute-Savoie dans lequel jouait un certain Luc Tardif. Puis, il retourna à Villard-de-Lans où il remporta le titre de champion de France juniors avec son fils Patrick qui évoluait dans l’équipe des Ours du Vercors.
Ayant atteint la soixantaine, Camil Gélinas décida de se changer les idées en s’occupant de l’équipe féminine de Grenoble avant d’aller donner un coup de main en 1993 à son ami Léo Mounier à Pralognan et il devint donc pour un temps le coach de Val Vanoise. La FFSG, reconnaissant son grand talent de formateur, lui offrit également une voie de garage en le nommant entraîneur national de l’équipe de France féminine de hockey sur glace qui n’était pas encore assez considérée, d’abord seul puis en compagnie de Pete Laliberté. Affaibli par la maladie, Camil Gélinas est parti discrètement mais son empreinte dans le hockey français est restée intacte avec son nom attribué à ce trophée qui est le plus récent puisqu’il a été créé en 2002.
A noter : C’est l’entraîneur canadien
Luciano Basile qui détient le record avec un total de quatre trophées remportés en 2009, 2010, 2013, 2015.
TROPHEE CALIXTE PIANFETTI
(Meilleur arbitre)
Si ce célèbre hockeyeur du club de Chamonix fut nommé capitaine de l’équipe de France en 1955 pour un long bail de neuf ans, sa belle carrière ne s’est pas achevée après avoir rangé définitivement ses crosses en 1965. En effet, Calixte Pianfetti, au jeu pourtant réputé plutôt « viril » par ses anciens adversaires, devint vice-président de la Ligue Nationale des arbitres (LNAF) et délégué régional de cette instance pour la région Alpes-Mont-Blanc. De plus, il devint arbitre national puis international de 1968 à 1973.
Calixte Pianfetti arbitrera au total cinq Championnats du monde « pour rester dans le bain ». D’abord les Jeux Olympiques de Grenoble en 1968 (qui comptaient aussi pour le Mondial) puis le Mondial de Galati en Roumanie en 1970 où il dirigea la chaude finale entre l’Autriche et l’Italie. « C’était un match à haute tension à cause du problème de la minorité germanophone du Brenner dans le sud du Tyrol. Il y avait des canadiens naturalisés dans les deux camps. Ils ont commencé à se battre cinq minutes à peine après le coup d’envoi du match. C’étaient de vrais fous ! »
Calixte arbitra encore lors du Mondial de La Haye aux Pays-Bas en 1971, puis Bucarest en Roumanie en 1972 et enfin Tilburg aux Pays-Bas en 1973. « C’est avec une certaine nostalgie que j’ai terminé ce dernier tournoi comme arbitre international, me confia-t-il. J’avais alors 47 ans. Vous savez, quand on a le virus du hockey depuis sa plus tendre enfance, ça fait quelque chose de partir ! Mais c’était le moment de laisser la place aux jeunes. »
Il a laissé notamment la place à ses trois fils, tous licenciés au Chamonix Hockey-Club : Daniel (1960), Gilles (1962) et Eric (1963). Mais avant de décéder, Calixte Pianfetti eut l’occasion de participer à Chamonix, comme invité de prestige, au tirage au sort de la Coupe de France en 2008.
A noter : C’est l’arbitre
Nicolas Barbez qui détient le record avec un total de quatre trophées remportés en 2012, 2015, 2016, 2017.
EN 2000 LA FEDERATION A PRIS LE RELAIS DES TROPHEES
Depuis que j’ai laissé - à ma demande - l’initiative à la fédération délire plus collégialement les lauréats des divers trophées individuels, ces derniers sont désignés désormais par un vote regroupant un collège d’experts composé des 12 entraîneurs de la Synerglace Ligue Magnus, de l’entraîneur de l’équipe de France Philippe Bozon, de la DTN Christine Duchamp et du président de la FFHG Pierre-Yves Gerbeau..
En revanche les lauréats des trophées
Charles Ramsay (meilleur compteur) et
Marcel Claret (équipe la plus fair-play) sont désignés uniquement par le résultat final des statistiques à l’issue de la saison sportive en prenant en compte le nombre de points le plus élevé et le nombre de minutes de pénalités le plus faible.
Il existe également dans l’arbitrage une nouvelle récompense depuis 2017, le trophée «
Damien Velay » pour le meilleur arbitre
espoir de la saison afin d’honorer la mémoire de cet ancien arbitre originaire de Grenoble qui est décédé prématurément. C’est la Commission Nationale d’Arbitrage (CNA) qui attribue par vote ce trophée tout comme celui du meilleur arbitre.
A noter que depuis cette saison deux nouveaux trophées individuels viennent d’être créés dans la Ligue Magnus : il s’agit de celui du
meilleur attaquant baptisé « Trophée Philippe Bozon » et du
meilleur défenseur baptisé « Trophée Denis Perez ». Pour l’ancien arrière international qui vit désormais au Canada, c’est enfin une première reconnaissance après un oubli qui faisait débat comme je l’ai expliqué dans la
tribune numéro 58.
Par ailleurs, la FFHG annonce que deux activations de clubs (Le Trophée de l’innovation marketing et le Trophée de l’engagement citoyen) seront remises à l’occasion de la première édition de la «
soirée des Trophées du Hockey sur Glace ». Cette soirée, qui aura lieu juste avant le début de la saison prochaine, récompensera également les lauréats du championnat de France qui vient de s’achever dont vous allez découvrir les noms dans le palmarès ci-dessous.
LES TROPHEES 2022-2023
- Meilleur compteur (Trophée Charles Ramsay) : François Beauchemin (Rouen)
- Meilleur joueur français (Trophée Albert Hassler) : Sacha Treille (Grenoble)
- Meilleur gardien de but (Trophée Jean Ferrand) : Julien Junca (Gap)
- Équipe la plus fair-play (Trophée Marcel Claret) : Nice
- Meilleur espoir (Trophée Jean-Pierre Graff) : Dylan Fabre (Grenoble)
- Meilleur entraîneur (Trophée Camil Gélinas) : Eric Blais (Gap)
- Meilleur arbitre (Trophée Calixte Pianfetti) : Clément Gonçalves
- Meilleur arbitre espoir (Trophée Damien Velay) : Alexia Cheyroux