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Hockey sur glace - Autour du Hockey
Hockey sur glace - Le préparateur physique sur le devant
 
Toujours dans le cadre de la découverte des personnes qui gravitent autour des joueurs, cette fois c'est le préparateur physique de Dragons Rouennais qui est à l'honneur. Un grand merci à Gaëtan Brouillard pour sa disponibilité, sa gentillesse et pour toutes ses explications.
 
 
Interview de Gaëtan Brouillard

Hockey Hebdo : Bonjour Gaëtan. Merci de nous recevoir. Peux-tu te présenter dans un premier temps, nous expliquer ton parcours et comment tu es venu au hockey sur glace ?
Gaëtan Brouillard
: Je m’appelle Gaëtan et je viens de Valence, plus précisément Saint-Péray, petite ville toute proche. Comment suis-je venu dans la préparation physique ? Eh bien, c’est tout simple. Depuis tout jeune, j’ai toujours été passionné par la performance sportive, donc je me voyais travailler là-dedans. Après avoir passé mon Bac, j’ai fait 5 ans d’études à l’UFR STAPS (fac de sport). Pendant 4 ans, j’ai étudié dans le domaine de l’entraînement et, en dernière année, dans le domaine de la réhabilitation, c’est-à-dire, travailler avec les joueurs blessés. Quand j’étais en maîtrise, le club de Grenoble, une fois sacré champion, cherchait à remplacer le préparateur qui partait pour exercer dans le domaine du ski. Le club est donc passé par la fac et le premier contact s’est fait comme ça. Un de mes professeurs m’a encouragé à y aller. On était plusieurs, je ne le cache pas, dont Adrien Valvo, préparateur physique de l’équipe de France. Moi, jeune étudiant que j’étais, c’était difficile car la concurrence était assez rude. Mais j’avais bien accroché avec le manager et on s’est dit : pourquoi ne pas réaliser ma dernière année d’étude en stage au club de Grenoble ? De là, j’ai fait une saison complète avec l’équipe (2007-2008) durant laquelle Grenoble a gagné la coupe de France. A la fin de la saison, je finissais mon mémoire et j’ai envoyé des CV à 4 clubs Français, ce qui est peu. Mais il n’y avait qu’un seul club qui m’attirait vraiment, c’était Rouen. J’avais la volonté de venir à Rouen car je savais qu’il y avait quelque chose à faire. Et voilà, un après-midi, je reçois un appel d’Alain Vogin qui me demande de travailler avec lui. Difficile de refuser…

H. H. : Comme quoi les rêves se réalisent parfois…
Stéphanie OUVRY © 2009
Gaëtan Brouillard
G. B.
: Oui comme quoi, tout est possible. Il suffit d’y croire. La vie est dure mais on y arrive. Et j’ai atterri à Rouen. On s’est téléphonés un vendredi et le dimanche, il fallait que je sois présent. Alors, imaginez quand vous avez un appartement et qu’il faut déménager en si peu de temps. Je suis arrivé avec plaisir, mais ,au départ, ce n’était pour travailler que 3 mois, c’est-à-dire, juste la préparation d’été. Il n’y avait que les jeunes (Tarantino, Custosse, Romand, Lamperier, Quememer, Dufournet, Bourgaut…) qui avaient intégré le vestiaire senior. Alain Vogin était très content de mon travail et je suis resté.

H. H. : Pour le public qui va découvrir quelle est ta fonction, peux-tu nous expliquer ton rôle ? Qu’est-ce qu’un préparateur physique ?
G. B.
: Mon rôle est assez simple. Mais il faut bien noter que pour un préparateur physique de sport collectif, il y a 2 principales périodes. La période estivale, ou saison off (mai à fin juillet), où les joueurs ne sont pas sur la glace, et la saison sportive. Je ne vais pas parler de la pré-saison (aout-septembre) que l’on va inclure dans la saison sportive. Pendant la saison-off, c’est là que je récupère tous les joueurs. Le coach me passe en quelque sorte le relai. Et pendant cette période de 3 mois, je travaille avec les joueurs pour augmenter leur niveau physique. Pour les étrangers et ceux qui ne peuvent pas rester sur Rouen, je leur envoie un programme personnalisé. Pour les autres, tout se passe à l’ile Lacroix avec un travail assez conséquent : 2 séances par jour sur 5 jours, à raison de 2 à 3 heures par séance pendant 3 mois ! Bien sûr, je leur laisse des vacances qui me servent de récupération. On commence toujours par des tests pour évaluer les points forts et points faibles puis, ensuite, on va individualiser les programmes pour rendre le joueur encore plus fort. Après, arrive le début Août. Je donne le relai à l’entraîneur et les joueurs sont à peu près prêts, mais pas totalement : il manque la « forme de glace ». On sait que l’on doit être prêt pour être au meilleur de notre forme dès début Septembre. En Août, j’ai beaucoup moins de séances hors-glace. Cette année, j’en avais 2 à 3 par semaine. Par contre, pendant la saison, je m’attache à vraiment maintenir et améliorer le niveau physique de chaque joueur ainsi qu'à travailler sur la prévention des blessures. Suivant le niveau de fatigue, les séances sont plus ou moins dures. La chose à laquelle je dois beaucoup m’attacher, c’est d’éviter le maximum de blessures. C’est vrai que c’est important de parler de vitesse, etc, mais le but est d’arriver aux play-offs avec un banc fourni. Pour l’instant, on se situe pas trop mal par rapport à d’autres clubs (interview réalisée début Octobre), on n’a pas de blessés graves.. Et cela veut dire que les étrangers auxquels j’ai envoyé un programme, ont suivi celui-ci à la maison, car ils ne sont pas forcément tous là l’été.

H. H. : Justement, quand arrive le début de saison, comment bâtis-tu ton programme ? Car pour avoir un état de forme équivalent chez tous les joueurs, doit-il y avoir un programme particulier ?
G. B.
: C’est sûr que cela change selon le joueur. Imaginez bien que je ne peux pas demander la même chose à Loïc Lampérier et Daniel Babka. Pour obtenir de bons résultats, je suis donc obligé de faire du travail individuel. Que ce soit en saison ou hors-saison. Loïc, par exemple, a besoin encore de se renforcer, de prendre un peu de muscle, surtout s’il veut évoluer en ligue Magnus ou plus tard à l’étranger. Daniel Babka, par contre, n’a pas besoin de tout ça. Lui, c’est plutôt du renforcement pour ne pas qu’il se blesse et du travail sur les pieds pour qu’il arrive à bouger vite. Ca demande beaucoup d’échanges avec les joueurs car quand ils arrivent, on ne les connait pas forcément bien. On prend un joueur parce qu’il a un très bon CV mais moi, je ne connais pas son CV physique. J’échange avec lui, et on a une semaine de tests. Ca nous donne des indications. Je leur fais remplir des questionnaires et de là, on établit un programme.

H. H. : Est-ce que le programme évolue en cours de saison ?
G. B.
: Oui. Il est adapté au joueur mais aussi au calendrier. Dans un sport individuel, on va préparer un mec pendant 6 mois afin qu’il soit prêt sur 2 jours. Dans les sports collectifs, c’est différent car les joueurs doivent être prêts 2 fois par semaine. On le voit très bien cette année. On perd contre Dijon, contre Morzine. On ne peut pas se permettre de les mettre dans le trou sur un ou plusieurs matchs afin qu’ils soient bons contre Grenoble. Ca, c’est faux. On ne peut pas le faire. On s’en est rendu compte. On a eu quelques soucis et il a fallu les régler. Des pics de forme, on se les permet si on est qualifié pour la coupe de France, par exemple. Tout dépend de l’évolution du championnat mais nous, on part dans l’optique qu’ils doivent être prêts le Mardi et le Samedi.

H. H. : On le voit très bien. En début de saison, les joueurs sortent d’une grosse préparation et on les voit avec des patins en plomb, ils n’avancent plus. Y’a-t-il des difficultés à assimiler ce programme ?
Stéphanie OUVRY © 2009
Gaëtan conseille les joueurs
G. B.
: Il est difficile de répondre à cette question. Il y a un relai effectué en Août. Moi, les joueurs sont prêts en Août parce qu’ils ont besoin de montrer des choses aux entraîneurs donc je suis obligé de faire en sorte qu’ils n’arrivent pas fatigués à cette période là. Et dès ce mois-ci, je commence mon travail de maintien de niveau. Il se poursuit sur la glace par la suite. Je pense que ce n’est pas ça que nous avons mal géré. Physiquement, on n’a pas eu de blessés à ces matchs là. Car, souvent, quand une équipe est fatiguée, il y a des blessés. Nous, nous avions des joueurs, qui au 3e tiers, arrivaient à monter en puissance mais quand vous êtes menés 2-0, c’est beaucoup plus difficile. Surtout que nous avons un début de championnat avec des joueurs en manque de réussite. Et ces problèmes vont plus se régler sur la glace qu’en hors-glace. Dans ce cas, le préparateur physique doit avoir un rôle de conseiller auprès de l’entraineur.

H. H. : Et finalement, est-ce qu’il y a une différence de préparation selon qu’on est un défenseur, un attaquant ou un gardien ?
G. B.
: On travaille légèrement différemment concernant les joueurs de champ, que ce soit les défenseurs ou les attaquants. Il y une grosse base commune mais il y a juste de légères différences où l’on appuiera si l’on voit que ça pose difficulté au joueur. La grosse différence se fait plus sur le poste de gardien de but. On est plus du tout sur la même préparation qu’un joueur de champ. Elle doit vraiment se faire à part. La petite différence, concernant les joueurs de champ, est qu’un défenseur est généralement plus lourd et plus lent qu’un attaquant donc cela fait travailler soit la solidité, soit l’explosivité ou les deux. Mais je vais prendre l’exemple de Julien Desrosiers en break, joueur rapide et explosif. Vous imaginez bien que les 2 défenseurs en face, doivent avoir une certaine vitesse pour le rattraper. Donc, au final, on est bien sur les même fondamentaux.

H. H. : On sait bien que le but ultime est de devenir champion de France. Comment organise-t'on le programme ? Est-ce qu’on a déjà en vue la fin du championnat ou cela se fait-il mois après mois, ou trimestre après trimestre ?
G. B.
: J’y pense mais pour l’instant c’est du match après match, semaine après semaine. J’ai des grandes lignes dans la planification que je suis en fonction des matchs. Par exemple : travail sur la puissance et ensuite la force maximale… Mais vous ne pouvez jamais savoir quand une équipe va être fatiguée. Vous ne savez pas pourquoi en plus. Pourtant, tout peut être bien fait. Mais personne ne sait. On va toujours revenir sur sa planification pour la changer. On pense bien sûr aux play-offs. Il faut savoir faire preuve d’attention, d’observation et d’écoute en sports collectifs. Parfois, vous allez avoir des joueurs fatigués et vous ne savez pas pourquoi. Vous aviez prévu de faire une super séance et au final, vous devez modifier la séance. Une des qualités principales d’un préparateur est de savoir s’adapter constamment.

H. H. : Il y a plusieurs nationalités dans le vestiaire. Est-ce qu’il y a des cultures plus réticentes à l’idée de travailler ? Es-tu le garant de leur condition physique ? Est-ce que tu te permets de taper du poing sur la table quand le programme n’est pas suivi ?
G. B.
: Non, non, il n’y a pas besoin de taper du poing sur la table car c’est obligatoire de suivre ce programme. Ils se rendent compte que cela leur fait du bien et surtout, du niveau grandissant des équipes qu’ils rencontrent. Il est sûr qu’avec autant de nationalités, c’est autant de cultures différentes et surtout de cultures du hockey sur glace. Donc, il faut faire en fonction de cela. Certains seront plus présents en salle de musculation que d’autres. D’autres ne seront présents que quand c’est obligatoire. A partir du moment où le programme est adapté, le joueur a sa feuille avec son nom, il regarde et cela lui convient car c’est ce dont il a besoin. Et c’est pour cela qu’on ne peut pas faire une même séance pour tout le monde. Petri n’aura pas le même programme que Carl. Il n'est pas besoin d’être expert, d’être préparateur physique pour l’imaginer. Et cela arriverait à du sous-entraînement pour certains et du surentraînement pour d’autres. Le but du jeu reste de gagner des matchs et que les joueurs soient performants selon leurs niveaux.

H. H. : Sans donner de noms, il y en a bien qui doivent venir te voir et te dire « dis donc, mon programme est bien chargé… »….
G. B.
: Oui cela arrive. Et ils ne viennent pas pour me dire que ce n’est pas assez chargé (Rires) Je m’en rends compte généralement quand c’est ce cas de figure. Donc c’est moi qui vais voir le joueur et lui dis que j’ai été trop gentil avec lui (Sourires) Quand ils trouvent que c’est chargé, ils me le disent, ils boudent un peu. Les séances sont souvent dures le jeudi matin ou les mercredis. Mais au final, après le match, certains viennent me voir et me disent que cela leur a fait du bien tout compte fait. Et je ne sais pas si vous vous souvenez de la passe d’Ilpo à Carl contre Chamonix. Il revient sur le banc, vient me voir et me dit « l’accélération…. Merci ! » C’est rigolo car sur le coup, il m’aurait tué. Et 2 jours après, ça lui a fait énormément du bien.

H. H. : On sait qu’il y a une belle salle en préparation. Le matériel devient légèrement obsolète ici, on dira même plutôt vieillissant. Est-ce que la préparation va changer avec la nouvelle donne ?
G. B.
: Ce ne sera pas fondamentalement différent car je conserverai les mêmes thèmes. On va juste leur permettre de travailler des exercices spécifiques au hockey sur glace. Ils auront donc plus de plaisir à s’entraîner. Il y aura plus de matériels adaptés aux joueurs donc plus de facilité à s’entraîner. On rentrera dans un travail encore plus qualitatif. J’ai eu de la chance aussi sur le fait que M. Chaix est venu me voir et m’a dit « choisis ce dont tu as besoin, fonce ! »

H. H. : L’avantage d’être à la Grand-Marre est que tu les auras tous sous la main…
Stéphanie OUVRY © 2009
Gaëtan vérifie les données
G. B.
: Exactement, et ils auront un cabinet médical à côté. C’est un complexe absolument remarquable. Ils vont prendre une énorme avance. On peut dire tout ce que l’on veut de Thierry Chaix mais ce qu’il fait pour le hockey et pour le club de Rouen, c’est incroyable. Attendons de voir qui sera capable de faire de même, qui sera capable de construire un immeuble avec une salle de musculation. On est digne du rugby professionnel et du football.

H. H. : Est-ce qu’il y a des choses que l’on aurait pu oublier ?
G. B.
: Euh, on pourrait parler de Fabrice Lhenry ! Je l’ai eu au téléphone hier. La chose qui nous tient bien sûr à cœur est qu’on ait le moins de blessés possible. C’est vraiment très important. On doit être capables de jouer tous nos matchs avec un banc plein. C’est aussi penser à la performance, augmenter le travail semaine après semaine. Pour ce qui touche au domaine de la réhabilitation de Fabrice, je travaille avec le médecin qui me dit ce que je peux faire avec lui. Il vient tous les jours, voit ses coéquipiers, et bosse pour revenir le plus vite possible. Et cela permet de gagner 1 voire 2 mois sur un délai prévu initialement.

H. H. : Au-delà de gagner le titre, qu’est-ce qui ferait que personnellement tu as bien fait ton boulot ?
G. B.
: Ce qui me ferait plaisir, ce serait d’aller au bout avec le moins de blessés possible. Ce serait aussi d’arriver avec des joueurs qui patinent comme des avions de chasse, qui font mal quand ils shootent. C’est triste à dire mais cela fait partie du jeu. C’est frapper fort. C’est voir aussi mes joueurs qui restent debout quand ils se font bousculés. C’est aussi surtout que les joueurs d’en face s’attendent à vivre l’enfer face à des monstres physiques.

H. H. : On parle de Rouen mais comment vis-tu la relation avec l’équipe de France ?
G. B.
: Ayant une très bonne relation avec le préparateur de l’équipe de France, on échange beaucoup et on se dit où on en est, quels sont les petits bobos de chacun. J’ai la chance de connaître le préparateur(Adrien Valvo) et si j’en suis là aujourd’hui, c’est grâce à lui. 2 semaines avant un rassemblement, on échange donc nos infos. C’est quelqu’un de très ouvert. Je dis ce qu’il faut éviter de faire et ce qu’il peut faire. Et je suis fier de voir les Romand, Dufournet, Tarantino et Lampérier aller en équipe de France car je me dis que j’ai une petite part de responsabilité là-dedans. Et ils savent que je suis content pour eux et que cela me rend heureux.

H. H. : Toujours par rapport à l’équipe de France, est-ce que tu es surpris de voir certains en équipe de France et à contrario, d’autres pas ?
G. B.
: Forcément. Je n’ai pas à me plaindre car quasiment tous les jeunes joueurs avec qui j’ai travaillé sont passés en équipe de France. Mais j’ai envie de penser à Ronan Quemener, gardien Français très jeune qui peut exploser mais auquel on ne laisse pas sa chance. Il travaille très fort, à l’école, hors-glace, ou sur glace. Des mecs comme lui, on en croise rarement. C’est comme Fabrice Lhenry. C’est de la rigueur et du professionnalisme. J’essaie de leur inculquer ces valeurs et au final, c’est lui qui me met la leçon.

H. H. : Qu’est ce qui manque à Rouen pour être le club le plus professionnel ?
G. B.
: Je pense qu’une fois que la structure sera bien en place, que l’on aura tout le matériel, il ne manquera pas grand-chose à Rouen pour jouer dans la cour des plus grands. Si je suis arrivé à Rouen, c’est pour cette politique. On est encore en route mais participer à ce projet est gratifiant. On est actuellement dans une phase de transition par rapport à ce que l'on veut construire, et je ne parle pas des titres et des effectifs. Cela a toujours été la même politique concernant ces 2 derniers critères. On cherche à se rapprocher de ce qui se fait au plus haut niveau et on y arrive à grand pas.

H. H. : Est-ce que les déplacements en car ont une incidence sur le physique des joueurs ?
G. B.
: Bien sûr. Physiquement c’est dur. Je suis obligé de le prendre en compte toute l’année et surtout pendant la phase de play-offs.

H. H. : Comment gères-tu la récupération des joueurs ?
G. B.
: S'il y a un point auquel il faut s’intéresser tout particulièrement, c’est bien la récupération des joueurs.
J’ai une seule séance de récupération, en général les lendemains de match, les mercredis. Les dimanches, les joueurs sont au repos, donc à eux de suivre nos recommandations. Ici, les joueurs disposent de bacs de glace donc ils peuvent les utiliser après un match. Et ça, c’est doucement en train de se mettre en place. Je pense que c’est un aspect essentiel de la préparation physique moderne. Il y aura toujours de la musculation, de la course mais la récupération est très importante et je travaille là-dessus. Cet été, j’ai eu un stagiaire pour le faire bosser sur toutes les différentes méthodes de récupération. Si je l’ai fait, ce n’est pas pour rien. Cela permet derrière de mettre les choses en place.

H. H. : Merci beaucoup de cette interview.
G. B.
: Je remercie Hockey Hebdo. Je suis tous les jours votre évolution !
 
 
 
 
Lieu : RouenChroniqueur : C. Ouvry / S. Ouvry / S. Lefebvre / P. Fekir
Posté par Sylvain Lefebvre le 09/11/2009 à 17:56
 
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Réactions sur l'article
 
Nino76 a écritle 14/11/2009 à 12:36  
La police municipale? xD
Sylvain H.H. a écritle 13/11/2009 à 07:44  
Merci, bientot un autre reportage sur une activité gravitant autour de ce sportet absolument indispensable pour le bon déroulement d'une rencontre. Mais chuuuuuttttttt, c'est une surprise.
celino a écritle 11/11/2009 à 23:36  
comme toujours un article tres sympa a lire et de belles photos a regarder ...vivement le prochain ;-)
 
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