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Hockey sur glace - Division 2 : Nantes (Les Corsaires) |
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Hockey sur glace - D2 - Nantes - Interview de Philippe Ranger |
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Le président de Nantes, Philippe Ranger, nous avait accordé une entrevue la saison passée dans laquelle il décrivait ses projets et ses objectifs. Nous faisons un retour avec lui sur la saison passée et sur les saisons à venir. |
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Nantes, Hockey Hebdo |
Arnaud Daniel le 17/08/2010 à 17:19 |
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| NAHG | Philippe Ranger |
Hockey Hebdo : Quel bilan faites- vous de votre première saison en tant que président ?
Philippe Ranger : Un bilan mitigé, dans la mesure où au niveau sportif, on n'a pas fait les résultats escomptés. Au niveau humain, du comité directeur du club, des partenaires et des spectateurs, on a été dans une dynamique positive. Le mineur a lui aussi évolué positivement. Il y a eu plus de positifs que de négatifs si on ne parle pas de la saison sportive des séniors.
H.H. : L'équipe fanion s'est maintenue de justesse et a été à la peine toute la saison, pourquoi à votre avis ?
P.R. : Cela a manqué de rigueur sur tous les plans ! Quand il n'y a pas de rigueur que ce soit du hockey ou dans tous autres sports cela ne peut pas marcher. Cette année, on va mettre un peu plus de rigueur et de dynamique autour de l'équipe.
H.H. : Peut-on dire qu'il y a eu des erreurs de casting ?
P.R. : Sûrement ! Pour avoir eu un tel échec tout au long de la saison, il y a eu certainement plusieurs erreurs de casting. Maintenant, cela fait partie de la vie d'un club, on va essayer de ne pas renouveler cela cette année.
H.H. : Pourquoi avoir limogé le coach à seulement 3 matchs de la fin de la saison ?
P.R. : C'est toujours un choix difficile dans la mesure où l'on connait les personnes. Par contre c'était inévitable pour éviter de descendre en division 3. A un moment donné, il fallait le faire.
H.H. : Avez-vous eu peur un moment à la relégation en N3 ?
P.R. : Tout à fait ! J'ai eu vraiment peur lors du premier match contre Chambéry que l'on perd chez nous.
H.H. : Pourquoi votre choix s'est porté sur Claude Devèze ?
P.R. : Claude, c'est quelqu'un que je connais depuis longtemps, il a un parcours professionnel de plus de vingt ans. Il est sérieux, il a fait quelques clubs, il a un réseau. On entend que du bien de lui. Tout cela fait qu'aujourd'hui normalement, il devrait bien faire son travail à Nantes.
H.H. : Les U 22 ont également beaucoup souffert cette saison, pourquoi ?
P.R. : C'est pareil, il manquait surement une dynamique. Puis, surtout, il n'y avait qu' un seul gardien et quand il se blesse, ce n'est pas bon. Cette année, on a mis l'accent sur 7 ou 8 juniors avec un gardien d'expérience pour pouvoir avoir une équipe compétitive.
H.H. : Pour la saison prochaine, l'effectif est totalement renouvelé, pourquoi ?
P.R. : C'est le choix de l'entraineur, il faut lui demander.
H.H. : On peut dire que ce sont les jeunes au pouvoir, pourquoi ?
P.R. : Ce sont surtout les jeunes qui ont tout à prouver et qui veulent de la glace. Aujourd'hui, on leur ouvre les portes et on leur fait confiance. Maintenant, cela va dépendre plus d'eux pour savoir s'ils passent au pouvoir ou pas.
H.H. : Des jeunes sont promus en équipe fanion, la formation nantaise serait-elle de retour ?
P.R. : Oui ! On essaie de la pérenniser car c'est important pour un club d'avoir des jeunes pousses qui arrivent en junior et qui intègrent l'équipe sénior parce que cela fait voir aux autres jeunes que eux aussi peuvent y arriver. C'est aussi le signe que les entraineurs et l'encadrement technique du club font bonne figure, et que l'entraineur sénior s'intéresse à ces jeunes pour leur donner l'envie et la progression afin qu'ils atteignent le plus haut niveau.
H.H. : Hubert Dogemont n'est pas conservé après 11 saisons sous les couleurs de Nantes, ce n'est une page qui se tourne ?
P.R. : Tout à fait, Hubert n'est pas conservé pour des petites raisons. La première, c'est qu'il a eu du mal à endosser son rôle de capitaine. La deuxième, il travaille donc il est pas mal pris, il ne pouvait pas participer à tous les entrainements. Un jour, il faut tourner la page.
H.H. : Le NAHG, peut-il, sérieusement espérer jouer les outsiders ?
P.R. : On va essayer tout d'abord de gagner à Nantes. Après si on peut se placer en outsider, on va le faire. Maintenant, c'est vrai que notre poule ou dans l'autre, toutes les équipes recrutent des joueurs français de haut niveau. Le niveau de la division 2 augmente chaque année.
H.H. : Que vous inspirent les voisins avec Cholet qui déjoue une nouvelle fois en série et La Roche qui n'accède pas à la finale sur un coup du sort ?
P.R. : Cholet, ils avaient une bonne dynamique sur 2 ou 3 saisons. Ils ont du être déçus de leur prestation en quart de finale. La Roche, c'est une belle surprise ! Ils ont une équipe qui a progressé et évolué tout au long de la saison, ils ont été quasiment au bout. Ils l'avaient annoncé en début de saison et ils s'y sont tenus, c'est valorisant pour le club et son président.
H.H. : Comment voyez-vous à l'avenir la division 2 ?
P.R. : Il y a pas mal d'évolution possible. C'est vrai que la division 2 c'est de l'amateurisme. Moi je prônais pour des poules géographiques avec des derbys et des déplacements moins longs. Maintenant d'autres personnes prônent pour avoir des championnats plus homogènes. Ce n'est pas facile, c'est de l'amateurisme confirmé donc c'est toujours un casse tête sans nom pour les dirigeants de la fédération pour faire quelque chose d'intéressant pour tout le monde.
H.H. : Vous et vos collaborateurs ont réussi à remplir la patinoire de Nantes alors que les résultats étaient mauvais, comment avez-vous réussi cela ?
P.R. : On a su attirer des nouveaux spectateurs vers le hockey. Il y a eu aussi l'effet des JO qui a joué un peu pour toutes les patinoires. On a essayé d'innover dans notre communication et de communiquer un peu plus. Les gens se sont intéressés aux Corsaires.
H.H. : Votre projet à moyen et long terme, évolue-t-il ?
P.R. : On essaie de le faire évoluer. Pour avoir un projet, il faut toujours qu'il y ait une évolution. Cette année, on va essayer de faire mieux que l'an passé, j'espère que l'on aura pas trop de mal sinon cela veut dire que c'est vraiment pas terrible. Il évolue aussi surtout au niveau du club, du mineur, des filles, des loisirs. C'est vraiment un projet global, même si l'équipe fanion reste les séniors, tout évolue plutôt bien. On a un comité directeur qui est soudé et c'est important pour un club.
H.H. : Comment réussissez- vous à trouver des partenaires dans une ville comme Nantes où de nombreux sports sont proposés ?
P.R. : On se retrousse les manches ! (rire) On essaie de valoriser notre projet à ces nouveaux partenaires. Cette année, je suis plutôt content parce qu'on en a trois nouveaux sur le maillot qui ont été séduits par le discours que l'on avait vis à vis d'eux et ils nous font confiance pour les deux prochaines saisons.
H.H. : La récente crise va-t-elle avoir des conséquences directes ou indirectes sur le NAHG ?
P.R. : A notre niveau, il y en a sûrement mais on le voit moins que sur des vrais sports professionnels. On est petit et c'est sûr qu'il y a des conséquences mais elles sont petites aussi.
H.H. : Les mauvais résultats du FCNA, servent-ils le NAHG ?
P.R. : Non, il ne faut jamais être content de voir un club de foot, de hand ou de basket faire des mauvais résultats. S'il retrouve la ligue 1, ce serait bien car il fait parler de la ville de Nantes. Nous à notre niveau, on ne fait pas parler de la ville de Nantes.
Pronostics du Président sur les championnats de Hockey
H.H. : Au jeu des pronostics, la Magnus ?
P.R. : Je dirais Angers, ils ont touché juste la coupe la saison passée, je pense que l'année prochaine ils vont essayer de la prendre.
H.H. : la Division 1 ?
P.R. : Brest va être très très bien armé. Cette saison je ne vois pas qui va pouvoir les déranger.
H.H. : la Division 2 ?
P.R. : Lyon va avoir une belle équipe. Après je ne sais pas les descendants ce qu'ils font. Je miserai sur Lyon parce qu'ils ont aussi un projet intéressant depuis quelques années.
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