Hockey sur glace : D2 : Nantes, Clément Genièvre. - Division 2 : Nantes (Les Corsaires)

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Hockey Hebdo : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Clément Genièvre : Je m'appelle Clément, j'ai 20 ans. Je suis né à Besançon.

H. H. : Quel a été votre parcours jusqu'à aujourd'hui ?
C. G. : J'ai commencé le hockey à l'âge de 10 ans à Angers. Quand j'ai commencé ma deuxième année de cadet en élite, Heiki Leime m'a intégré dans le groupe pro, que je n'ai plus quitté. J'ai joué quelques matchs avec le groupe la saison dernière.

H. H. : Comment s'est passé votre dernière saison sous les couleurs angevines avec 26 matchs en équipe fanion ?
C. G. : C'était une année pleine d'expériences que ce soit sur le plan sportif, vie dans le vestiaire ou tout autre. Aujourd'hui on a fait une finale et c'est énorme au niveau expérience parce qu'il y a beaucoup de jeunes qui souhaitent vivre cela. On apprend beaucoup dans ces moments-là. La demi-finale de coupe de la Ligue qu'on perd au match retour alors qu'on avait 4 buts d'avance et cela n'est pas acceptable. Pour l'expérience c'est très fort et cela permet d'éviter de le faire par la suite. J'ai joué aussi une finale de championnat de France excellence et c'est ce qui s'est passé en sénior qui a permis de ne pas reproduire cela en junior avec le groupe que l'on avait avec des joueurs qui évoluent en Magnus aussi.

H. H. : Pourquoi quitter Angers en Magnus pour Nantes en division 2 ?
C. G. : Ah ! (hésitation), je voulais plus de temps de jeu. J'ai appris énormément à Angers, il était mieux que ce que j'ai appris, je l'applique et que je laisse la place à ceux qui poussent pour qu'ils apprennent ce que j'ai appris. Claude (Devèze) m'a contacté et son projet m'a vachement intéressé.

H. H. : Le fait que Nantes est vécu deux saisons difficiles ne t'inquiète pas ?
C. G. : Non, pas du tout, parce que l'on est reparti sur une base neuve et on reconstruit tout. Je pense, aujourd'hui, l'équipe que l'on a bâti et toute la structure qu'il y a autour, font que nous sommes tous super motivés avec un seul but faire le maximum pour gagner. Il n'y a pas de raison que cela ne marche si on tire tous dans le même sens.

H. H. : Connais-tu des joueurs de Nantes, version 2010/2011 ?
C. G. : J'en connais quelques uns. On est plusieurs à avoir Angers en commun. Radek (Hovora) a joué à Angers, Joey Beauchamps a eu son père qui a joué à Angers. Philippe Saby a fait tout son mineur avec moi, tout comme Stanislas (Barrier Heyligen). Après, j'en connais par le biais des matchs mais pas personnellement.

H. H. : Nantes sera une équipe avec beaucoup de jeunes, que cela t'inspire-t-il ?
C. G. : Cela m'inspire du long terme surtout. Je pense aujourd'hui ce que l'on a voulu faire, ce n'est pas de monter une équipe pour monter et tout reconstruire l'année d'après, mais c'est avoir un noyau pour monter le plus longtemps possible.

H. H. : Appréhendes-tu la division 2 ?
C. G. : Oui et non ! Oui, parce que je n'ai jamais eu de match complet en Magnus. Non, parce que j'ai une envie, c'est de jouer et je sais que j'ai le niveau pour le faire sinon Claude (Devèze) ne m'aurait pas pris. J'ai qu'une envie c'est jouer et donner tout ce que j'ai.

H. H. : Quel adversaire, t'impressionne le plus sur le papier ?
C. G. : A vrai dire, je n'ai pas regardé mais pour moi, il n'y a aucun adversaire qui m'impressionne. On l'a bien vu en Magnus, il y a des équipes qui sont capables de relever des montagnes alors qu'elles sont de toutes petites équipes sur le papier.

H. H. : Quel sera ton objectif personnel la saison prochaine ?
C. G. : Mon objectif est de donner tout ce que j'ai, de faire partager mon expérience de ce que j'ai vécu en Magnus et en junior et amener le club le plus haut possible. Aujourd'hui, la division 2 va me servir de tremplin, tout ce que j'ai acquis pendant deux années, et bien là je vais le mettre en application, et je pense que cela va très bien se passer.

H. H. : Quels seront tes objectifs à plus long terme ?
C. G. : (hésitation). Cela reste les mêmes, faire évoluer le club. Je suis venu là pour deux saisons et je compte bien y rester plus longtemps si cela se passe bien. Et tant qu'on tirera dans le même sens, on fera évoluer le club jusqu'au bout.

H. H. : Espères-tu un jour pouvoir rejouer en ligue Magnus ?
C. G. : J'espère bien, je ne suis pas venu là pour rester en division 2. Je suis venu là pour faire monter le club au plus haut possible, peut être un jour en Magnus, je l'espère bien.

H. H. : Quel joueur t'a impressionné en Magnus ?
C. G. : Le joueur qui m'a le plus impressionné en Magnus, c'est Jo Bellemare. C'est un joueur qui fait preuve d'un grand professionnalisme. Il est exemplaire sur la glace, il prend très peu de pénalité même si il joue énormément. Sur son jeu, il n'y a pas grand chose à dire, il a la meilleure vision de jeu , il est très complet. La seule chose qui lui manque c'est le physique mais il le compense largement par sa rapidité et son jeu technique. Sur la saison, il n'a peut être pas été le meilleur mais un des meilleurs joueurs.

H. H. : Que joueur serait une référence pour toi ?
C. G. : Mon joueur de référence est Lauri Lahesalu.

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H. H. : Pourquoi le numéro 27 ?
C. G. : Parce que le 14 est pris. Le 27 est tout simplement mon numéro de champion de France junior et j'ai voulu le garder.