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Hockey sur glace - Equipes de France |
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| Hockey sur glace - Dunkerque : Interview de Maxime Brachet |
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| Interview réalisée à la patinoire Michel Raffoux lors du match international féminin France / Grande-Bretagne. |
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| Dunkerque, Hockey Hebdo |
Jackie Greu le 20/01/2010 à 15:19 |
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 | | Avec l'aimable autorisation de M. Brachet | |
Jackie Greu/HH: Tout d'abord merci de bien vouloir nous accorder de ton temps précieux ,entre les US - les Alpes et Dunkerque.Tu viens donc de participer aux championnats du monde U20. Tu as marqué . Satisfait de ta prestation au sein de l'équipe nationale ?
Maxime Brachet : En effet, je viens de participer au mondial U20 qui se déroulait à Megève et St Gervais. C'était ma première compétition avec la sélection nationale. J'y ai inscrit un but contre la Slovénie. Satisfait ? Oui et non car il me reste encore le souvenir de ce poteau face à l'Allemagne en 3ème période, le score était alors de 2 à 1 pour les Allemands. Cela aurait pu changer la donne du match. Cependant, j'avais beaucoup moins de responsabilités que dans mon club.
JG/HH : L'équipe de France en deuxième division.Pour avoir vu évoluer les autres équipes, la sanction te paraît -elle juste ? Normale ?
MB : Nous n'avons pas pris au sérieux les Japonais en perdant 4 à 1. Ensuite, nous perdons de justesse (2 à 1) contre l'Allemagne alors que cette équipe finit première du tournoi et accède à l'Elite. Nous n'avons été pas constants au fil des matches.
JG/HH / Tu as rejoint les Etats-Unis cette saison pour acquérir, je suppose un niveau supérieur ? Tes attentes sont-elles honorées ? Ton statut d'étranger se gère bien ?
MB : Au début, cela s'est révélé plutôt dur car le style n'est pas du tout le même : le jeu est beaucoup plus rapide et physique, notamment dans les coins. L'intégration des Français n'est pas facile car le hockey français jouit d'une réputation mineure. J'ai été testé dans tous les domaines, en particulier dans l'intimidation. Maintenant, la phase d'adaptation est passée et je commence à trouver mes marques.
 | | Avec l'aimable autorisation de M. Brachet | |
JG/HH : Comment s'est déroulé ton départ, as-tu été sollicité ? as-tu prospecté ? Rouen a pourtant une excellente réputation comme club formateur.
MB : Il y a 3 ans, je suis parti au Texas avec un de mes coéquipiers rouennais. Là bas, nous avons participé à un camp de hockey dont l'organisateur avait gagné 3 fois la Stanley cup avec les New Jersey Devils (NHL). Après quelques exercices, le coach m'a demandé si cela me tentait de jouer dans la ligue junior américaine. Je lui ai répondu oui sans hésiter. Malheureusement, je ne pouvais pas jouer aux Etats-Unis immédiatement car j'avais encore mes études à terminer. Ce coach est venu me voir jouer en France et a rencontré mes parents pour discuter du projet. Nous sommes restés en contact permanent. Au retour du camp en Finlande avec l'équipe de France, j'ai rejoint directement les Etats Unis pour participer au camp d'entraînement à l'issue duquel j'ai été retenu. C'est un club dans la banlieue de Boston. Maintenant, je joue pour cette équipe et je prends beaucoup plus de plaisir : le championnat est fort disputé et les équipes ont toutes à peu près le même niveau de jeu.En effet, Rouen est un excellent club formateur que j'ai eu la chance d'intégrer avec mon pote Valentin à l'issue d'une sélection rigoureuse (beaucoup de candidats mais peu d'élus). A cette occasion, je peux remercier Yannick Le Guillou, le préparateur physique de la section sportive du collège Guilleminot qui nous a permis d'acquérir de grosses qualités physiques. Grâce à ça, nous avons été reconnus et acceptés à Rouen. Le CHAR a une très bonne structure que les dirigeants ne cessent de faire évoluer afin de permettre aux jeunes joueurs de progresser constamment : les résultats sont là car en quatre ans, nous avons été sacrés deux fois champions de France (minimes et espoirs) et une fois vice-champions (en cadets). Ceci étant, on ne refuse pas la possibilité de tenter sa chance aux Etats unis, dans un pays majeur du hockey (champion du monde juniors).
JG/HH : A te voir ici ce soir, ton coeur est encore Corsaire ? Ton père ne manque pas un match. Reverra-t-il un jour son fils dans l'équipe des Corsaires ?
MB : Oui je suis toujours Corsaire de coeur et je le serais toujours car c'est mon premier club, c'est là où j'ai chaussé la première fois une paire de patins : ces choses là ne s'oublient pas. Il est possible qu'un jour il revoit son fils dans l'équipe des Corsaires de Dunkerque. Pour l'instant, je me concentre sur le présent. Mon retour à Dunkerque dépendra du projet sportif et des structures.
 | | Avec l'aimable autorisation de M. Brachet | |
JG/HH: Une promesse, nous donner régulièrement de tes nouvelles. Ton parcours incitera peut-être d'autres jeunes à faire le même choix. Le rêve américain.
MB: Je vous donnerai de mes nouvelles régulièrement. J'aurai toujours l'occasion de repasser avec plaisir à la patinoire lors de mes vacances.
Quant aux jeunes tentés par l'aventure, je dois leur dire que rien n'est facile (notamment quitter le cocon familial à 15 ans) : il faut travailler dur, très dur et ne pas avoir peur d'affronter une concurrence forte de tous les instants. Il faut toujours se remettre en question.
JG/HH
En conclusion , j'ai été très impressionné par la maturité de Maxime .Son message est très clair pour réussir
"il faut travailler , sans cesse travailler et accepter beaucoup de sacrifices".
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Réactions sur l'article |
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| tib03 a écrit | le 11/02/2010 à 18:34  |
C'est ça mon écureuil!!!
Bel article, on est fier de toi à Rouen!
Profite bien là-bas et reviens nous voir cet été!!
On se capte sur FB,
Biz
Tib' |
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| a écrit | le 20/01/2010 à 20:37 |
Merci BAUERXXX pour la fête. Toujours un réel plaisir de "travailler" avec toi.
Amitiés |
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| BAUERXXX a écrit | le 20/01/2010 à 16:27 |
Merci Sébastien pour le travail remarquable réalisé au profit de nos clubs.
Amicalement |
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| BAUERXXX a écrit | le 20/01/2010 à 16:26 |
Bonne fête à Sébastien.
Sébastien Barrieras |
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