HH. Bonjour Laura, comment as-tu préparé cette nouvelle saison ?
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Photographe : Mauricette Schnider |
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LD. Je pense que, pour cette nouvelle saison, tout reprend à zéro. Cette saison, le championnat d’Europe des clubs vient se rajouter à notre calendrier, ça peut être une bonne expérience. On verra bien.
HH. Comment s’est passée ta préparation ?
LD. Ecoute, elle s’est bien passée. Je n'ai pas eu de blessure. Personnellement, la pause n’a pas été très longue à cause des regroupements avec l’équipe de Suisse. Mais bon, ma préparation s’est bien passée.
HH. Laura, tu fais aussi du roller hockey. Comment as-tu fait pour concilier les deux sports ?
LD. Bah, entre le roller hockey et la glace, ça fait que j’avais quasiment chaque jour un entraînement. Entre les entraînements physiques avec Lugano et les entraînements de roller, il y avait juste le vendredi où je pouvais me reposer.
HH. Quelles sont tes ambitions personnelles pour cette saison 2014-2015 ?
LD. Alors, cette saison, mon objectif est de jouer dans le deuxième, voire le troisième trio d’attaque, ça c’est pour Lugano. Et avec l’équipe nationale, mon objectif ce sont les mondiaux avec la « Nati ».
HH. Quelles sont les ambitions de Lugano pour cette nouvelle saison ?
LD. Cette saison, avec Lugano, l’objectif premier est le titre. Et après, même si on n'en a pas vraiment encore parlé, notre deuxième objectif c’est, premièrement, de passer le deuxième tour du championnat d’Europe et, deuxièmement, d’aller le plus loin possible dans la compétition.
HH. Comment as-tu réagi après le titre de championne suisse avec Lugano en 2014 ?
LD. Ma première réaction a été de me dire : « On l’a fait ! ». Après, il y a eu beaucoup d’émotions. Pour dire, ça m’a même fait pleurer ! Mais, c’était un sentiment magique.
HH. Comment vis-tu ton aventure au sein de l’équipe nationale ?
Pour moi, l’équipe nationale, c’est comme une deuxième équipe. Le plus impressionnant c’est de disputer des matchs internationaux et de porter la croix suisse sur le maillot et de se battre pour son pays. C’est juste extraordinaire et magique en même temps.
HH. Maintenant, tu passes des U18 suisses à l’équipe A. Est-ce que tu trouves ta place au sein de cette nouvelle équipe ?
LD. Pour l’instant, ça va, j’ai un peu de mal à faire mon trou. Vu que l’équipe a disputé les Jeux Olympiques ensemble, elle est très soudée, ça fait que je ne me sens pas super à l'aise. Mais j’essaye vraiment de m’intégrer au mieux.
HH. Raconte-nous tes années passées dans le cadre de l’équipe des moins de dix-huit ans.
LD. Honnêtement, mes années passées en U18 sont les plus belles années de ma carrière de hockeyeuse. On avait vraiment une équipe de « malades », il y avait une super ambiance. Et le plus beau reste la promotion en Top Division cette année. Surtout que, presque 2 semaines avant, j’étais championne suisse avec le HC Lugano. Donc, oui, mes années passées avec les moins de dix-huit ans étaient vraiment super.
HH. Alors Laura, tu es Jurassienne à la base, tu habites au Tessin, maintenant, pour le hockey. Comment se passe ta vie de Tessinoise ?
LD. Ma vie au Tessin se passe super bien. Je fais une école de commerce à Lugano, cette école est spécialement prévue pour les sportifs d’élite, chose qui fait que c’est beaucoup plus facile de concilier sport et études.
HH. Maintenant, on voudrait savoir comment tu vis la distance entre le Tessin et ton Jura natal ?
LD. Ecoute, je le vis bien. Je ne ressens pas de manque particulier. J’ai beaucoup de contacts avec mes proches, donc ça fait que ça va, ce n’est pas trop dur.
HH. Est-ce que, pour tes parents, ça a été dur de te voir partir de la maison ? De prendre ton envol ?
LD. Alors honnêtement, je n’en ai aucune idée. Je pense que ça a été plus dur de me voir partir pour mon père que pour ma mère. Mais sinon, je pense que ça va, je pense qu’ils le vivent assez bien.
HH. Est-ce que tu penses beaucoup aux Jeux Olympiques ?
LD. Oui, forcément j’y pense. Mais tout en me disant que ce n’est que dans quatre ans. Mais une chose est sûre, c’est que ce serait extraordinaire d’y participer et je m’en donnerai tous les moyens pour y arriver.