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Hockey sur glace - Championnats du monde
Hockey sur glace - Grenoble: Entretien avec Ervīns Muštukovs
 
Actuellement aux championnats du monde à Prague avec l'équipe nationale de Lettonie, le nouveau gardien grenoblois nous a accordé un peu de temps lors de sa journée de repos dimanche.
 
Prague / Grenoble, Hockey Hebdo Jean-Christophe Salomé le 07/05/2015 à 14:16
Ervīns Muštukovs est le nouveau portier grenoblois pour la saison 2015-16. S'il vient à Grenoble ce n'est pas vraiment un hasard puisqu'il a rencontré plusieurs anciens grenoblois dans ses précédentes équipes au Danemark.
Actuellement à Prague avec l'équipe de Lettonie, il nous a accordé un entretien téléphonique afin de faire connaissance.

Photo hockey Grenoble: Entretien avec Ervīns Muštukovs - Championnats du monde
Photo:Nicolas Leleu
Ervins Mustukovs lors de Lettonie-Suède
Comment as-tu connu Grenoble et quand as-tu décidé de signer pour les Brûleurs de Loups ?


J’étais quasiment à Grenoble la saison passée, Jean-François Dufour et Nicolas Tomasini m’avaient dit qu’ils voulaient me signer. Mais le nouveau coach (ndlr: Richard Martel) est arrivé et ne voulait pas de moi. Finalement, ça s’est fait cette année!

As-tu discuté avec le nouveau coach, Edo Terglav ?

Oui, le coach m’a appelé il y a quelques semaines. On n’a rien discuté de très précis, c’était juste pour parler et faire connaissance.


Plus jeune, tu es parti assez vite de Lettonie pour aller à l’étranger, pour revenir et repartir ensuite.

Oui, je suis parti au Québec à l’âge de 19 ans en ligue junior (LHJMQ). J’ai passé quelques années aux Etats-Unis ensuite, de retour en Lettonie ensuite, puis le Danemark, l’Anglettere, la Suède, et la France maintenant!
Je suis parti pour jouer plus de matchs, et bien sûr, je voulais faire l’AHL ou la NHL. J’ai joué en ECHL. Si tu ne fais pas la NHL, et même si l’ECHL est une bonne ligue, il vaut mieux rentrer en Europe.


Qu’as-tu appris en Amérique du Nord ?

J’ai beaucoup appris ! L’anglais d’abord, et comme il y a beaucoup de matchs, 70 et les play-offs, j’ai pris de l’expérience. Le mode de vie est différent, ainsi qu’être seul, on apprend beaucoup. Tout est bien en Amérique du Nord, j’ai adoré! Le problème, c’est qu’il n’y a pas d’argent en ECHL, c’est bien quand tu es jeune, mais c’est difficile d’en vivre.


Après ton retour en Lettonie, tu as pas mal bougé en Europe ?

En fait, la ligue en Lettonie n’est pas d’un bon niveau. Il n’y a qu’une seule équipe qui joue en KHL, le Dynamo Riga. Si tu n’es pas retenu dans l’équipe, il faut bouger en Europe pour pratiquer à un bon niveau.
J’ai passé trois ans au Danemark, mais la vie est chère là-bas. En Angleterre, c’est du hockey nord-américain à 100%. Il y a énormément de joueurs nord-américains, et tu as l’impression d’être aux Etats-Unis. Le hockey est presque identique, il y a très peu de joueurs anglais dans les équipes, les joueurs proviennent essentiellement d’ECHL ou AHL. Le hockey est relativement bon. J’ai gagné le championnat avec Sheffield, c’était vraiment agréable, avec toujours beaucoup de monde aux matchs, environ 5 à 6000 par match.


Comment te décrirais-tu, quel type de gardien es-tu ?

C’est difficile de me décrire moi-même, tu dois me voir par toi même. Je joue en papillon, mais pas totalement. En fait, c’est à toi de voir et tu me le diras ensuite (rires).


Et dans le vestiaire, es-tu plutôt solitaire, à te concentrer, ou participes-tu au groupe ?

Oui, je parle beaucoup, mais j’ai cru comprendre que les joueurs français ne parlaient pas tous anglais. En fait, j’ai joué avec Mike Vaskivuo l’année dernière, et il m’a parlé de Grenoble, c’est ce qu’il m’a dit. Je ne suis pas du style à m'asseoir dans mon coin dans le vestiaire.


Et dans le jeu, es-tu du style à rester dans ta zone ou aimes-tu participer au jeu ?

En fait, cela dépend de la situation. S’il faut sortir, j’y vais mais je ne suis pas Martin Brodeur qui fait 5 assistances dans la saison (rires).


Plus jeune, avais-tu des joueurs préférés ?

Oui, Patrick Roy.


Tu es actuellement à Prague avec l’équipe nationale de Lettonie. Qu’est-ce que cela représente pour toi ?

C’est toujours bon d’être sélectionné en équipe nationale. Avant, j’étais appelé pour jouer des matchs d’exhibition ou de simples matchs. C’était mon premier match en championnat du monde contre le Canada, j’ai fais mes grands débuts à 31 ans.


Et pour ton premier match, ce n’était pas une partie facile contre le Canada.

Oui, nous avons eu un début de match très compliqué, nous n’étions vraiment pas très bons. J’espère que l’on jouera mieux par la suite (interview réalisée le 3 mai 2015).
Les Canadiens étaient très bon offensivement, avec de beaux buts.


Comment as-tu réagit quand tu as appris que tu jouerais ton premier match contre le Canada ?

J’étais vraiment content, c’est un championnat du monde, et surtout contre le Canada.


Photo hockey Grenoble: Entretien avec Ervīns Muštukovs - Championnats du monde
Photo:Nicolas Leleu
Quel est l’objectif de la Lettonie cette année ? As-tu déjà noté le match contre le dernier match la France ?


Notre objectif est de finir dans les 10 premiers, mais surtout aller en quart de finale. Oui, j’ai hâte, d’autant plus qu’on a déjà joué contre la France avant les mondiaux en match amical. Nos matchs les plus importants sont contre la France, l’Allemagne et l’Autriche. On peut jouer fort contre le Canada et la République Tchèque. Nous savons où nous en sommes, et nos derniers matchs seront très importants.


Avant de signer en France, t’es-tu renseigné auprès de joueurs lettons qui ont déjà joué en France ?

Non. Par contre, je connais Mike Vaskivuo et Maxime Moisand. Je savais donc que Grenoble était un bon endroit. Je n’ai pas besoin d’en savoir plus ou de me renseigner davantage en fait.


As-tu déjà pensé à une peinture de masque pour Grenoble ?

Non, je n’ai pas encore réfléchi à l’équipement. Mais oui, je m’en occuperai une fois que je serais à Grenoble. Pour l’instant, je suis concentré sur les mondiaux, je suis trop occupé.


Grenoble va jouer la CHL, qu’en penses-tu ?
Ce n’est pas un handicap de la jouer aussi tôt pendant la préparation ?


Oui, c’est toujours bien de jouer contre de grosses équipes européennes de championnat relevés. Grenoble ne va pas la gagner, mais en jouant match après match, on peut toujours prendre des points contre de bonnes équipes, pourquoi pas?
C’est bien de jouer tôt, parce qu’on sera prêt pour le début du championnat, même si tu ne joues pas tes meilleurs matchs en CHL, c’est une bonne préparation. Nous n’aurons rien à perdre en CHL, le plus important est de gagner le championnat en fin de saison.


Quel est ton programme d’ici ton arrivée à Grenoble ?

Après les matchs de l’équipe nationale, je fais une pause de 6 semaines sans glace. Je vais en salle pour me préparer physiquement et je reprends sur la glace tout doucement. 


Un mot pour conclure ?

Comme je l’ai dit, je pense que la ville, le club et l’organisation sont très bien. J’ai entendu beaucoup de bonnes choses auprès de Mike Vaskivuo et Maxime Moisand. J’espère que les supporters seront bons aussi !
 
 
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Réactions sur l'article
 
clem38 a écritle 07/05/2015 à 16:26  
On a toujours su pour mister t que c'etais un poste déguisé, c'etais juste pour endormir le monde a 5000 € par mois il allais quand meme pas etre au placard !!!
le senators a écritle 07/05/2015 à 14:49  
Merci pour l'interview.

Par contre j'avais cru comprendre que Monsieur Tomasini n'était plus directeur sportif mais responsable de la formation.

Un mensonge de plus de la part du staff.
 
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