Quel est ton sentiment sur ce match ?
On a donné le maximum. On marque deux buts en supériorité puis, on mène rapidement 3-1 en deuxième période. Malheureusement, Amiens parvient à égaliser rapidement. On était peut-être fatigué pour la prolongation…
| Christophe Moreau (Archives) | |
Justement, on t'a vu très énervé après le troisième but des Gothiques...
Oui, ça m'arrive ! Mais quand je sors comme ça, c'est pour remonter le moral de mes équipiers, ce n'est pas pour les engueuler.
Ta sortie après trente minutes de jeu est-elle due à une blessure ? On t'a vu souffrir après un arrêt face à Amado en première période...
Non, on avait décidé (avec Gilles Back) de jouer chacun la moitié de la partie car il y a de gros matchs qui arrivent. Après trente minutes, Gilles est rentré pour un match exceptionnel.
Peux-tu nous dire comment tu es arrivé à Strasbourg cette saison ?
Je ne pourrais pas donné vraiment de raison... A la fin de la saison dernière j'ai contacté Daniel (Bourdage) et on est resté en contact durant l'été pour voir si je convenais et puis voilà.
| Emily Simon (Archives) | |
Quel est ton avis sur le play-offs ?
Par rapport aux quatre premiers, on n'est pas favori mais on ne sait jamais. On n'a jamais malmené un des quatre premiers, sauf peut-être Grenoble où ils égalisent à trois minutes de la fin. Mais bon, les play-offs une grosse loterie. Il ne faut pas jouer les matchs à 100% mais à 150% pour aller le plus loin possible.
Ca fait maintenant de nombreuses années que tu joues en France, quel est ton avis sur le championnat ?
Oui, ça fait huit ans que je joue (4 ans à Tours, 2 ans à Dijon, encore un an à Tours et cette année à Strasbourg). Le championnat progresse chaque année, beaucoup grâce à l'apport des étrangers. Cela dit, je pense qu’une bonne équipe doit être un bon équilibre entre joueurs français et étrangers. Il y a de très bons joueurs en France, Gilles (Beck), par exemple, est pour moi le meilleur deuxième gardien de la ligue.
Demain, c’est la finale de la coupe de France à Bercy et on y retrouve Dijon. Je suppose que tu as encore des contacts avec certains jours, quelle est la chance de Dijon selon toi ?
C’est vrai que j’ai encore des copains là bas, notamment Miro Kristin chez qui j’ai dormi la semaine dernière (après le match Dijon – Strasbourg). Pour la coupe de France, la pression est sur Grenoble. Dijon a déjà sorti Briançon et est aller battre Angers à l’extérieur. Tout le monde voyait Angers en finale et on sait comment ça a fini. Si Dijon gagne demain, je serai très content !
Justement, la victoire en 2006 doit être un de tes plus beaux souvenirs, est-ce que tu aimerais revivre cette année là ?
Non, je suis heureux à Strasbourg et je veux y rester. C’est vrai que j’aimerais bien rejouer avec Miro Kristin, notamment, car je le connais depuis longtemps : on jouait déjà ensemble en extraliga (championnat slovaque). Dijon a été une belle époque mais maintenant c’est fini. On fait tous ses choix, moi je suis bien à Strasbourg. La communication avec l’entraîneur et les équipiers marche bien et je me sens bien.
Et pour la suite de ta carrière ?
Hou là ! Je n’y ai pas encore réfléchi ! J’aimerais bien encore jouer 7-8 ans ! Je me sens bien, je ne suis pas blessé. Je me vois bien rester en France car ma fille est née à Dijon, ma famille s’est bien intégrée et j’apprends le français même si ce n’est pas encore parfait (rires) ! J’ai même envie de demander la nationalité française.
Vladimir, merci pour le temps que tu nous as consacré et bon courage pour les play-offs !
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