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Hockey sur glace - Equipes de France
Hockey sur glace - Interview: Maxime Moisand
 
Rencontre avec Maxime Moisand, de passage dans son club formateur à l'occasion du stage de l'équipe de France.
 
Grenoble, Pôle Sud, Hockey Hebdo Jean-Christophe Salomé le 11/11/2011 à 10:00
Photo hockey Interview: Maxime Moisand - Equipes de France
photo: Jean-Christophe Salomé
Ton départ a été annoncé dès la fin de saison en avril, avant les mondiaux. Savais-tu déjà où tu allais ?
Non, il n'y avait encore rien de fait. J'étais en contact avec certains clubs, j'avais une volonté de partir à l'étranger. J'étais en contact avec des équipes en AllSvenskan (D1 Suédoise), et ensuite j'ai reçu une offre au Danemark. J'ai trouvé ça vraiment intéressant, je n'ai pas hésité longtemps.

Quelles étaient tes motivations pour partir à l'étranger ?

Déjà, le nombre de matchs est plus élevé. Le fait de participer aux stages de l'équipe de France, et de voir tous les joueurs qui sont à l'étranger être plus performants et plus en forme, ça donne envie de faire pareil, de jouer beaucoup de matchs. Avec mes blessures et le championnat de Magnus, je n'ai pas joué beaucoup de matchs. Je pense que j'ai passé un cap. C'est vraiment agréable de jouer beaucoup.

As-tu rencontré des difficultés pour trouver un club à l'étranger ? Est-ce que le fait d'être français aide à se vendre à l'étranger ?
Le but de partir à l'étranger est d'avoir plus de facilités ensuite pour trouver un autre club. Ce n'est pas très facile au début. J'ai eu la chance de faire les championnats du monde qui m'ont permis de me vendre un peu mieux, et c'est important aussi pour le club pour lequel j'ai signé. Avec un CV uniquement en Magnus, c'est difficile de trouver une équipe à l'étranger.

Est-ce que le fait d'être international, même avec un faible nombre de matchs en équipe nationale, ouvre vraiment plus de portes ?
Oui, ça aide. On n'est pas encore une nation forte en hockey. Si on n'est pas en équipe de France, on n'est pas pris au sérieux. C'est primordial pour jouer à l'étranger.

Comment ça se passe dans ton équipe ?
Le championnat est plus jeune qu'ici, plus rapide.  Ca patine beaucoup plus. Avec mon équipe, ça se passe bien. On est 2e du championnat, ça va. J'ai la chance d'avoir beaucoup de temps de jeu et de jouer toutes les unités spéciales. Je prends vraiment du plaisir là-bas et, quand tu gagnes, c'est plus facile.  Il y a trois - quatre équipes devant, avec un écart sur les suivantes. On va essayer de garder cette avance-là, de rester dans les trois premiers en vue des play-offs.

En tant qu'étranger, est-ce que tu ressens une pression supplémentaire ou es-tu considéré comme n'importe quel autre joueur ?
Je suis encore un peu considéré comme un jeune même si, en tant qu'étranger, j'ai un certain temps de jeu. Ca ne me déplaît pas, bien au contraire. Le coach me voit aussi comme un jeune joueur qu'il a envie de développer pour rester et pour m'aider à aller ailleurs ensuite. Je suis vraiment bien tombé, avec une belle infrastructure. C'est vraiment un bon championnat pour progresser pour les jeunes joueurs.

Est-ce que le style de jeu est vraiment différent de ce que tu connais avec la Ligue Magnus ?
Oui, ça patine beaucoup plus, c'est plus jeune, il y a moins d'expérience, le jeu est un peu moins posé. Ca travaille plus fort. C'est plus simple, sortir le palet de la zone, envoyer le palet dans le fond, surtout les équipes de bas de classement. Autant les premières équipes sont bonnes tactiquement, comme Herning par exemple. Dans le bas de tableau, c'est moins fort donc ça joue très simple.

Photo hockey Interview: Maxime Moisand - Equipes de France
photo: Jean-Christophe Salomé
Quel est le niveau des étrangers au Danemark ?

Il y a moins d'étrangers qu'ici, mais ce sont de plus gros joueurs. Il y a beaucoup de joueurs d' AHL, d'Elitserien, d'Allsvenskan. Les étrangers sont meilleurs.

Depuis que tu es là-bas, as-tu ressenti une progression ?
En comptant tous les matchs de pré-saison, le championnat et la coupe, ça fait une trentaine de matchs pour l'instant. Au niveau de l'expérience sur la glace, ça change. Physiquement, aussi. Dans les duels, je sens moins de différence que l'année dernière quand je jouais ici avec l'équipe de France. J'étais nettement en-dessous au niveau des duels, et ça va nettement mieux. Le fait de faire beaucoup de matchs, de voir beaucoup de situations de jeu, ça permet de mieux voir arriver le jeu. 

Comment se passe cette semaine avec l'équipe de France ? Est-ce que vous travaillez des points bien précis ?
C'est surtout pour réunir l'équipe, revoir les bases de notre système de jeu. On n'a eu que 3 jours, on ne peut pas tout reprendre en détail, mais assez pour nos deux matchs contre les Norvégiens.

A titre personnel, tu poursuivais tes études l'année dernière. As-tu arrêté pour te consacrer au hockey ?
J'ai dû arrêter au début. Début décembre, je commence un programme avec l'école de commerce de Chambéry. Tout est fait pour m'aider, c'est un super programme. La balle est dans mon camp, à moi de tout faire pour réussir.

 
 
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