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Hockey sur glace - Ligue Magnus : Epinal (Les Wildcats)
Hockey sur glace - Interview de Lucas Savoye
 
Le nouveau jeune gardien du Gamyo Epinal a accepté le jeu de l'interview.
 
Epinal, Hockey Hebdo Paul Haffemeyer le 22/09/2015 à 20:06
1) Bonjour Lucas, peux-tu te présenter en indiquant tes points de caractères et ton style de jeu ?

Bonjour ! J'ai 22 ans. J'ai commencé le hockey lorsque j'en avais 7.
J'ai fait tout mon hockey mineur à Gap jusqu’en Cadets, puis je suis parti deux années à Caen.
Je décrirais mon style de jeu comme assez classique, étant grand je m'applique surtout à être bien positionné pour faciliter au maximum les arrêts.
Au niveau du caractère, je suis quelqu'un qui adore rigoler chaque jour et je pense être une personne calme aussi bien en dehors que sur la glace.

2) A quand remontent les premiers contacts avec le staff des Gamyo ?

C’est Stéphane Barin qui m'a appelé dès sa signature au poste d'entraîneur alors que j'étais sur le point de m'engager avec un autre club. Je connaissais déjà Stéphane, c'est une personne que j'apprécie et je souhaitais travailler avec lui.
 
Photo hockey Interview de Lucas Savoye - Ligue Magnus : Epinal  (Les Wildcats)
www.gamyoepinal.com
Lucas Savoye sous le maillot spinalien

3) Avais-tu d'autres offres venant de France ? Si oui, pourquoi avoir choisi Epinal ?

J'ai eu un bref contact avec Briançon dès la fin de saison mais ce n'est pas allé plus loin.
J'étais en contact avec plusieurs clubs de D2 comme Marseille (club avec lequel j'étais sur le point de m'engager lorsque Stéphane m'a appelé).
J’ai choisi Epinal car c'est un club en plein développement, et j'avais pu voir cette belle organisation lors de la finale avec Gap.
L'élément-clé a tout de même été Stéphane, comme je l'ai déjà dit c'est une personne que je connaissais déjà et que j'apprécie, il a toujours été important pour moi d'avoir une bonne relation avec son entraîneur, et travailler avec lui était donc logique.

4) Que retiens-tu de tes derniers déplacements à Epinal avec Gap ou Caen, dans la peau d’un adversaire ?

Lors de mes déplacements avec Caen, j'avais surtout retenu la difficulté de venir gagner à Epinal, et que jouer à Poissompré était toujours compliqué.
Le sentiment est le même avec Gap, j'y ajouterais une ambiance hors du commun : on sent que le public joue un vrai rôle dans les performances de l'équipe et c'est désormais un plaisir et une fierté de jouer pour ce qui est sûrement le meilleur public de France !

5) Tu as vécu un grave accident de la route l’année dernière, J’imagine que dans l’esprit d’un sportif, tu dois être soulagé de pouvoir continuer à faire ce sport à ce niveau ?

Cet accident, qui remonte maintenant à presque 2 ans, m’a beaucoup servi.
Je ne parlerais pas de soulagement car, au fond de moi, je n'ai jamais douté et je savais que le retour au jeu n'était qu’une question de temps et de persévérance.
J'ai tiré beaucoup de positif de cette épreuve et j'ai pu constater qu'avec de la volonté et du travail on peut renverser des montagnes !
Cela m'a aussi permis de prendre du recul par rapport au sport et à la pression qu’il peut y avoir autour. Je sais la chance que j'ai de faire ce sport, je reste le même compétiteur, mais je sais aussi qu'il y a plus important que le sport.

6) Quels sont tes objectifs lors de la saison à venir ?

Je ne me suis pas fixé d'objectifs précis pour cette saison. Si ce n'est continuer le travail effectué en amont pour continuer à progresser et prendre ce qu'il y a à prendre, et être prêt et performant dès que l'équipe a besoin de moi.
Avec Andrej, nous travaillons avec Eddy Fehri (il vient quelquefois dans la saison, nous debriefe les vidéos de matches et dirige quelques entraînements spécifiques), je compte beaucoup sur cette collaboration pour améliorer ma technique car c'est une chance en Ligue Magnus de pouvoir compter sur un entraîneur "gardien".

7) Quel est ton ressenti sur le projet sportif et les ambitions du club ?

Je trouve le projet du club cohérent et en adéquation avec l'évolution de la ligue.
Nous avons un groupe dans lequel chaque joueur et c'est un point primordial pour qu'une équipe soit performante.
Je ne me risquerais pas au jeu des pronostics car, cette année plus que jamais, le championnat va être très serré et c'est à nous de répondre présent au bon moment.

8) Après quasiment 1 mois de préparation, 6 matchs amicaux, et les épisodes extra-sportif du club spinalien, que penses-tu de l’état de forme et du niveau actuel des Gamyo, dont la saison commence véritablement mardi avec la coupe de la Ligue ? (Interview réalisée juste avant le premier match de coupe de la Ligue de la saison, le mardi 15/09/15).

Le 1er mois de préparation n'a pas été des plus simples avec les soucis extra-sportifs que le club a connu, certains joueurs n'ont finalement pas rejoint l'équipe et d'autres sont partis en cours de préparation.
Je trouve néanmoins que nous avons progressé, notamment lors du tournoi à Yverdon.
Tout n'est pas encore parfait mais les automatismes commencent à venir et l'équipe est prête pour le début de saison.

9) Tu as également eu un peu de temps de jeu durant ces matchs de préparation, qu’en as-tu pensé et comment te sens-tu ? Tu as plutôt été rassurant !

Au total, j'ai pu jouer l'équivalent de deux matchs complets et je suis content d'avoir eu du temps de jeu.
Je suis globalement satisfait de ma prestation (petit bémol sur le match à Yverdon où je ne pense pas avoir aidé l'équipe comme j'aurais dû le faire).
Ces matchs m'ont permis de prendre conscience du travail qu'il restait à accomplir et que j'étais prêt si besoin il y avait.

10) As-tu une habitude, un rituel avant chaque match ou au moment de monter sur la glace ? Es-tu superstitieux ?

Je vais sûrement paraitre bizarre pour un gardien, mais je n'ai que très peu d'habitudes, je mets toujours le côté gauche en premier et cela s'arrête ici.
Je fais évidemment souvent les mêmes gestes lors de l'avant-match mais sans réellement y penser.
Je n'aime pas trop l'idée de dépendance à un rituel pour me sentir bien avant le match, je préfère garder mon énergie pour me concentrer plutôt que la dépenser dans un rituel.
Superstitieux : oui et non, cela m'amuse de me dire "si je fais telle ou telle chose, il va se passer cela", mais je n’y crois pas réellement, c'est plus un moyen de me décontracter que de me rassurer !

11) Qu’as-tu pensé de la finale de Magnus la saison dernière entre ton ancien club et ton club actuel ?

Cette finale était très particulière surtout au début où chaque équipe a eu son match d'absence.
Nous étions dos au mur avec Gap et nous avons réussi à retourner la situation. J’en garde donc un excellent souvenir !
J'avais aussi été marqué par le soutien de la ville d'Epinal pour son équipe, les matchs de cette finale à Epinal m'ont laissé un excellent souvenir concernant l'ambiance incroyable. J'espère pouvoir les revivre dès cette année !

12) Quelles sont tes passions mis à part le hockey sur glace ?

A part le hockey, je suis un amateur de musiques en tout genre. À Gap, j'ai joué du saxophone pendant 10 ans au conservatoire dans un ensemble de Jazz. J'ai moins le temps de m'y consacrer aujourd’hui mais la musique a une très grande importance dans ma vie.
Je suis également le sport dans son ensemble, cela procure des émotions que l’on ne trouve pas ailleurs.
Etant né à Gap, j'ai aussi une attirance pour la montagne ! (rires).

Merci Lucas d’avoir pris de ton temps pour nous répondre !
 
 
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