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Hockey sur glace - KHL - Kontinental Hockey League |
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| Hockey sur glace - Interview de Stéphane Da Costa |
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| Stéphane Da Costa le sniper de l'Armée Rouge a gentiment répondu à nos questions |
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| Média Sports Loisirs, Hockey Hebdo |
Philippe Rouinssard le 08/01/2015 à 08:55 |
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Pourquoi avez vous rejoint la KHL? Les négociations avec Ottawa se sont elles mal passées ou bien votre choix était déjà fait ?
Initialement je voulais rester à Ottawa mais en contrat à un volet NHL et ça n'a pas fonctionné. J’ai pensé qu'il fallait passer un autre cap donc j'ai signé avec le CSKA. Je ne regrette en aucun cas mon choix. Je pense avoir le niveau de jouer en NHL mais pas dans les conditions qui m'ont été données à Ottawa avec un temps de jeu minimum.
D’autres clubs NHL ou KHL vous ont-ils fait des propositions ?
J'ai attendu jusqu'à la fin de la draft NHL car il y avait des équipes intéressées mais aucun échange n’a été fait pour moi et les Senators m'ont qualifié juste pour garder mes droits. Concernant la KHL, j'ai eu quelques offres d'autres équipes durant, et après le mondial quand j'ai annoncé mon vœu de revenir en Europe mais j'ai choisi le CSKA qui a énormément d'histoire et qui est un très gros club avec de grandes ambitions.
Le fait d’être disponible pour les mondiaux grâce au calendrier KHL a-t-il pesé dans la balance ?
Honnêtement, ce n'est qu'un plus dans mon choix. Le fait est que même si j'étais en Amérique du Nord, j'aurais tout fait pour venir et aider l'équipe de France tous les ans. Donc, c'était un choix complètement personnel.
Suiviez-vous la KHL avant votre arrivée dans cette ligue ?
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Oui je suivais beaucoup la KHL surtout la dernière année en Amérique du Nord car j'ai toujours été intéressé par cette ligue. Je suivais des joueurs avec qui j'ai joué avec et contre et j'essayais de me faire une idée du niveau de jeu et de la façon de vivre en Russie.
On sait que Dmitri Kvartalnov est un excellent entraîneur mais aussi très exigeant. Comment se passent vos entrainements et quelles sont les différences avec l'Amérique du Nord (charge de travail, méthode…) ?
En effet, ce coach est très exigeant. Nos entrainements sont beaucoup plus intenses qu'à Ottawa, le système de jeu est très agressif et demande énormément de patinage et de jeu physique. Quelques fois, nous nous entrainons deux fois par jour plus une musculation. Le camp d'entrainement a été une expérience très difficile. Ca a été le camp le plus intense de toute ma carrière et ça de loin.
Quelles sont les différences culturelles dans le hockey et hors de la patinoire entre la Russie et le Canada ?
Les différences culturelles dans le hockey ne sont pas vraiment énormes. La Russie est, tout comme le Canada, un pays qui adore le hockey mais je pense que le hockey est une obsession au Canada. Par contre, la façon de faire des clubs entre les deux pays est différente. Par exemple, le camp d'entrainement est énormément plus difficile en Russie qu'au Canada et dure un mois et demi par rapport aux deux semaines au Canada. Aussi, tous les soirs d'avant match, tous les joueurs et le staff doivent dormir à l'hôtel fourni par le club. Souvent, nous avons aussi deux entrainements par jours pendant la saison, et c'est très difficile pour les étrangers qui sont en Russie pour la première fois de s'habituer à tous ces changements.
Sinon, dans la vie de tous les jours, la vie en Russie ressemble à la plupart des pays de l'Est avec les kiosques à tous les coins de rue. Au Canada, la plupart des habitants vivent dans des maisons et ici il y a beaucoup plus d'appartements. Moscou est une ville très très riche mais quelques villes comme Nijnekamsk ou encore Novokuznetsk sont beaucoup moins riches et ça se voit directement.
Pour votre matériel, le club vous impose-t-il une marque ou vous laisse-t-il une liberté de choix ?
Le club nous laisse une liberté totale de choix concernant tout l'équipement mais j'ai joué avec Reebok/CCM pendant 3 ans et donc je suis resté avec cette marque.
Le LDS CSKA n’est pas une très grande patinoire et le public n’est pas toujours très nombreux, mais quelle est l'ambiance des matchs, comment réagit le public russe avec vous par exemple ?
J'ai eu la chance de connaître un bon début de saison donc le public est très content de moi. L'ambiance est bonne et même très bonne quand on affronte les grosses équipes surtout le SKA ou le Dynamo Moscou qui sont de grands rivaux.
Vous avez été aligné sur le premier bloc aux côtés de Radulov et Grigorenko, comment cela a été décidé ?
Je ne sais pas trop comment ça été décidé mais ça a fonctionné dès le départ donc on est restés ensemble après.
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Comment s’est passé l’entente avec Radulov un joueur de calibre international mais très volcanique ?
Très volcanique c'est sûr mais un vrai joueur d'équipe et qui joue vraiment pour gagner. Il nous a fallu du temps pour nous connaître sur la glace mais après un moment tout allait bien. Il faut apprendre et comprendre Alex pour jouer avec, il faut savoir que quand il exprime ses émotions, c'est dans l'action mais après ça il oublie et passe à autre chose.
Depuis votre retour de blessure, vous êtes sur le deuxième bloc avec Hjalmarsson et Mursak ? L’entente se passe-t-elle mieux ? Allez-vous rester définitivement sur ce bloc ?
Effectivement, nous pouvons communiquer plus entre nous car nous trois parlons anglais donc c'est plus facile. Ce sont les choix du coach et je ne sais vraiment pas ce qui se passera dans le futur.
Vous êtes le premier buteur du CSKA et l’un des tous meilleurs de la ligue, vous attendiez-vous à une telle réussite ?
Une telle réussite : pas forcément, mais je savais que je pouvais être un joueur clé d'une bonne équipe comme la nôtre. Après, le succès individuel vient grâce aux succès de l'équipe.
Vous êtes restés éloigné de la glace plus d’un mois, mais aucune nouvelle n’a filtré à ce sujet. Quelle était la nature de votre blessure, est-ce que vous allez mieux ?
Je me suis blessé au bas du corps fin octobre et ça a mis beaucoup de temps à se remettre et je ressens toujours des douleurs mais je vais de mieux en mieux.
Le match des étoiles KHL est pour bientôt, vous avez encore une chance d’y participer, est-ce un objectif personnel d’y participer ?
Faire un match des étoiles d'une grande ligue, c'est toujours très flatteur et ça serait une bonne expérience personnelle et un bel accomplissement d'y participer.
Le CSKA est en tête de la KHL cette année, quel est l’objectif du coach et du club ? La coupe Gagarine ?
La coupe Gagarine est le seul et ultime objectif du club, des joueurs et des coachs.
Suivez-vous encore la NHL, les matchs de Bellemare et de Roussel peut-être ?
Oui, tous les matins je regarde tous les highlights des matchs NHL et je suis de plus près Antoine et Pi-Ed.
Pour finir, la vie en Russie vous plait-elle ? A-t-on des chances de vous revoir sous les couleurs de l’Armée Rouge ou dans la KHL la saison prochaine ?
Il y a des chances, oui, de me revoir sous les couleurs de CSKA car mon expérience en Russie a été très positive et la ville de Moscou est très belle et pleine de choses à faire. Je m'y plais énormément.
Merci d’avoir pris le temps de répondre à mes questions !
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