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Pascal Hasler (archives) |
Ici à l'échauffement à Düdingen, le HCV Martigny n'a pu jouer que 7 parties |
Bonjour Laurent, première question : Comment vas-tu ?
Personnellement, je suis plus proche de ma famille, ce qui est une bonne chose. Dans ce marasme, il faut rester positif pour pouvoir avancer. Professionnellement, nous vivons tous quelque chose de différent.
Avant l’arrêt complet des matchs en Swiss Regio League, le club a dû faire face à quelques reports, comment le club a-t-il géré cela ?
Nous sommes une équipe très jeune, qui ne connait pas forcément la ligue. C’est tout de même plus simple de pouvoir progresser en jouant deux matchs par semaine. Nous avons ressenti un peu de frustration, mais cela fait parfois partie du job.
Comment se porte le club, actuellement ?
Nous organisons des séances individuelles et collectives, sur et hors-glace. Nos joueurs s’entrainent selon trois critères : professionnels (joueurs prêtés), avec un temps de travail en entreprise allégé et sans temps de travail allégé.
Selon la classification cantonale, le HCV Martigny est considéré comme un club semi-professionnel. Heureusement, on a la chance de se retrouver tous ensemble, deux fois par semaine sur glace. On est vraiment privilégiés. Nos gars peuvent aller au fitness, durant certaines périodes journalières où celui-ci n’est ouvert que pour eux. Bien entendu, nous avons beaucoup de restrictions et donc, pas la même façon de travailler.
Economiquement, la Direction du club a anticipé cette situation et a pu prendre le pas, en baissant le budget global. Heureusement, les contrats peuvent être honorés et les discussions se poursuivent pour trouver des solutions.
La saison passée le club avait annoncé pouvoir monter en Swiss League sous conditions (lire ici), est-ce toujours le cas ?
L’objectif reste le même et notre Direction travaille en ce sens. La formule du championnat va certainement changer. On attend impatiemment un retour ce soir, pour pouvoir aborder la suite
(ndlr : réunion entre les clubs de Swiss Regio League et la SIHF).
Je suis quelqu’un de pragmatique, la réalité, c’est que l’on a quinze matchs à rattraper. Nous avons, jusqu’ici joué sept matchs, dont six à l’extérieur. Il y a des ambitions de promotion pour plusieurs équipes et il faut que cela soit géré équitablement. On veut vraiment revenir sur la glace et on pense à nos fans, eux aussi n’attendent que ça.