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Hockey sur glace - Hockey Mineur : Rouen (Les Dragons)
Hockey sur glace - Le Club Hockey Amateur de Rouen au bilan
 
C'est par son Président Mr MAGGI que le bilan de C.H.A.R. vous est présenté.
 
Rouen, Hockey Hebdo Sylvain Lefebvre / Pierre Fekir le 30/06/2009 à 23:32

Un Président satisfait

Hockey Hebdo : Dans un premier temps, pouvez-vous vous présenter ?
Philippe Maggi : Je m’appelle Philippe Maggi, président du Club de Hockey Amateur de Rouen (CHAR) depuis 1 an et demi et au club depuis 11 ans.

Photo hockey Le Club Hockey Amateur de Rouen au bilan - Hockey Mineur : Rouen (Les Dragons)
Sylvain Lefebvre © 2009
H. H. : Après votre 1ère année de présidence, pouvez-vous nous commenter les résultats des différentes catégories du CHAR, ce qui a bien fonctionné et au contraire ce qui n’a pas marché ?
P. M. : Commençons par là où cela n’a pas bien fonctionné et là où il y a un peu plus de travail à fournir. Le principal problème est de fournir en quantité les petites catégories notamment l’école de hockey où, pour que cela fonctionne, il faut que nous soyons environs 80. On a commencé la saison à une trentaine et terminé à 67 enfants donc c’est vraiment ce que l’on recherchait. Il fallait notamment faire en sorte qu’ils découvrent notre sport, de les conserver et comprendre pourquoi certains partaient. Tout est question de coût, de moyen surtout dû à l’organisation de petits tournois, etc, qui coûtent cher aux parents. La génération actuelle a bien accroché donc nous allons pouvoir la garder.
 
H. H. : La saison a été plutôt bonne au sein du CHAR avec des titres de champions. Quels sont en détails les résultats des différentes catégories ?
P. M. : Si on démarre avec l’école de hockey, il y a des tournois mais pas de championnats. Les moustiques, pareil, c’est au niveau régional donc pareil, pas de championnats en l’état puisqu’ils sont trop jeunes. Des matchs sont tout de même organisés avec Cherbourg, Louviers, Caen et le Havre. Les poussins sont champions de Normandie ainsi que les benjamins. Les minimes sont vice-champion de France après avoir échoué en finale contre Amiens. Ils ont effectué un beau parcours. On ne savait pas trop juqu’où ils pouvaient aller, on y croyait pas trop, finalement, Nordine Madi… fait du super boulot et les a amenés à la 2ème place. Concernant les cadets, une première partie de saison en dents de scie avec de belles victoires et des défaites un peu incompréhensibles comme ce qui s’est fait au RHE.. capables de gagner contre les premiers et de perdre contre les derniers. On perd en finale contre Amiens avec un but en prolongation qui nous fait mal et on joue la petite finale contre Reims avec plus de motivation et de jambes qui donc nous malmène ; défaite 7-3. Une saison à oublier pour cette catégorie. Il y a eu pas mal de problèmes de comportements et on paye la politique d’amener beaucoup de joueurs de l’extérieur avec des mercenaires qui n’ont pas forcément l’amour du maillot des dragons. On peut dire ça comme ça. Pour moi, un jeune qui vient à Rouen et qui par la suite part à Grenoble ou Amiens, j’appelle ça, un mercenaire. On va solutionner ça en faisant plus confiances à nos jeunes quitte à les surclasser un petit peu afin de redonner cet amour du maillot qu’il y avait quelques années et qui a un petit peu disparu.
 
H. H. : SI je résume bien, la grande satisfaction de cette année est sur la catégorie des minimes et la grosse déception, les cadets.
P. M. : On peut résumer cela comme ça.
 
H. H. : Sinon, à chaque fin de saison, comme dans tout club, il y a des départs et des arrivées, des changements de catégories. Est-ce que l’on observe un petit déchirement quand ils arrêtent ou qu’ils changent de club pour X raisons ? Comment réagit-on face à cela ?
P. M. : Oui, c’est toujours embêtant de miser sur des jeunes, de les former et de les voir partir 2, 3 ou 4 ans plus tard. C’est de plus un pincement au cœur. Maintenant, on ne va pas pouvoir garder tout le monde. C’est la loi du marché. On a d’autres petits clubs, sans que ce soit péjoratif, qui ont besoin de jeunes et qui n’ont pas forcément les moyens d’avoir une grosse écurie. On se fait donc un peu piller ces joueurs-là. Ils sont appâtés souvent par des promesses pas tenues… On en voit certains partir presqu’avec bonheur car on n’en veut plus et puis d’autres, sur lesquels on misait, et là, par contre, cela nous embête de les voir partir car il y a du potentiel. Et pour 2 ou 3 crosses ou un morceau d’équipement promis par d’autres équipes, on perd ce joueur donc c’est toujours un petit pénible. Ce sont malheureusement les aléas du sport de haut niveau.
 
H. H. : Autre bilan. Vous n’avez volontairement pas parlé de la catégorie Junior car elle fait partir du RHE et non du RHC…
P. M. : Effectivement, depuis cette année, la catégorie Junior est gérée financièrement par le RHE au même titre que la D2. On a toujours un œil dessus bien sûr avec Peter et Julien Guimare.. qui travaillent bien ensemble. On a des cadets qui sont surclassés qui s’entraînent toute la saison avec. Donc même si le titre revient au RHE, j’en ai pas parlé, on considère que c’est un titre Rouennais et c’est bien là, le plus important.
 
H. H. : Tout à l’heure, vous parliez d’échanges de joueurs entre clubs, est-ce que cela arrive de prendre des joueurs des clubs régionaux afin de les faire progresser et que si cela ne fonctionne pas, on les rend ?
P. M. : Chez nous, ça ne se pratique pas de trop. C’est vrai que si nous avons de plus en plus de jeunes qui sont incorporés à l’équipe pro, on a aussi pas mal de déchets derrière. On a une trentaine de joueurs derrière qui attendent pour rentrer dans le vestiaire pro mais il n’y a que 5, 6 voire 7 places. Du coup, ils sont de plus en plus impatients au fil des années. Et plutôt que d’acquérir de nouvelles expériences à Rouen, ils préfèrent partir tout de suite.
 
H. H. : A combien s’élève l’effectif total du CHAR.
P. M. : 350 licenciés pour cette année ce qui est à peu près stable par rapport aux années précédentes.
 
H. H. : Pour environ combien d’encadrants ?
P. M. : 5 sans compter les volontaires suivant les tournois.
 
Photo hockey Le Club Hockey Amateur de Rouen au bilan - Hockey Mineur : Rouen (Les Dragons)
Sylvain Lefebvre © 2009
H. H. : Comment sont les relations avec le RHE ?
P. M. : Je trouve que cela se passe très bien. J’ai de bons contacts avec Thierry Chaix et Guy Fournier. Cette année a été une année de rodage avec de petites choses à régler mais je pense qu’ils ont compris qu’on n’était pas là pour leur mettre des bâtons dans les roues mais pour travailler ensemble. J’ai encore rencontré la ville hier qui est très satisfaite du travail du hockey amateur. Il n’y a aucune raison pour que l’on ne s’entende pas.
 
H. H. : Pour la saison prochaine, vu les résultats de cette année à part pour les cadets, il va être difficile de faire mieux. Quelles sont vos attentes ?
P. M. : De continuer à se structurer au niveau de l’encadrement. On perd pas mal de joueurs d’équipe 2 puisqu’on tournait en effectif réduit au niveau des entraîneurs par rapport à la saison précédente. Donc là, on a un nouvel entraîneur qui va arriver au mois d’août qui est Jonathan Parades, entraîneur - joueur d’Amnéville en D1. Il vient donc renforcer nos équipes d’encadrants. Du coup, nous aurons un petit peu plus de temps pour s’occuper des jeunes, des équipes 2 et donc faire un peu plus de matchs du coup, nous garderons ces effectifs. C’est une volonté de toute l’équipe dirigeante, de continuer à faire toutes les actions possibles au sein de l’école de hockey pour attirer les jeunes à venir pratiquer ce sport. Nous avons aussi des ententes avec le RHE afin que des joueurs pro viennent faire quelques entraînements avec les jeunes. On a essayé de créer cette dynamique pour qu’on entende un peu plus parler du hockey Rouennais dans l’agglo.
 
H. H. : Avez-vous une sorte de cellule de recrutement afin d’observer les joueurs extérieurs à Rouen afin de pourquoi pas renforcer les équipes du CHAR ?
P. M. : Jusqu’à présent, on est plutôt tendres à ce niveau là parce que c’est vrai que nous avons quelques jeunes que nous repérons mais on a pas forcément cette démarche agressive qu’ont certains clubs. C’est peut-être à nous d’avoir aussi les dents un peu plus longues justement pour éviter de se faire piquer nos joueurs. Il y a des journées recrutement au centre de formation. Avec la nouvelle réglementation, on ne peut plus qu’avoir par années que 5 joueurs mutés donc c’est vrai qu’il faut que nous fassions attention parce que nous avons des clubs en France qui recrutent tout azimut puis on se retrouve avec une dizaine de joueurs qui arrivent chaque année sauf qu’il y en a que 5 qui peuvent jouer sur la feuille de matchs et on se retrouve avec des grosses déceptions. Nous avons pris le pari cette année et ce sera à mon avis pareil les prochaines années de se limiter à 3 arrivées. 5, c’est le grand maxi car ça ne sert à rien de faire venir des jeunes et qu’ils ne jouent pas.
 
H. H. : On entend un peu partout que vous faites des tournois à l’étranger. Comment trouvez-vous ces tournois ? Est-ce vous qui les recherchez ou par reconnaissance du club, ce sont les autres équipes qui viennent vous cherchez ?
P. M. : Il y a 2 types de tournois. Il y a effectivement les gros tournois tel que le PEE WEE  qui est une grosse institution. Cela fait partie du plus gros tournoi dans la catégorie moustique. Il faut s’inscrire et la liste d’attente est relativement longue. Des fois, 3 voire 4 ans avant il n’y a plus de places. Certaines années, nous n’envoyons pas d’équipes car il n’y a plus de places disponibles. Après, il y les clubs étrangers qui connaissent Rouen car l’équipe pro se fait connaître de part ses résultats en championnats de France ou en coupe d’Europe. On sait que Rouen fait partie des places fortes du hockey donc nous recevons des invitations de clubs tchèques. De part nos entraîneurs, nous avons aussi des contacts en République Tchèque, en Pologne… Cela peut être aussi au Canada. Et à partir de là, nous développons ces ententes et accords.
 
H. H. : Je pense que pour ces jeunes, c’est un rêve de pouvoir participer à ce genre de tournoi et cela participe à leur expérience personnelle.
P. M. : Tout a fait. Justement, pour qu’un maximum de jeunes puisse vivre ça, il a été décidé lors du dernier Conseil d’Administration de faire en sorte que tous les ans, 2 équipes de la catégorie benjamins partent au Canada pour faire le tournoi Pee-Wee et Beniere. J’ai eu l’occasion de suivre mon fils et certaines équipes sur ce tournoi là et ils en tous un souvenir formidable. Il y a le hockey, tout ce qui tourne autour. C’est vraiment le pays du Hockey et c’est aussi bien la découverte du chien de traîneau, les -30° quand on met le nez dehors. C’est vraiment super au niveau ambiance.
 
H. H. : Président de club de hockey amateur demande-t-il beaucoup de travail ? Depuis que vous avez pris la présidence, vous attendiez-vous à avoir autant de travail ? Cela correspondait-il à vos attentes ?
Photo hockey Le Club Hockey Amateur de Rouen au bilan - Hockey Mineur : Rouen (Les Dragons)
P. M.
 : Ca correspond à mes attentes, oui. J’ai été 5 ans trésorier donc je savais ce que représentait cette tâche là. Maintenant, je vous mentirais si je vous disais qu’il y a beaucoup plus de travail que prévu. On y passe pas mal de temps parce qu’il faut gérer effectivement le club mais il faut avoir les rendez-vous avec les institutions. Il faut être à droite et à gauche. Si ce n’est pas une réunion de la fédé, c’est une réunion de ligue. On essaye de déléguer mais c’est assez lourd et prenant.
 
H. H. : Pour terminer, je présume que vous avez des manques ou des attentes. Vous pouvez profiter des notre site pour les formuler.
P. M. : C’est d’avoir toujours plus de licenciés car je pense que nous pouvons accueillir sans trop de difficultés une centaine de licenciés en plus. Et bien sûr, d’avoir les moyens humains et financiers pour continuer d’avancer et d’assumer tous ces jeunes.
 
H. H. : Les bénévoles sont toujours bienvenues au CHAR.
P. M. : En effet ! C’est une association et qui dit, association, dit que cela fonctionne avec tous les bénévoles qui veulent bien venir. On est sans problèmes accueillant à ce niveau là.
 
H. H. : Merci et bonne chance pour la saison prochaine.
P. M. : Merci beaucoup !
 
 
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Réactions sur l'article
 
lolo a écritle 16/07/2009 à 14:33  
En tout cas à Cergy il n'y à pas ce genre de sélection meme a 14 ou 18 ans une personne qui vient au hockey c'est sur ne fera pas un bon joueur de D1 voir magnus mais peut faire un bon joueur de D3 voir d'une équipe féminine excellence.
BALOO a écritle 08/07/2009 à 00:03  
Rouen qui se fait piller des joueurs c'est un peu le coup de l'arroseur arrosé, non ?
Arthur a écritle 07/07/2009 à 23:47  
Surprenant comme discours.
Donc, quand on ne gagne pas, c'est la faute des mercenaires.
Rouen faisait partie de pilleurs jusqu'à présent et devrait comprendre qu'un joueur heureux ne part pas ... mercenaire ou non.
labaleine73 a écritle 07/07/2009 à 14:05  
Minime de ROUEN champion de France 2009/2010. Et alors, si le sport ne véhicule plus les efforts fournis, mais une sélection au plus jeune age pour les formater.
L'esprit sportif est mort à Rouen.
CHAR a écritle 06/07/2009 à 11:19  
Minime de ROUEN champion de France 2009/2010 !
Joe a écritle 05/07/2009 à 20:15  
+1
C'est bien beau, mais les efforts de la fédé portent leurs fruits, les enfants veulent faire du hockey, mais se font jeter à 11 ans ????? on marche sur la tête!
Et surtout les féminines, qui souffrent davantage.
11 ans trop vieille? Heureusement qu'on n'a pas dit ça à Cristobal Huet quand il a commencé le hockey, et il avait plus que 11 ans!
Labaleine73 a écritle 02/07/2009 à 17:06  
Bonjour,
Vous auriez peut-être plus de licenciés, si vous ne preniez pas que des nourrissons. Ma fille, par exemple, a été refusée, quand elle avait 11 ans (trop vieille.......). Et habitant Rouen, être obligé d'aller à Louviers, franchement ........
 
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