Norbert Abramov (capitaine des Diables rouges de Briançon)
 

Norbert, comment vas-tu aborder cette saison avec les Diables rouges de Briançon en sachant que les dernières saisons ont été assez compliquées ? Comment tirer le groupe vers le haut et viser au-dessus des deux dernières places ?

C’est clair que c’est une ambition déjà affichée par l’encadrement. Pour nous, c’est une nouvelle saison qui commence. Le groupe a été remanié à plus de 70%, donc c’est complètement une nouvelle équipe. Nous, vous savez, dans le vestiaire on ne parle pas des saisons passées. Notre objectif cette année, c’est clairement les playoffs. On ne veut pas être la lanterne rouge ou dans les deux derniers. On veut se battre pour les playoffs. On a les outils pour, il ne reste plus qu’à le faire.

Photo : Guillaume Schwab

Norbert Abramov (Diables rouges de Briançon)

Il y avait déjà une progression entre le Briançon de la saison dernière et celui de la saison d’avant. Est-ce que cela signifie que le club progresse, notamment les jeunes du club ? En sachant que la concurrence en face est toujours plus importante...

Bien sûr. Déjà la saison dernière, l’équipe allait dans le bon sens. Maintenant, comme je disais, l’équipe a été énormément remaniée et très peu de joueurs étaient là l’année dernière. Ce qui s’est passé avant ne nous intéresse plus. On a une nouvelle équipe et de nouveaux objectifs. J’espère qu’on va le montrer rapidement sur la glace pour que les gens puissent le voir.

Quels vont être les ingrédients pour une équipe comme Briançon pour essayer de rivaliser avec certaines équipes plus « outillées », en tout cas sur le papier ?

Ça va se jouer sur l’identité que l’on va réussir à mettre tous les soirs sur la glace. Egalement la constance dans notre travail et notre acharnement. On veut être une équipe qui travaille très, très fort. Plus fort que chaque adversaire, chaque soir. On est une équipe jeune avec beaucoup de vitesse. Cela doit faire partie de nos forces pour se projeter vite vers l’avant et surprendre l’adversaire.

Et en tant qu’ancien avec une très bonne connaissance de la Ligue Magnus, cela aide aussi à faire progresser les jeunes joueurs ?

Oui, bien sûr. Je vais essayer de faire en sorte que les nouveaux s’adaptent le plus vite possible. Leur donner des petits « tips » pour faire en sorte que le temps d’adaptation soit le plus court possible, parce que l’on a besoin de tout le monde dès le début de la saison.

Quel est ton ressenti sur l’évolution de la Ligue Magnus sur ces trois à quatre dernières saisons ? On dit que le niveau progresse de plus en plus. Est-ce que cela se ressent vraiment sur la glace ?

Oui clairement. Chaque saison, la Magnus progresse. Je pense que cela se voit depuis les tribunes, mais cela se ressent aussi sur la glace. Je pense que le tableau est de plus en plus homogène. Tout le monde peut battre tout le monde. Nous qui faisons partie des équipes avec un plus petit budget, on doit vraiment jouer là-dessus en se disant en début de match que c’est là que ça compte et que sur un match on peut battre tout le monde.