Hockey sur glace : Montpellier : Interview Jérôme Catil - Division 1 : Montpellier (Les Vipers)

Cuileyrier A

Jérôme Catil

Bonjour, peux-tu te présenter aux lecteurs de hockey hebdo ?

Je suis Jérôme Catil, j’ai 25 ans et je suis né à Mulhouse. Je suis défenseur et je porte le numéro 77.

C’est ta cinquième saison chez les Vipers de Montpellier et cette année tu es capitaine pour la première fois, quel rôle as-tu au sein de l’effectif ?

Après ces 5 saisons passées à Montpellier, je me suis beaucoup attaché à ce club et comme je suis, après Fabrice Agnel, le plus ancien joueur du club, je commence à bien connaître le fonctionnement et les membres de ce club. Cette saison, on m’a confié le capitanat de l’équipe et j’en suis très fier. Mon rôle est de rassembler tous les joueurs pour avancer dans la même direction. Il faut également avoir la meilleure ambiance possible au sein de l’équipe et veiller à ce que la motivation des joueurs ne retombe jamais. Je dois également montrer l’exemple sur l’investissement et l’application à donner à l’équipe, que se soit sur ou en dehors de la glace. Bien sûr, je ne suis pas irréprochable, mais j’essaie.
Enfin, un capitaine se doit de faire passer son équipe avant lui-même et de la défendre quoi qu’il arrive.

Peux-tu nous décrire ton style de jeu ?

Je suis un joueur avec un gros gabarit, (1m95 pour 95 kg) donc de ce fait, la vitesse et la mobilité ne sont pas mes points forts, mais je compense avec mon physique et mon envergure, notamment pour puck-checker les attaquants voulant me déborder. Je suis un défenseur défensif et ne possédant pas de talent technique particulier, mes montées offensives sont plutôt rares mais mon rôle premier est de contrer les attaques adverses et ne pas prendre de but.

Parle-nous des joueurs qui évoluent avec toi sur ta ligne ?

Je joue sur une ligne 100% française ce qui est un avantage pour la communication sur la glace.
A mes côtés, en défense, j’ai Yohann Orsoni avec qui je commence à avoir une très bonne complicité sur et en dehors de la glace. Devant, il y a Yoann Chauvière au centre, Sebastien Aris à gauche et Quentin Garcia à droite, sans oublier César Lefranc qui nous montre toute sa hargne à chaque fois qu’on lui donne sa chance.
On est une troisième ligne à vocation défensive mais avec le talent et le travail des trois attaquants, nous arrivons à mettre régulièrement le danger devant les buts adverses.

Tu as porté le N°7 pendant 3 saisons pourquoi avoir changé l’an dernier pour le N°77 ?

Le double 7 est un petit délire de la team « LATTES VEGAS » avec laquelle on a décidé de faire une suite de chiffre double avec Aris #44, Fornaguera #55, Dumenil #66 , moi-même #77, et Agnel #88.
La saison dernière, nous nous alignions dans l’ordre sur la ligne bleu au moment de saluer l’équipe adverse.
Malheureusement, cet été, nous avons vu deux membres de la Team raccrocher les patins mais nous avons tout de même décidé de garder ces numéros.

Cuileyrier A

Jérôme Catil

Depuis que tu es chez les Vipers, c’est un des meilleurs débuts de championnat pour l’équipe avec un classement dans les cinq premiers, qu’es qui a changé cette année ?

C’est vrai que c’est le meilleur début de championnat que j’ai connu avec les Vipers. Par rapport à la saison dernière, je pense que les joueurs ont plus d’envie et montrent plus d’investissement pour l’équipe.
Cet état d’esprit nous à permis de gagner contre des équipes où l’an passé, on se voyait rejoint au score dans les dernières secondes du match. Il y a encore beaucoup de chose à travailler mais on peut être satisfait de notre début de championnat. Maintenant, il ne faut pas s’arrêter là, le championnat est long !

Quelles sont les équipes que les Vipers devront se méfier selon toi cette saison ?

Je pense que, outres les grosses équipes du championnat comme Brest, Caen, Mulhouse, Bordeaux, l’équipe qui va nous poser le plus de problème, c’est NOUS ! En effet, nous avons pu prouver que nous pouvions battre toutes les équipes de ce championnat mais nous savons également que toutes les équipes peuvent nous battre.
Dans plusieurs matchs, nous avons vu nos adversaires remonter au score alors que nous menions largement. Jusqu'à présent, nous nous en sommes bien sortis mais ces matchs doivent servir d’avertissement et nous rappeler que si on peut battre tous les cadors du championnat, on peut également perdre contre les équipes dites plus faible. Sans travail, nous ne gagnerons pas, nous en sommes bien conscients. C’est pourquoi, avant de nous occuper des adversaires, il faut que nous nous concentrions sur nous-même, réussir à être constants pendant les matchs et travailler comme des « morts de faim » jusqu’au coup de sifflet final.

Un petit pronostique : quelles seront selon toi, les trois premières équipes en haut du classement à la fin des matchs allers ?

Arrivé à la trêve de Noël, je pense que nous retrouverons Brest, Caen et Montpellier sur le podium du championnat.

Parle-nous du match de samedi contre Amnéville ou vous arrachez la victoire de justesse ?

Comme souvent maintenant, nous avons fait un très bon début de match en réussissant à prendre le large au niveau du score jusqu'à 4-0. Malheureusement, nous avons eu une grosse baisse de régime ou on ne patinait plus, on se plaçait mal, notre jeu était brouillon… Dans ce cas là bien-sûr, l’adversaire en a profité pour revenir au score. Heureusement, et c’est ce que je disais précédemment, mon équipe n’a rien lâché même a 5 contre 6 en toute fin de match. Ce qu’on retiendra du match, c’est bien entendu les 2 points pris, notre invincibilité à domicile qui perdure, mais aussi l’état d’esprit de tous les joueurs qui n’ont rien lâché jusqu'à la fin du match. Dans les même configurations, la saison dernière, Amnéville nous avais rejoint dans les dernières secondes.

Un samedi de repos et vous vous déplacez à Valence, une équipe qui a beaucoup changé chez les Lynx avec le départ du coach Pierre Rossat-Mignon pour Val-Vanoise (promu en D2) et le retour d’un ancien Vipers que tu connais bien Marko Filip qui revient dans le championnat français cette année : Comment allez- vous aborder ce match samedi ?

Jouer Valence chez eux n’est vraiment pas une partie de plaisir. On connaît très bien cette équipe avec de bons joueurs français aidés cette saison par des étrangers de qualité comme notamment Marko Filip qu’on connaît bien à Végapolis ou encore leur nouveau gardien Canadien Alexandre Quessy. On s’attend à un match très engagé, avec beaucoup d’intensité de la part des deux équipes. Mais il nous reste encore quelques jours d’entraînement pour être fin prêt et aller chercher 2 points très important à l’extérieur.

Cuileyrier C

Jérôme Catil

Pour le premier déplacement de la « Section Démoniak », à Valence es ce que tu aimerais que les supporters fassent quelque chose spécialement pour vous ?

Je me souviens très bien de la petite surprise des supporters la saison dernière, où on a eu le droit à une tribune pleine de Montpelliérains tenant des lettres pour former des phrases d’encouragement.
C’est très important pour nous de se sentir soutenu et encouragé surtout à l’extérieur. Donc la seul chose que je pourrais demander, c’est de faire aussi bien que la saison dernière et nous, on tachera de ne pas les décevoir !

Un mot pour les supporters ?

Donc je vais profiter de cette petite interview pour remercier tout les supporters des Vipers et notamment la Section Démoniak pour tous les encouragements et le soutien qu’ils nous donnent.
On peut remarquer qu’il y a de plus en plus d’ambiance à Végapolis lors des matchs et cela c’est grâce à vous ! Merci pour tout le temps que vous consacrez aux Vipers, et à toutes les choses que vous faites pour nous.
Les Vipers de Montpellier, ce n’est pas seulement les joueurs, ce sont les dirigeants, les bénévoles et bien sur les supporters.
Donc merci à vous tous : Ensemble, continuons à faire grandir ce club et à le porter le plus haut possible.

Donne-moi le nom d’un de tes coéquipiers pour la prochaine interview sur hockey hebdo ?

Je vais passer le relais à l’un de mes deux assistants : Alexis Billard

Merci Jérôme et bonne saison avec les Vipers.