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Yan Prévost |
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Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Nelson Schickli, j’ai joué dans beaucoup de clubs. J’ai commencé à l’âge de 7-9 ans à Lugano, et ai poursuivi dans la région bernoise (ndlr : Langnau, Langenthal et Burgdorf), puis à Moscou, Genève/Morges et en Valais. Je me définis comme un gardien élégant, calme et qui se veut rassurant, qui aime aider ses coéquipiers.
Pourquoi le hockey sur glace et pourquoi le poste de gardien ?
Je me souviens avoir regardé à plusieurs reprises les matchs de la Nati, avec Martin Gerber dans les cages. Je suis tombé amoureux de ce sport. Mon papa était un grand amateur de sports en tous genres et il a convaincu ma maman de me laisser aller m’entrainer avec l’école de hockey du HC Lugano. C’est ainsi que cela a commencé.
Tu as beaucoup voyagé durant ta jeune carrière. Que peux-tu nous en dire ?
J’ai beaucoup apprécié voyager et apprendre de mes expériences hockey. Ma maman est russe et j’ai eu la chance de partir deux ans en Russie avec Krylia Sovetov à Moscou (catégories U16 à U18). J’aurais beaucoup aimé y rester, mais pour les raisons que l’on connait, cela n’a pas pu se faire. Durant la saison 20-21, j’ai passé beaucoup de temps, dans le cadre de la formation de Genève Futur Hockey (U20 Elit), également avec le Forward Morges U20 Top. Le but était de décrocher un contrat.
Tu combines apprentissage et hockey sur glace. Comment cela se passe-t-il ?
Dès que j’ai commencé mon apprentissage d’agent relation client, j’étais encadré avec la formation Valais-Wallis Future. Si ça ne tenait qu’à moi, je ne jouerais qu’au hockey sur glace, mais au moins, il y a un CFC au bout. Selon moi, il n’y a pas beaucoup de défauts. C’est simplement difficile de faire le pont entre les trois. Évidemment, je souhaite ardemment ne me concentrer qu’au hockey sur glace. Si tu veux quelque chose, tu dois savoir comment utiliser ton énergie, j’en suis convaincu.
Ton premier contrat avec Viège, comment ça s’est passé ?
Avoir un contrat c’était déjà un premier pas en avant, je peux mettre un pied dans la porte de ce monde. Le club attend certainement de moi que je puisse continuer à évoluer avec les U20. Je m’entraine avec les deux actuellement et je tiens à maintenir.
Quels sont tes objectifs à moyen et long terme ?
Mon objectif est de devenir professionnel au hockey. Dès le moment où j’ai mis des patins, je suis allé sur la glace dans le but d’en faire mon métier. Même après… je me dis que rester dans le domaine avec des responsabilités n’est pas exclu. Mes parents m’ont également poussé à aller jusqu’au bout des choses que j’ai faites (scolairement et maintenant en apprentissage).
Question bonus : Les meilleurs souvenirs de ta carrière junior ?
J’ai la chance d’avoir eu beaucoup de bons souvenirs. La saison passée, par exemple, nous avons battu les Rapperswil-Jona Lakers, avec un écart de tirs 54-17 à l’avantage de Rapperswil, je m’en souviens bien. C’était vraiment un match de folie pour tout le monde.
Lors d’une saison précédente, avec Krylia Sovetov nous avions joué une série au Best-of 3 face à l’Atlant Mytichtchi (ndlr : pour une promotion à l’échelon supérieur dans le groupe moscovite de YHL). Nous avions perdu le match n°1, mais je n’ai encaissé aucun but depuis mon entrée à la 40e. Notre équipe avait finalement gagné cette série et c’était aussi un moment de dingue.
La rédaction de HockeyHebdo remercie vivement Nelson pour sa disponibilité et lui souhaite une belle saison 2022-2023 avec le Valais-Wallis Future U20 et le EHC Visp.