Avec l'aimable autorisation du club de Neuilly/Marne
Rencontre avec Karl Fournier le nouveau centre des Bisons de Neuilly. Le natif de Pointe Claire au Quebec arrive en France avec des statistiques prometteuses et a réussi un doublé samedi contre Mont Blanc. Il évoque pour Hockey Hebdo son jeu, son intégration à Neuilly et les objectifs des Bisons.
Bonjour Karl, on te découvre en France cette saison, peux-tu nous présenter ton parcours ? J’ai joué 5 saisons en Ligue Junior Majeurs du Quebec, puis 3 ans en universitaire (à Moncton où il notamment joué avec les angevins Baluch et Laprise). Je suis arrivé en Europe à 24 ans et j’ai joué une saison en Oberliga (3ème niveau Allemand) au club de Wieden (30 buts et 65 assistances) puis une saison à Val Gardena (38 buts et 65 assistances) en série A2 Italienne (2ème niveau Italien) et je suis arrivé à Neuilly cette saison.
Quel est ton style de jeu ? Je pense avoir une bonne vision du jeu et j’aime alimenter mes ailiers. Je me considère plus comme un bon distributeur, un organisateur que comme un pur buteur.
Comment s’est passée ton arrivée à Neuilly ? Les premiers contacts avec Jérôme Pourtanel remontent au début de l’été. Suite à ma bonne saison en Italie, je voulais étudier toutes les options possibles et ne pas me précipiter. J’ai trouvé un accord avec Neuilly à la fin de l’été.
Que penses-tu pouvoir apporter à ta nouvelle équipe ? J’espère pouvoir apporter un gros plus au niveau offensif et aussi du leadership sur la glace pour aider l’équipe à réussir une bonne saison. Il y a de gros clubs en ligue Magnus et il va falloir travailler très fort pour atteindre nos objectifs.
Quelques mots sur ton intégration au sein des Bisons ? J’ai été très bien accueilli par mes nouveaux coéquipiers et mon intégration a été facilitée par la présence de Mathieu Wathier que je connaissais avant d’arriver. L’ambiance dans le vestiaire est excellente et on forme un bon groupe.
Quelles sont tes premières impressions sur le niveau de la ligue Magnus ? Je suis arrivé en France un lundi et dès le mercredi nous avons rencontré Rouen en Coupe de la Ligue, j’ai donc pu rapidement mesurer le niveau du jeu qui est plus élevé que ce que j’ai connu en Italie.
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