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Photographe : Mauricette Schneider - Phot'Hockey |
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HH : Salut Raphaël, je te remercie de nous accorder un peu de ton temps, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
RG : Je suis un gardien de hockey français, de 18 ans. J'ai commencé à patiner très jeune, déjà à 3 ans et demi. J'ai été quelques années joueur et suis passé gardien vers l'âge de 9 ou 10 ans. La plupart de ma formation a été faite à Caen (avec les Drakkars), je suis ensuite parti 2 ans à Rouen, mon père étant devenu le coach de l'équipe des Dragons, je l'ai suivi.
Dès le moment où j'ai participé au tournoi Pee-Wee à Québec, avec Caen, j'ai toujours cherché à aller voir à l'étranger. J'ai fait des essais, principalement en Suisse et je suis arrivé ici à Fribourg en 2011, en Minis Top (respectivement U15). Du côté des sélections, j'ai intégré les EDF à partir de l'année passée (U18) et cette année l'équipe de France U20.
HH : Pour avoir suivi votre match d'hier soir à Zug, j'ai vu que vous aviez perdu 3-2 après prolongations, comment, les juniors fribourgeois, voyez-vous la suite de cette série et les play-offs en règle générale ?
RG : De mon côté, j'ai senti qu'il y avait possibilité de faire quelque chose d'intéressant, Zug a fini le championnat des Juniors Elite A premier, ils ont une attaque assez imposante. Nous n'avons pas fait beaucoup d'erreur durant ce match, on a bien joué défensivement et c'est vrai qu'il faut une grosse performance du gardien (ndlr Ludovic Waeber) pour passer contre ce genre d'équipe. Il n'y a pas nécessairement d'objectif pour la suite, nous regardons match par match avant de penser à la suite, tout le monde veut finir champion, mais il n'y a qu'une place disponible.
HH : Tu as été sélectionné U18 en 2013-2014 et cette année en U20, comment cela s'est-il passé ?
RG : Je n'ai pas été sélectionné en U16 pour des raisons autres que sportives, mais j'ai eu ma chance la 1ère année de mes U18. J'ai eu également la chance d'être sélectionné pour les championnats du monde U18, à Nice. C'était une très bonne expérience, même si le tournoi en lui-même ne s'est pas super bien passé, je n'étais pas satisfait de mes performances. En revanche, les U20, cette année, mes premiers matchs étaient en Coupe de la Ligue contre les équipes de Ligue Magnus où j'ai eu pas mal de travail,
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Photographe : Alexandre Juillet |
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je pense que j'ai fait des bons matchs. Au niveau du dernier camp et des CM, je suis content de mes performances, nous avons malheureusement manqué de concrétisation offensive. Cela se joue sur les détails, si on ne marque pas, on ne gagne pas.
HH : Par rapport à ces sélections, qu'en as-tu retiré de positif ou de négatif ?
RG : J'ai eu une bonne intégration dans les collectifs, car un noyau de joueurs était déjà bien présent. J'ai pris plus de maturité personnelle et sportive, j'ai appris ce qu'était le niveau international. Et je n'ai pas tiré grand-chose de négatif, c'est surtout le travail sur la glace qui fait foi.
HH : Quelles sont tes prochaines échéances, personnelles ou sportives ?
RG : Les prochaines échéances seront principalement les Mondiaux U18, car la sélection n'est pas faite. Avec Gottéron, le principal, actuellement, est d'aller le plus loin possible dans les play-offs. A la fin de l'année, j'ai des épreuves pour passer en 3e année de l'école où je suis. À plus long terme, travailler pour la place de titulaire en Juniors Elite A avec Gottéron et terminer ma formation pour obtenir la licence suisse et jouer comme suisse et non plus en tant qu'étranger.
Propos recueillis par Stéphane Ducret, le vendredi 13 février 2015 au Sport Café de Fribourg.