Hockey Hebdo : Dans un premier temps, je crois que tu as accompli une très bonne prestation avec 4 points marqués et le trophée de meilleur joueur du match donné par Eric Doucet lui-même. Tout t’a souri ce soir ?

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Jérémie Romand : Oui c’est sûr. Eric me donne les cadeaux et cela fait super plaisir parce que tout le monde ne le fait pas. Après, personnellement, je ne peux être que satisfait. L’équipe et notre ligne avons fait un bon match. On ne peut être que contents.

H. H. : Explique-nous maintenant ce qui s’est passé durant les dix premières minutes. Amiens mène, Rouen est absent puis après, Rouen se réveille…
J. R. : Je ne sais pas trop. Ils marquent surtout leur premier but sur un contre où il part tout seul donc cela nous a peut être coupé les jambes car on ne pensait pas qu’ils allaient marquer aussitôt. Après, ils marquent en powerplay. On savait qu’il fallait qu’on se réveille sinon on allait se rendre la tâche très dure. On marque assez vite pour revenir à 2-1. Une fois que nous avions égalisé, cela était plus facile de jouer. On a bien réagi, c’est ce qui compte.

H. H. : Ce soir les supporters chantaient « On est les premiers » mais ce qui compte c’est d’être premiers à la fin de la saison régulière. Il reste Angers, Grenoble… Comment vois-tu cette fin de saison ?
J. R. : Il reste Epinal chez eux. On reçoit Morzine qui nous a battus à l’aller. Cela ne sera pas du tout facile. Il reste quatre gros matchs. Maintenant, si on joue notre jeu en marquant sur les phases de powerplay, on peut gagner tous nos matchs. C’est clair que nous n’avons pas le droit à l’erreur car nous sommes à égalité de points avec Briançon.

 

 

Hockey Hebdo : Bonsoir Antoine. Je pense que ce soir tu retiendras l’équipe que tu as vue les dix premières minutes où Amiens a su être conquérant. Que s’est-il passé après ?
Antoine Richer : Je pense qu’il y a d’autres choses à retenir. Ca, c’est la partie positive positive. On a la partie positive négative ou négative positive et la négative négative. Il y a donc différentes choses à retenir. Chaque bloc a bossé différemment avec plus ou moins de réussite offensive et plus ou moins d’engagement défensif. C’était donc dur pour eux. Ceci étant, on a vu une équipe de Rouen très conquérante, qui travaillait, qui patinait. On s’est peut-être fait contrer par excès de confiance après dix minutes de jeu où l’on mène au score. A vouloir créer du jeu, on se fait contrer alors que nous étions venus pour ne pas en créer. Cela arrive 4, 5 voire 6 fois dans le premier tiers et ça penche en faveur de Rouen. Ca nous a donc un peu sonnés. Nous n’étions pas forcément impuissants car le mot est fort mais nous avons péché par manque de réaction. On a trop subi et on n’a pas su trouver la solution, même si au deuxième tiers on ne redémarre pas trop mal. On a du mal à être constant et solides. On s’expose donc de nouveau à Rouen qui était mieux en place et plus dans le jeu. On encaisse des buts plus développés dans notre zone et non plus en contre. Au troisième tiers, ce fut un mix des deux. On prend l’eau dans notre zone et en contre… On cède bêtement car Rouen nous pousse à la faute où parce que nous sommes trop sûrs à un certain moment du jeu. Voilà ce qu’on peut en dire. Je n’ai pas trouvé les joueurs spécialement fatigués, mais rien ou peu nous a souri ce soir.

H. H. : Maintenant, il va falloir remobiliser les troupes afin d’obtenir cette quatrième place que Grenoble a récupéré ce soir. Penses-tu que cela va être possible ?
A. R. : On a une partie des cartes entre nos mains. C’est devant nous. Il reste huit points à prendre. Après, c’est vrai que Grenoble est un point devant nous ce soir. Il y a un petit chassé croisé. Qui aura la série chez lui ? On n’est pas capables de le dire. On essaiera de prendre les huit points et on fera les comptes à ce moment. Même si on a pris l’eau ce soir, on se doit non pas de limiter la casse mais de faire en sorte d’avoir une réaction dès Mardi prochain.
 

 

Hockey Hebdo : Bonsoir Magnus. Raconte-moi ce match de ton point de vue. Premièrement, Amiens marque deux buts, c’était un peu dur défensivement pour vous et ensuite, la machine s’est mise en route.

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Magnus Eriksson : Nous avons eu vraiment un mauvais début match avec Amiens qui score deux buts comme tu l’as dit. Mais nous n’étions pas abattus et avons réussi à revenir dans le match. Nous avons continué à jouer et je pense qu’au final, nous avons accompli une bonne prestation malgré les quelques buts encaissés.

H. H. : Tu pensais, malgré ce mauvais début de match, que cela allait être possible ?
M. E. : Oui, car on encaisse un but en contre et un en power play. On s’est remobilisé, on a su jouer notre jeu et chacun à 100%. Nous avons marqué notre premier but assez rapidement, ce qui nous a permis d’espérer, remonter et gagner.

H. H. : Maintenant, quatre matchs à jouer et non des moindres. Penses-tu que Rouen est capable de réitérer cette prestation face aux autres grosses cylindrées qui vont se présenter à vous ?
M. E. : On se doit de bien jouer. Nous avons encore quatre matchs à jouer et si nous jouons notre jeu, on peut y arriver. On sait que nous en sommes capables.

H. H. : Pour finir, comment te sens-tu en France ?
M. E. : Très bien. J’aime la ligue, la vie ici. Maintenant, nous sommes premiers donc c’est super.