Interview de Jérémie Romand
Hockey Hebdo : Un but, une assistance, je pense que la soirée fut bonne sur le plan personnel…
| Stéphanie OUVRY © 2009 | | Jérémie Romand : C’est sûr que ça s’est bien passé, mais j’ai été bien aidé sur le premier but par Loïc (Lampérier) car il me fait une belle passe. Après, je fais une passe à Alex (Mulle) qui lui permet de marquer. Mais on a tous fait un bon match. On a eu un peu de mal au début et cela s’est vu car c’était serré. Après défensivement, on n’a pas été spécialement très bon. On concède pas mal d’occasions. Maintenant, le match est gagné, c’est deux points donc on est contents.
H. H. : Y’avait-il un jeu entre Ronan (Quemener) et toi car on t’a vu le fixer longuement du regard sur ton but ?
J. R. : (Sourires) Il ne m’a pas regardé mais j’aurais bien voulu. Je l’ai fixé. Il jouait ici l’an dernier et ça fait toujours plaisir de marquer contre un ancien partenaire.
H. H. : On retiendra que ce genre de match aurait pu être perdu il y a quelque mois encore, mais ce soir, l’esprit était là.
J. R. : Oui. A 2-1, même à 1-1, on a continué à jouer. Ronan fait un bon match en face et ne nous facilite pas la tâche. Au début du 3e tiers, on mets 2 buts coup sur coup et cela nous a bien aidé. On retiendra les deux points ce soir.
Interview de André Svitac
Hockey Hebdo : Bonsoir André. Gap a su montrer de belles choses ce soir mais repart avec rien. Comment vois-tu la prestation de tes Rapaces ?
André Svitac : C’était un match sérieux de notre part avec beaucoup d’application défensive. On n’a pas laissé beaucoup de surnombres malgré qu’on prenne les deux premiers sur ce type de phase, un à 5 contre 4 et l’autre à 3. Contre Rouen, ça ne pardonne pas. C’est dommage. Et après, on prend pas mal de prisons bêtes dans la zone offensive. A 5 conter 5, on a pratiquement fait jeu égal avec eux pendant 40 minutes. On s’est créé pas mal d’occasions.
H. H. : C’est vrai que Gap a opposé une belle prestation, avec un bon Ronan (Quemener) dans les cages, de bonnes présences offensives sur les surnombres. Est-ce des erreurs de jeunesse qui ont fait que vous perdez ce soir ?
A. S. : Par moment, on s’est relâché car on s’est dit « ça y’est, on peut accrocher cette équipe ». Mais contre une équipe de ce calibre, ça ne pardonne pas. On fait deux, trois erreurs défensives, on laisse quelques surnombres et on le paie cash.
H. H. : Et il faut peut-être se dire que Rouen carbure en ce moment. Gap serait venu il y a quelques mois avec un score de 1-1 à la fin du premier tiers, le doute se serait installé dans les têtes rouennaises. Comment vois-tu les forces de Rouen en ce moment ?
A. S. : Elle est en confiance et ça se voit. Même si le score était serré pendant un moment, ils n’ont jamais paniqué. Je ne dis pas que le score est logique, mais c’est la meilleure équipe du moment qui a gagné.
H. H. : On sait bien que Gap ne jouera pas son maintien contre Rouen. Qu’est ce que Gap peut espérer dans cette fin de championnat ?
A. S. : Déjà de se maintenir. Après, pourquoi pas déranger les équipes en haut car on en est capables. On l’a vu car depuis un certain temps, on peut rivaliser avec les meilleurs, on a les joueurs pour, mais il manque un peu de réussite et d’expérience.
H. H. : Gros périple pour venir ici ?
A. S. : (Rires) Jusqu’à hier midi, on ne savait pas si on pourrait venir ici. On a souffert de la fatigue car on a mis 13 heures pour venir. C’était horrible, on a pris des risques. Mais tant pis, on est là, on a joué.
H. H. : Bon retour en tout cas.
Interview de Julien Desrosiers
Hockey Hebdo : Bon retour ce soir Julien, même si on a pu te voir sur quelques présences à Méribel. Ta prestation de ce soir te permet-elle de gagner encore un peu plus de confiance et surtout de te rassurer physiquement ?
| Stéphanie OUVRY © 2009 | | J. D. : Ca faisait quelques matchs que j’attendais de pouvoir jouer. Ce soir l’occasion s’est présentée et ça fait toujours du bien. Il y a des petits ajustements à faire et j’ai raté quelques buts. En général, il faut retenir que l’on a réussi à aller chercher les deux points et c’est ce qui est important.
H. H. : Est-ce les coachs qui te préservaient ou toi-même qui ne préférait pas prendre de risques ?
J. D. : J’ai joué à Méribel mais j’ai ressenti une douleur pendant le match. J’ai donc préféré arrêter là ce soir-là. J’étais un peu court pour mon retour au jeu. Je voulais quand même aider l’équipe pour la finale. Contre Chamonix, je n’ai pas joué et là j’étais bien. Ce soir, ça s’est bien passé, aucune douleur. J’attends mon tour maintenant.
H. H. : J’ai discuté avec Jérémie tout à l’heure et on se disait que ce n’était pas le match que l’on retiendrait et qu’au final, c’était deux points dans la musette. Et surtout, que ce genre de match aurait pu être perdu en début de saison. Est-ce aussi ce que tu penses ?
J. D. : Oui c’est sûr que l’on retiendra les deux points et c’est sûr que ce n’était pas le meilleur match de la saison. Mais depuis quelques matchs, on s’est bâti une confiance d’équipe et ce soir, ça a fait la différence.
H. H. : Il y a deux ans et l’an dernier, on tournait surtout à 2 lignes avec des grosses présences de Marc-André, Carl ou toi-même. Cette année, cela tourne plus. Ce soir, on avait le droit à quasiment 4 vraies lignes. Est-ce plus sympa d’avoir un effectif qui tourne de cette manière ?
J. D. : Oui. On a surtout la chance d’avoir Jon (Zwikel) et Luc (Tardiff Jr) qu’on n’avait pas avant. Ce sont des joueurs qui ont joué au niveau international ou qui jouent encore. Leur expérience nous aide beaucoup. Et les jeunes, Jérémie, Lionel (Tarantino) et Loïc (Lampérier) jouent très bien ensemble. Tout le monde joue bien et l’important c’est d’aller chercher des points au classement et essayer de terminer le plus haut possible pour les play-offs.
H. H. : Sinon, as-tu hâte de refouler le glaçon de Bercy ?
J. D. : Oui, oui. On se prépare pour ça et on garde ça dans un coin de notre tête. Ce sera ma deuxième. La première fois, on était un peu émerveillés par la grandeur de l’événement. Cette fois-là, on sera un peu plus concentrés et moins distraits par ce qu’il y autour.
H. H. : Merci Julien.
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