Nicholas Pard (attaquant des Albatros de Brest)
Hockey Hebdo : Bonsoir Nicholas, qu’est-ce que vous allez retenir du match de ce soir à Rouen ?
Nicholas Pard : On savait en venant ici que ça allait être très difficile, surtout suite à notre défaite contre Amiens. Je pense qu’on est venu ici avec l’esprit de tout donner et de prendre cette rencontre comme un match d’apprentissage. On sait que Rouen est vraiment une équipe très difficile à battre… Même si on a perdu six à deux, je pense que tout le monde est satisfait du rendement qu’on a donné.
H.H. : Vous avez fait une belle troisième période que vous avez même remportée sur le score de 2-1, c’est encourageant pour la suite ?
N.P. : Oui c’est sûr, on s’est dit qu’on allait au moins essayer de gagner le troisième tiers. On n’a rien lâché, c’est à l’image de notre équipe. Si on veut gagner des matches cette année, c’est comme ça qu’il faut travailler. On est quand même content d’avoir gagné ce troisième tiers.
H.H. : Comment se passe ta première saison en Ligue Magnus ? Tu as déjà pas mal scoré depuis le début de la saison, tu te sens bien au sein de ton équipe ?
N.P. : Ça avait plutôt bien commencé, mais en ce moment ça ne va pas vraiment comme je le voudrais. Je pense que, si je continue à lancer à la cage, ça va finir par revenir. Là c’est assez poussif, mais pour une première expérience en Magnus c’est quand même bien. Les patinoires sont belles et je ne m’attendais pas à ce que les autres équipes soient aussi fortes, c’est bien.
H.H. : Très bien, merci Nicholas et bon retour à Brest.
Jonathan Janil (défenseur des Dragons de Rouen)
Hockey Hebdo : Bonsoir Jonathan, c’est une nouvelle victoire ce soir, quelle est ton analyse du match ?
Jonathan Janil : Eh bien on fait deux bonnes premières périodes. Après je trouve dommage de prendre deux buts dans le troisième tiers. Je pense que ce sont des choses que l’on aurait pu éviter, mais bon on va dire qu’on a les deux points de la victoire et que c’est l’essentiel. Je pense qu’on aurait juste pu mettre un peu plus la manière et éviter ces deux buts. C’est frustrant surtout qu’on fait un match sérieux de long en large.
H.H. : Il y a pas mal de blessés en défense en ce moment, c’est assez compliqué, comment vous arrivez à tourner sur la glace ?
J.J. : Ça se passe plutôt bien, il y a les jeunes comme Ronan Guegot qui ont leur chance pour jouer avec nous et prendre de l’expérience. Ils le font bien. Il y a Théo Lanvers aussi qui fait de très bons matches depuis qu’il y a des absents. Donc ça va, on est six défenseurs avec les deux jeunes et ils remplissent plutôt bien leur rôle donc ça se passe bien.
H.H. : Vous sortez d’un long enchaînement de matches face aux meilleures équipes du championnat, vous n’êtes pas trop fatigués à l’approche de la Coupe d’Europe ?
J.J. : Ça va, ça se passe plutôt bien, c’est vrai qu’on enchaîne les matches et qu’on gagne. On a vu ce soir qu’on a encore répondu présent. Pour nous, les internationaux, il ne faut pas trop se fatiguer puisqu’on a un programme assez dur qui nous attend, là, en équipe de France. Donc il va falloir bien récupérer, bien se reposer puis c’est vrai qu’on a dans la tête cette coupe d’Europe qui arrive à la mi-janvier. On va essayer de faire les choses bien et de bien récupérer pour être au top.
H.H. : Pour en revenir à l’équipe de France, tu es devenu un élément important du groupe…
J.J. : Je ne pense pas non… Il y a quand même une concurrence en défense et ça change vite. Il y a trois ans, j’ai fait les Mondiaux, ensuite je ne les ai pas faits, puis j’ai été de nouveau sélectionné l’an dernier. Je pense que c’est suivant les prestations de chaque joueur au cours de la saison. Il y a un noyau dur qui est là depuis un moment avec quatre-cinq premiers défenseurs. Derrière, il y a de la concurrence donc je ne pense pas encore être un élément titulaire du groupe France. Il faut que je continue à travailler et que je montre que je peux encore avoir ma place dans ce groupe. Il faut être au top tout le temps puisque les sélectionneurs viennent voir les matches.
H.H. : On espère en tout cas qu’avec la saison que tu fais tu vas y parvenir.
J.J. : J’espère, là c’est de bon augure. A Marseille et Gap, il y aura deux matches contre la Russie, après il y aura un tournoi à Briançon et puis les Mondiaux. Voilà, on va prendre stage après stage et match après match. Je ne vais pas me projeter sur le trop long terme mais, si ça se passe bien en club, derrière j’aurai toutes mes chances de faire partie de la sélection et ensuite y prouver que j’y ai ma place.
H.H. : Merci Jonathan et bonne soirée.
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