Hockey Hebdo : Bonsoir Ilpo. On parlera de ta prestation après mais parle moi d’abord du match côté Rouennais s’il-te-plaît.

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Ilpo Salmivirta : Hier, ce fut un match plus intense. Ce soir, c’était moins rapide. On aurait presque dit un match de saison régulière. On pourrait presque croire que ce n’était pas les playoffs ce soir. Hier, ce fut dur physiquement et je pense que ça a refroidi les ardeurs de chacun. Ce n’était pas forcément une consigne des coachs mais peut-être une consigne des corps de chacun (sourire)

H. H. : Parlons de toi maintenant. 4 buts… Ca aurait très bien pu être 5. Que s’est-il passé entre le Ilpo d’hier et le Ilpo d’aujourd’hui ?
I. S. : Je ne sais pas. Hier, je shoote peut-être 10 fois et rien… Ce soir, je shoote 5-6 fois, 4 buts… Y’a des soirs où tout va pour le mieux. Et d’autres, où rien ne tourne en ta faveur…

H. H. : On a eu Carl hier, toi ce soir. N’est-ce pas trop dur pour vos adversaires qui ne doivent plus savoir où donner de la tête ?
I. S. : Nous avons beaucoup de bons joueurs dans cette équipe et ce qui fait qu’à chaque match, c’est un autre buteur. Nous avons 3 vraies lignes plus une 4e de jeune. Je crois que nous avons trouvé une bonne alchimie dans ce groupe.

H. H. : Longue route pour Chamonix maintenant. Crois-tu que ce sera possible d’empocher la victoire dès Vendredi ?
I. S. : On va aller là-bas pour finir la série. C’est notre unique but ! On va rester concentrés au maximum et essayer de terminer au plus vite pour avoir moins de fatigue en demies.

H. H. : Merci Ilpo et félicitations pour tes 4 buts.
 

 

Hockey Hebdo : Raconte moi ce 2e match de ce quart de finale en quelques mots s’il-te-plaît.
Emil Tobiasson-Harris : Je pense qu’on n’était pas là au premier tiers. On a été très vite menés 3-0 car on a fait trop d’erreurs défensives. Au second, on fait jeu égal et surtout sur des prisons de leur part. Mais on a vite su que ce serait difficile et on peut-être payé la débauche d’énergie des 8e face à Dijon.

H. H. : En tout cas, ce fut moins rugueux qu’hier soir…
E. T-H. : Oh oui. Ce fut plus facile, enfin pas forcément facile sur le côté tactique mais sur le côté physique.

H. H. : Etait-ce une consigne du coach de jouer moins physique ce soir ?
E. T-H. : Non, pas du tout. Je pense qu’il aurait mieux fallu jouer plus physique, un peu comme hier, les prisons en moins.

H. H. : A quoi t’attends-tu ce vendredi sur votre glace ?
E. T-H. : Ce sera fun. Il y aura beaucoup de personnes qui viendront nous supporter. Et je sais que nous allons l’emporter !

H. H. : Merci.
 

 

Hockey Hebdo : Ce soir, on a vu que les joueurs ont moins souffert sur le plan physique, était-ce une volonté de votre part ?

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Christian Pouget : Les choses se sont surtout arrangées quand on a parlé aux joueurs et que nous leur avons dit que le coup que Laurent Gras met à Eric (Doucet) hier n’était pas intentionnel. C’était vraiment un accident. L’arbitre, suite à ce fait de jeu, a eu du mal à tenir le match et c’est normal quand tout le monde est tendu et énervé. Ca s’est donc calmé. Il faut dire que la résistance de Chamonix de ce soir était bien moindre que la veille. Ca a changé le rythme du match. Ca nous a permis de prendre les devants dès le début. Ca nous a permis d’économiser des forces et de conserver le résultat. Maintenant, on aurait pu marquer plus de buts mais en tout cas, ça s’est bien passé ce soir.

H. H. : Chamonix a peut-être payé du fait de sa grosse débauche d’énergie en 8ème et hier soir.
C. P. : Bien sûr. Un déplacement à Rouen, des montagnes, tu le paies toujours le 2ème jour. Tu arrives frais mais ensuite, ça se complique. Je crois qu’ils ont même célébré leur victoire sur Dijon et leur qualification en quart. Ils le paient forcément après. Ils ont aussi beaucoup donné hier. Le travail de fond que nous avons fait hier a fait beaucoup de mal à cette équipe de Chamonix.

H. H. : Ce qui est plaisant à voir, c’est qu’hier, c’est que Carl y va de son triplé, ce soir, 4 buts pour Ilpo, le prochain match, c’est autour de qui ?
C. P. : On a de quoi les mettre au fond. On des joueurs très très talentueux avec des très bonnes mains. On a aussi du gabarit ce qui nous permet de jouer physique. C’est vrai qu’on a la plus grosse capacité dans cette ligue sur ce point de vue là. Grenoble n’est pas loin non plus avec du physique et de bons buteurs. Elle est pour moi d’ailleurs l’équipe la plus redoutable. SI on joue à notre top niveau, que l’on n’a pas de blessés et que tout se passe bien, on a les capacités d’être très efficaces.

H. H. : Longue route direction Chamonix maintenant. Que pressens-tu là-bas ?
C. P. : On part déjà demain soir. On enchaîne ! Le plus important est que les joueurs récupèrent le plus rapidement possible. Le staff médical est à l’œuvre. Les bacs de glaces sont déjà prêts. Et c’est surtout à chacun d’être sérieux pour être prêts dans 2 jours et finir la série le plus rapidement possible.

H. H. : Concernant ta remise de maillot à la fin du match. Que du bonheur ?
C. P. : Bien sûr. Je savais que ça devait se produire un jour ou l’autre car il m’avait prévenu qu’ils me rendraient hommage un jour ou l’autre pour les nombreuses années passer en équipe de France. Ca fait toujours plaisir. Je n’ai pas versé ma petite larme mais le cœur y était. C’est toujours triste de terminer sa carrière. C’est toujours difficile d’arrêter surtout quand tu as joué tant d’années. Je les remercie et au moins, ça marque la fin définitive de ma carrière et ça me permet de faire mon deuil.

H. H. : Merci.