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Hockey sur glace - Division 1 : Tours (Les Remparts) |
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| Hockey sur glace - Tours : Interview Jérôme Pourtanel |
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| Nous sommes à deux jours de la reprise du championnat de France de Division 1 de hockey sur glace. Les Remparts de Tours, entraînés par Jérôme Pourtanel, sont l’un des deux promus (avec Toulouse-Blagnac). L’interview a été réalisée ce week-end, lors de la Coupe Albert Pasquier à Tours. Entretien avec un coach qui connaît bien la D1 pour y avoir entraîné Neuilly-sur-Seine. |
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| Tours, Hockey Hebdo |
Fabian Roque le 04/09/2014 à 00:43 |
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 | | Photo : Sébastien Barrieras | |
La Coupe Pasquier a signé le retour de votre frère Benoît Pourtanel. Après les défaites lors de la double confrontation en finale pour la montée en D1, il y a eu une troisième défaite vendredi soir. Comment se prépare le début de saison ?
Jérôme Pourtanel : C’est assez compliqué, nous avons peu de visibilité. Lors des deux matchs contre Cholet, nous étions empruntés du fait de la grosse préparation sur la glace que nous avions faite avant. Le match contre Toulouse-Blagnac a été une petite déception quant à la défaite mais sinon, dans le jeu, on a senti que nous manquions d’automatismes. Nous avons 9 nouveaux joueurs et 2 nouveaux systèmes à mettre en place. Il y a beaucoup de travail et nous n’avons pas encore eu le temps de travailler toutes les situations de jeux. Par exemple, nos supériorités en 5 contre 3 ou même à 5 contre 4 n’ont pas été tant travaillées que cela. On sent que sur le week-end, nous avons augmenté les automatismes mais nous ne sommes pas encore à l'objectif. On est à l’aube du deuxième match et on sent déjà que nous sommes empruntés physiquement.
Entre la double confrontation contre Cholet, la Coupe Albert Pasquier et le début de championnat, qu’est-ce qui doit être changé et/ou travaillé ?
JP : Pas tout parce que nous n’avons pas assez de temps, pour autant on voit quand même une belle évolution de l’équipe dans les matchs. On va voir par la suite si tous nos joueurs sont compétitifs et on conservera cette ossature, ou si l’on fait quelques modifications. NDLR : mardi, Russ Stein a été débarqué par les Remparts de Tours. Son remplaçant se nomme Filip Kubis, ancien gardien des Phénix de Reims. Pour moi, ce qu’il y a de plus criant actuellement, c’est offensivement. On a mis 3 buts en quatre matchs (Cholet 5 -1, Cholet 6-0, Toulouse-Blagnac 3-2) et ça pose un problème. On a une équipe qui a du cœur, qui forme une belle unité. J’avais trié les garçons sur le volet pour qu’il y ait un super état d’esprit dans le vestiaire, et c’est le cas. Maintenant, il faut que les mecs se concentrent à marquer des buts.
Des joueurs sont ciblés en attaque pour intégrer l’effectif tourangeau ?
JP : Il y a deux/trois possibilités. Des joueurs attendent des réponses, on doit donner suite prochainement. Il y a un autre paramètre qui est que nous avons déjà trois Nord-Américains (Kirk Golden, Ryan Delorme et Russ Stein - quota maximum autorisé en D1). On fera un point après les trois matchs pour savoir si l’on doit faire des changements.
Des joueurs libres ou sous contrat ?
JP : Ce seront des joueurs libres. Dans le fonctionnement de la licence, du moment où il appartient à un club, il faut l’accord de l’autre club pour prendre un joueur, c’est déjà compliqué. Et je ne souhaite pas de mercenaires, un gars qui vient juste chercher de l’argent et ne s’investit pas dans le groupe n’est pas ce que je recherche. A partir du moment où un joueur est engagé avec un club, dans la conception, il est déjà difficile d’en partir en faisant pression sur un Président. Pas de coup de force.
Retour à Neuilly-sur-Marne samedi prochain, club où vous avez passé 9 ans et où vous n’êtes pas revenu en tant que coach, qu’allez-vous ressentir ?
JP : Ca va faire bizarre, j’ai laissé beaucoup de passion à Neuilly. Après je ne me perds pas, je vais jouer contre l’un des prétendants au titre. J’ai eu des échos de l’équipe de Neuilly, aujourd’hui il y a eu 7 départs et ils ont tous été remplacés avec de la plus-value. C’est une équipe qui a terminé en ½ finale la saison passée, mon objectif n’est pas d’aller gagner à Neuilly mais surtout de construire mon équipe afin d’être bien prêt pour ne pas descendre.
Toulouse-Blagnac et Courbevoie sont venus pour la Coupe Albert Pasquier, quelles conclusions pouvez-vous tirer de ces deux équipes que vous retrouverez en D1 ?
JP : On tire déjà des conclusions et je connais très bien le coach de Toulouse-Blagnac. Nous avons beaucoup échangé sur nos équipes avec Luc Chauvel, l’entraîneur de Caen que je connais bien, et avec Rishi Ovide-Etienne, l’entraîneur de Courbevoie. Clairement, nous avons du mal à nous projeter en nous disant qu’il y aura d’autres équipes derrière Toulouse-Blagnac et Tours dans le championnat. Ne fera la différence que l’état d’esprit pour espérer grappiller des places et ambitionner peut-être autre chose. Mais aujourd’hui, il y a Tours et Toulouse-Blagnac qui sont prétendants à la relégation.
Après les deux matchs de Cholet, la défaite contre Toulouse-Blagnac et celle contre Caen, n’y a-t-il pas des problèmes défensivement ?
JP : Depuis le début du tournoi, nous avons l’absence de Robert Kirner en défense qui n’aide pas. Pour autant, on a vu une défense agressive qui n’est pas non plus la plus agile de la division mais qui va y mettre son cœur. Contre Toulouse-Blagnac on a pris 3 buts, contre Caen nous étions à 3 – 0 avant de physiquement craquer et tomber dans la difficulté. Mon chantier, pour le moment, n’est pas en défense. On a peut être des carences mais nous sommes le promu, nous n’avons pas un gros budget, on ne peut pas non plus se permettre de faire n’importe quoi. Ce qui me rassure, c’est que j’ai une équipe de caractère et marquer un but pourrait relancer une équipe mentalement. Aujourd’hui, on s’éteint parce que nous n’avons pas de plus-value offensive et que nous ne pouvons pas marquer les buts qui ne nous relancent pas. L’équipe se bat sur le terrain, elle a des ressources mentales mais, clairement, un but te relance un match pour respirer et te sentir plus en confiance.
Nota : Après la Coupe Albert Pasquier, Russ Stein a été logiquement remplacé par Filip Kubis dans la cage des Remparts. Mais Jérôme Pourtanel a insisté sur son attaque peu prolifique. Sachant qu’une place de Nord-Américain a été libérée par Stein, il faudra sûrement s’attendre à voir arriver un attaquant capable d’être un tueur devant le but.
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Réactions sur l'article |
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| forsberg93 a écrit | le 04/09/2014 à 09:47  |
| En tant que partisan des Bisons, je souhaite bon courage à J. Pourtanel dans son nouveau challenge mais j'espère que Neuilly battra Tours quand même samedi ;-) |
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| DOM du 37 a écrit | le 04/09/2014 à 08:31 |
un JP très lucide . En février , les remparts devront avoir laissé au moins une équipe derrière eux ... ce qui est loin d'être assuré !
La saison s'annonce stressante mais le public sera là pour pousser " nos bleus " |
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