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Hockey sur glace - Division 1 : Tours (Les Remparts) |
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| Hockey sur glace - Tours : Un club sain dans un esprit sain |
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| L'assemblée générale des Remparts de Tours a lieu dans quelques jours. Le moment pour nous de faire un bilan de ces quatre années et de découvrir ce que le futur réserve à Tours avec le président actuel, Stéphane Mariano. |
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| Tours, Hockey Hebdo |
Hockey Hebdo le 02/06/2014 à 20:24 |
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 | | Photo : Faustine Le Terrien | | Maire de Tours - Pdt FFHG - S. Mariano |
En effet, après quatre années de très bons et loyaux services, Stéphane Mariano a souhaité laisser sa place à Dominik Pawlik tout en poursuivant l'aventure à ses côtés. Effectivement, celui qui a eu le courage de reprendre ce club quand plus personne n'en voulait désire poursuivre l'effort de communication entrepris et veut continuer à trouver de nouveaux partenaires.
Son leitmotiv pendant quatre ans pourrait se résumer en deux mots : "Finances saines". Comme il aime à le répéter, "pas un centime d'euro n'est passé sous la table", mieux, non seulement le club est sain financièrement mais les fournisseurs, à date, sont tous payés, la Mairie de Tours, les collectivités mais aussi la Fédération Française de Hockey sur Glace, par le truchement de son président Luc Tardif, ne cessent de louer le travail accompli. On se souvient encore des mots de M. Tardif lors de sa venue en Touraine pour la finale contre Toulouse-Blagnac où il vantait les qualités des Remparts de Tours et de l'action de son président.
Il est temps d'en savoir un peu plus avec le président actuel qui vit ses derniers jours à la tête d'un club qui a connu son apothéose cette saison, avec une montée en première division, un carré final à Avignon pour la 3ème division et un titre de champion de France pour les U18 Elite B.
Président, vous vivez vos derniers instants à la présidence d'un club qui est devenu un exemple pour beaucoup comme nous avons pu le voir en introduction de cet entretien. Tout d'abord, la vie d'un président est loin d'être un long fleuve tranquille, non ?
C'est vrai que ce fut très compliqué surtout qu'au début personne ne croyait en l'avenir de ce nouveau club à la vue du passé tumultueux de l'ASGTours. On a tous en tête les différents dépôts de bilans ; alors reprendre un club aussi mythique que celui-ci était une véritable gageure que personne n'a osé entreprendre. Mais je n'avais pas envie qu'il n'y ait plus de hockey à Tours et j'étais novice en la matière. Il a fallu regagner la confiance du public, des partenaires, des collectivités, de la mairie mais aussi de la Fédération Française qui nous attendait au tournant. Car, de nos jours, que regarde-t-on en premier ? Les finances, avant un quelconque résultat. Ne nous leurrons pas, si nous négligeons cet aspect, on retombera très vite dans les travers qu'a déjà connus ce club.
Mais au final, ce fut personnellement très enrichissant et je suis heureux que des gamins aient pu retrouver leur sport favori à Tours et que notre public nous ait suivi. C'est ça notre récompense. Oui, je peux le dire, je suis très fier de mon bilan mais également de mon équipe qui a beaucoup oeuvré et surtout des bénévoles qui n'ont jamais rechigné à la tâche et ont donné beaucoup de leur temps. Bien sûr, il reste des axes à améliorer et il faut sans cesse se remettre en question. Mais aujourd'hui nous avons un club sain financièrement et c'est bien cela le plus important.
On sait, depuis quelques temps déjà, que vous ne désirez plus être président tout en continuant à avoir des fonctions au sein de l'organisation. Nous l'avions évoqué à travers notre dernier article sur la finale, mais pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre successeur, Dominik Pawlik.
En effet, je souhaite voir Dominik Pawlik à la tête des Remparts de Tours. J'ai longuement et mûrement réfléchi ce choix qui est celui de la raison. Je le connais bien maintenant puisque nous travaillons ensemble depuis quatre ans. Dominik et moi, c'est une histoire de confiance mutuelle. Il est honnête, droit et rigoureux. Il travaille dans l'ombre pour trouver des idées sans cesse originales et fait significativement avancer les choses. Il est intelligent et n'a aucun intérêt personnel dans cette aventure. Oui, c'est la personne idéale qui est dans la continuité de nos idées. Il est sérieux et a la tête sur les épaules et je sais qu'il prendra les bonnes décisions dans l'intérêt commun des Remparts. D'ailleurs, je veux moi-même continuer avec lui où mon rôle sera de l'aider et le soutenir dans la recherche de nouveaux partenaires et ainsi continuer à améliorer notre communication. C'est ainsi que j'entends l'appuyer.
Par contre, ce qui me révolte c'est d'entendre, en cette année élective, des gens qui se soucient plus de sa nationalité que de ses compétences, avec quelques commentaires acerbes que je qualifierais volontiers de nauséabonds. Dominik est Polonais et maîtrise parfaitement le Français. Je suis moi-même d'origine portugaise. Cela a-t-il posé un souci durant ces quatre ans ? Non, je ne crois pas. Et puis on a la chance de pouvoir s'ouvrir sur l'extérieur et c'est pour cela que l'on va développer des tournois internationaux pour nos jeunes.
A ce propos, on sait qu'il y aura une deuxième liste contre la vôtre emmenée par Thomas Lhomme et dont la presse locale a présenté le projet. Qu'en est-il aujourd'hui ?
Effectivement, c'est le cas. Les gens sont reconnaissants à ce qui a été fait durant ces quatre années mais j'avoue être assez inquiet pour la suite des évènements et je sais que les collectivités, la mairie et la FFHG seront très sensibles à ce qui va se produire. Mon rôle de président est de bien informer tout ce monde sur le projet des deux listes en leur donnant, le plus honnêtement possible, mon avis, même si celui-ci n'est pas personnel puisque je parle au nom du club. Car il s'agit bien de l'avenir et de la santé financière de tout un club dont on parle.
Les plus belles promesses et les plus beaux projets ne sont rien si financièrement ils ne sont pas viables. Dans de telles conditions, le club est voué à l'échec. Et je préfère avoir des finances saines et avoir un peu moins de beaux projets que l'inverse. C'est simplement un choix de raison si on ne veut pas retomber dans les travers de l'ASGTours.
On y travaille depuis quatre ans et nous n'avons jamais vécu au-dessus de nos moyens. J'en veux encore pour preuve l'abaissement de la masse salariale et du budget matériel de l'équipe première en début de saison. Quant au budget du mineur ? On ne l'a jamais baissé.
Revenons un peu sur le sport. Etes-vous satisfait du bilan sportif des Remparts ?
Eh bien oui. On finit sur une excellente note. L'équipe U18 a démontré tout son talent, avec Martin Boulianne et Yvon Bourgault à sa tête, et jouera en Elite A la saison prochaine. Tout comme la D3 du reste. Cette année encore, elle est allée à Avignon jouer le carré final. C'est une performance qu'il faut saluer. Quant à la D2, que dire ? L'équipe de Jérôme Pourtanel accède à la première division. Plutôt sympa comme bilan sportif, non ?
Le hockey mineur a connu des hauts et des bas mais, avec un nombre d'heures de glace de moins en moins nombreuses, on se sent forcément pénalisé, surtout en U7 et U9 où il y avait beaucoup de monde sur le glaçon. On a subi de plein fouet la réforme des rythmes scolaires mise en place par la mairie de Tours.
Avec la montée en D1 des Remparts, on s'attend forcément à de nouvelles ambitions. Quelles sont-elles ?
Tout d'abord, on a une confiance absolue en Jérôme Pourtanel. Il a fait ses preuves et sa méthode a été à la hauteur de nos espérances. Pour la saison prochaine, un maintien honorable semble être un bon objectif. Si l'on gagne nos matchs rue de l'Elysée, on aura réussi notre saison. Notre public ne doit pas être déçu et une saison comme Cholet ou encore Nantes en première division semblent être un objectif louable. Jérôme fait des choix sportifs pour la future saison et c'est lui le patron. Il n'y a pas d'ingérance à ce niveau.
Mais bien sûr, il n'y a pas que l'équipe fanion. La D3, qui a fait un très beau parcours comme je le soulignais tout à l'heure, doit poursuivre avec un rôle accru dans la formation de nos jeunes.
Quant aux U18, la saison sera particulièrement difficile. Ils joueront au plus haut sommet, avec des équipes comme Rouen, Grenoble, Amiens, et j'en passe. Ils devront se faire plaisir avant tout et bien figurer.
Nous devons aussi mieux accueillir les enfants et les parents et devons demander deux heures de glace supplémentaires par semaine, avec la possibilité d'une entente avec les clubs voisins comme Joué-Lès-Tours, ou encore Bourgueil, avec l'idée d'évoluer ensemble dans une ambiance sereine.
Quels sont les rapports du club avec la nouvelle municipalité et la Fédération Française de Hockey sur Glace ?
Je dirais qu'ils sont excellents. J'avais d'ailleurs invité le futur maire bien avant les élections à venir voir un match. Il a été conquis. On s'est revu lors de la finale et avons évoqué, avec son adjoint, l'avenir du club. Mais que ce soit avec cette municipalité ou l'ancienne et M. Place, les rapports ont toujours été très bons et je m'en réjouis.
M. Datheux, adjoint au maire actuel, semble avoir un regard appuyé sur le haut niveau. Ce qui est une bonne chose pour nous puisque nous envisageons dans les trois prochaines années de monter une SASP pour l'équipe première et conserver l'association pour le hockey mineur. Je suis assez bien placé pour en parler car j'ai un enfant en U7 et un autre en U11 et on se doit de protéger l'association du mineur tout en le faisant croître. D'ailleurs, à ce sujet, je m'inscris en faux lorsque j'entends que je favorise plus l'équipe première que le hockey mineur à Tours. Quelle idée ! Je ne veux surtout pas écarter l'équipe première du reste et on a pu le voir avec l'engagement des joueurs dans l'entraînement des jeunes. Pour moi, c'est sur cela que les deux listes s'opposent et je demeure persuadé qu'il faut constamment tirer vers le haut plutôt que rester dans un club familial où les copains dominent.
Pour ce qui est des relations avec la FFHG, je peux vous assurer qu'elles sont excellentes. Vous l'avez d'ailleurs constaté vous-même. M. Tardif en personne est venu assister à la finale. Il nous a offert un match de l'équipe de France et va nous en offrir un autre d'ici deux ans comme juste récompense de nos efforts. Si cela n'est pas une marque de confiance, je ne m'y connais pas alors. On a toujours échangé et je le remercie très sincèrement de nous avoir aidés dès le début alors que nous construisions les futurs Remparts. Certes, je n'ai pas toujours été d'accord et c'est bien normal, comme par exemple cette pénalité financière que je ne considère pas du tout correcte. Mais c'est ce genre de relations qui vous enrichissent personnellement et humainement. Oui, je suis satisfait de ces nombreuses marques de confiance qui sont aussi notre force, comme celles avec nos partenaires ou encore les collectivités.
En quatre ans, il s'est passé beaucoup de choses, quel sera votre meilleur souvenir ?
Sûrement notre tout premier match. C'était contre Poitiers et je retrouve Monsieur John Stinco qui évoluait en tant qu'entraîneur-joueur. Rendez-vous compte, c'était mon idole dans les années 80. Le voir alors que je venais de créer ce club a été pour moi un moment magique.
Puis, bien sûr, le match retour contre Val Vanoise, cette saison, en demi-finale où, après un long voyage en bus, on se retrouve sur la glace olympique de Méribel et on va chercher la montée en première division.
Il y a eu le tournoi NHL que nos jeunes gagnent dès la première saison. Maintenant, on les revoit et on vit avec eux leurs performances dans les catégories supérieures. Ca fait toujours chaud au coeur, forcément. Et que dire de nos supporters, de notre public. Ils ont toujours été présents, même dans les moments difficiles. Je leur en serais éternellement reconnaissant. Ils sont formidables, ils m'ont fait confiance et je les en remercie du fond du coeur.
Puis il y a eu l'arrivée des joueurs étrangers aussi qui a changé la vie du club. J'ai tellement de beaux souvenirs...
Après ces bons moments, il y a forcément les regrets ?
C'est vrai, ceux dont on ne voudrait jamais parler. Mais le premier est le manque de temps. On court toujours après celui-ci pour faire avancer les choses.
On avait un projet de section sportive. Ce fut une démarche compliquée car il y en avait déjà une en place et on ne doit pas faire n'importe quoi à n'importe quel prix. Mais demain que faut-il faire ? S'entêter ou avoir des horaires aménagés ? C'est une vaste question car on sait que c'est dur à mettre en place et que si c'est pour échouer au bout de deux ans par manque d'enfants par exemple, comme ce fut le cas chez nos voisins de Joué-Lès-Tours, ce n'est pas la peine.
J'ai aussi le profond regret d'avoir été trop tendre, trop gentil, quand je vois aujourd'hui l'opposition de deux listes même si je reste présent dans le projet initial. On m'avait pourtant prévenu. Les gens ont la mémoire courte. Oui j'ai aidé des personnes en difficulté, oui j'ai soutenu des personnes qui en avaient besoin. Je l'ai toujours fait avec enthousiasme sans attendre le moindre retour. J'ai aussi protégé des personnes. Maintenant il faut encaisser, c'est dur. Mais avec le recul, j'aurais dû être plus ferme, surtout avec les gens qui ne veulent jamais de bien au club.
Sur le plan sportif, je n'ai jamais digéré notre élimination prématurée la saison dernière contre les Castors d'Asnières, au premier tour des playoffs. Certes, nous avons bien rebondi et finalement c'est l'essentiel.
Un dernier mot, Président ?
Volontiers. Je pars avec le sentiment du devoir accompli. J'ai fait le maximum pour mon club de coeur et le plus honnêtement possible. Je ne souhaite qu'une chose : une longue vie aux Remparts de Tours. Seuls eux comptent, pas moi, et je veux qu'ils progressent dans toutes les catégories et que la situation financière reste ce qu'elle est : saine. Enfin, je souhaite que les gens ne confondent pas leurs intérêts personnels à celui du club car, au final, ce seront toujours les enfants et le public qui seront pénalisés.
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Réactions sur l'article |
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| DOM du 37 a écrit | le 19/06/2014 à 07:21  |
le dernier paragraphe est :
un dernier mot , president ( mr Mariano )
et maintenant :
un premier mot , président ( mr Lhomme )
la nouvelle équipe dirigeant n'est pas la championne de la communication !!! elle à le pouvoir depuis le 5 juin ... et silence radio !!! |
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| marmo759 a écrit | le 06/06/2014 à 22:12 |
Le hockey Tourangeaux a le salut amical d'un certain Michel Carreau, canadien édenté mais canadien de qualité qui a fait les beaux jours de Dunkerque et ensuite de Tours . Il est venu à Dunkerque, accompagné de son épouse . 19 ans sans revenir en France .
Sacré joueur que cet asti de buveur de biére .
Il m'a mis le hockey à l'étrier, merci et bon vent dans ta reconversion réussie . |
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| DOM du 37 a écrit | le 04/06/2014 à 07:35 |
| Un grand MERCI mr Mariano pour votre oeuvre , mais aussi d'y associer le public : nous sommes venu au premier match des remparts en spectateurs un peu curieux mais en nombre (800 pour un match de D3 )et au fil du temps vous nous avez transmis votre enthousiasme et votre envie de voir grandir ce club .Nous avons aujourd'hui un très bon public de vrais supporters qui vous rend bien tout ce que vous et votre équipe lui avez apporté . |
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| mariedest a écrit | le 03/06/2014 à 15:29 |
Merci pour ce bel et intéressant article et merci beaucoup à Mr Mariano pour tout ce qu'il à fait Grâce à lui Tours redevient une place forte du hockey
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