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Hockey sur glace - Championnats du monde |
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| Hockey sur glace - Un groupe qui transmet ses valeurs à nous les plus jeunes ! |
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| Thomas Thiry et Hugo Gallet participent à leurs premiers mondiaux séniors à Copenhague au Danemark, c’est l’occasion pour HockeyHebdo de les rencontrer et prendre le pouls de leur expérience Tricolore. |
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| Royal Arena, Copenhague, Hockey Hebdo |
Brice Voirin le 06/05/2018 à 18:00 |
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HH : Messieurs, C’est votre premier mondial sénior à tous les deux, avec le parcours que vous avez jusqu’à présent, vous représentez le futur à la ligne bleue tricolore. Pouvez-vous me résumer votre parcours ?
Thomas Thiry : Oui j’ai fait tout mon junior en Suisse. J’ai débuté au Servette de Genève très tôt. C’était un choix de mon côté. J’ai beaucoup travaillé et je me suis retrouvé capitaine des U20 de Zug. J’aime beaucoup joué en Suisse.
Hugo Gallet : Après avoir débuté à Amiens ma ville de naissance, je me suis expatrié aux Etats-Unis en NAHL. J’arrivais à performer dans un environnement compliqué pour moi. Entre le jeu physique et l’éloignement ça n’a pas été simple. Quand il a fallu faire un choix et continuer en NCAA j’ai eu quelques contacts et puis j’ai perdu le fil, je n’ai pas obtenu de contrat. Après cette expérience qui m’a beaucoup appris, j’ai eu une opportunité à Türkü en Finlande. J’y ai passé deux saisons pendant lesquelles j’ai beaucoup appris que ce sont sur la préparation physique, l’entrainement. Je suis devenu un athlète à ce moment.
HH : Votre avenir en sénior où le voyez-vous ?
TT : En Suisse évidemment !
HG : J’aimerai retourner en Finlande, le jeu Nord-Américain ne me convient pas trop.
 | | Nicolas Leleu | |
HH : Quelles sont vos sensations pour votre premier mondial ?
TT : Pour moi c’est génial ! Un cadeau pour tout jeune hockeyeur. C’est un vrai booster d’expérience. Le rythme est incroyable. On voit tout de suite la vitesse, l’expérience et le talent sur la glace.
Mon objectif c’est juste de prendre du plaisir, respecter les choses. Jouer des nations comme la Russie ou la Suède c’est incroyable pour moi. Je prends chaque match comme un cadeau.
HG : Pareil, une sensation incroyable ! Jouer la Russie on savait que ça allait être compliqué. J’ai un peu stressé au début et je me suis recentré sur les bases de mon hockey. Par contre qu’est-ce que ça patine vite !
HH : Lorsqu’on suit l’Equipe de France on a la sensation que l’ambiance est au top dans le groupe, vous confirmez ?
TT : Très bonne, l’intégration s’est faite naturellement. Il y a une vraie envie de transmettre les valeurs de cette équipe de France. On ne lâche rien sur la glace.
HG : On sent que c’est un vrai groupe, l’intégration s’est faite naturellement. Les plus anciens nous ont naturellement accueillis dans le groupe et on sent bien que la transmission fait partie de leurs valeurs. C’est génial pour nous.
HH : Quelle est l’alchimie avec les anciens comme Auvitu ou Meunier ?
TT : Jouer avec eux c’est un émerveillement. On les regardait à la télévision.
Que ce soit Auvitu qui pour moi et un modèle suivre de par son éthique de travail sur et hors la glace.
Ils nous tendent la main, ils ne se prennent pas la main. Quant à Meun’s c’est une grande figure du hockey qui est très respecté par l’ensemble de l’Equipe.
HG : Avec Yoann ce qui est frappant c’est son éthique. Il faut être une éponge dans ces cas-là. Meunier c’est la figure du hockey. Qui que ce soit dans l’Equipe le respecte énormément.
Tous nous permettent de grandir en tant que hockeyeur et pour moi les côtoyer c’est que du bonheur.
Merci à tous les deux pour votre temps, bon championnat et plein de réussite pour la saison à venir.
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