Un préparateur à Montréal
Hockey Hebdo : Gaëtan, tout d’abord, peux-tu nous rappeler qui tu es exactement pour ceux qui ne te connaitraient pas encore ?
Gaëtan Brouillard : Je m’occupe de toute la préparation physique au sein de l’équipe du RHE, que ce soit l’équipe professionnelle, les juniors ou la D2. Après je m’occupe de toute le développement physique sur l’ensemble de toutes les catégories. On va dire que je gère plus car il y a un autre préparateur physique qui travaille pour le CHAR.
H. H. : Maintenant, si on te pose ces questions aujourd’hui, c’est qu’il t’est arrivé quelque chose d’important récemment, enfin quelque chose de particulier pour un Français. Peux-tu nous expliquer ce qu’il t’est arrivé ?
G. B. : Il y a quelques semaines, j’ai eu l’opportunité de partir au Canada pour rencontrer le préparateur physique des Canadiens de Montréal, vivre à ses côtés une semaine pour voir le travail qu’il effectuait avec ses joueurs. C’est sûr que cela a vraiment été sympa.
H. H. : De plus, cela a été assez indécis avant le départ. Raconte-nous en plus s’il te plaît ?
G. B. : On avait pris le billet d’avion et 24h avant le départ, mon passeport n’était pas prêt. Du coup, il a fallu se débrouiller très vite avec la préfecture pour avoir un passeport rapidement. C’est assez difficile en temps normal pour en obtenir un. Il a fallu être très convaincant avec les autorités pour avoir ce passeport. Sans passeport, pas de voyage… Et cela aurait été dommage de ne pas partir là-bas pour un passeport. Je l’ai eu finalement le mardi après-midi pour un départ le lendemain à 1h30. Il a fallu aller à la préfecture d’Evreux vers 16h pour l’obtenir. Tout fut un périple car tout s’est passé tellement vite.
H. H. : Et donc pourquoi avoir effectué ce stage comme celui-ci ?
G. B. : Il faut savoir déjà, qu’avec Jon (Zwikel), nous avons ouvert une société qui s’appelle Keops, qui est un centre d’évaluation et d’optimisation de la performance sportive. On en parlera peut-être une autre fois. On s’occupe de toute la préparation physique ici à Rouen. Mais on gère aussi d’autres hockeyeurs, qui sont dans d’autres clubs et qui viennent nous voir l’été en général. On les suit aussi en saison. Par rapport à ça et par rapport à moi-même, j’avais envie d’aller voir ce qu’il se passait ailleurs. Je vais raconter maintenant comment cela a pu se faire. Cela a pris environ un an et demi. Donc quand je suis arrivé ici à Rouen, c’est Alain Vogin qui m’avait fait venir à Rouen de Grenoble. On échangeait beaucoup et je lui disais que j’aimerais partir un jour au Canada pour voir ce qu’il se fait là-bas. Et lui avait un ami avec qui il gardait encore le contact, c’est Pierre Allard, qui avait une société de préparation physique. L’été dernier, Alain m’a dit qu’il avait vu Pierre et qu’il était prêt à me recevoir. Entre temps, on ouvre la société Ceops avec Jon et je parle à Jon de la société de Pierre Allard au Canada. Et il me répond qu’il le connaît bien, qu’ils avaient joué ensemble. Je lui dis donc qu’il devrait prendre contact avec lui. On prend donc contact avec lui pendant la saison. Fin Juin, début Juillet, il est nommé préparateur physique en chef des Canadiens de Montréal. On se dit que c’est génial. Au même moment, on reçoit un mail de sa part qui nous dit qu’il a une opportunité car il a une semaine de libre et où je pourrais venir. Là, on s’est bien sûr jeté sur l’occasion, on n’a pas hésité. Voilà comment ça s’est fait. Rien n’a été lié au hasard mais plutôt à un travail de longue haleine. Lui ne pensait pas être pris si tôt chez les Canadiens.
H. H. : Tu as pu donc découvrir des stars, une autre façon de travailler. Qu’as-tu donc appris de ce périple ?
G. B. : J’y suis allé vraiment pour observer. Je voulais vraiment voir comment il travaillait avec les joueurs que ce soit au niveau du management des séances ou de la préparation de ces dernières. Je voulais voir aussi comment il préparait les matchs, les périodes estivales. Il a aussi beaucoup de joueurs l’été pendant les camps. Je voulais voir comment il travaillait avec les entraîneurs. Et j’avais bien sûr des choses à apprendre. Je n’ai pas forcément copier-coller ce qu’il faisait mais plutôt adapter à mon style de travail. Le niveau est différent et le nombre de matchs aussi donc copier-coller n’aurait pas forcément été utile. Mais je pense qu’il faut plus préparer nos jeunes si on veut élever le niveau de jeu pour essayer d’arriver à leur niveau. Ce serait se tromper de juste les préparer pour le niveau Magnus. Si on veut qu’ils aient le plus de chance possible d’évoluer dans de grands championnats, ça passe par une grosse préparation physique.
H. H. : Qu’as tu donc appris là bas ?
G. B. : Plein de choses. D’une, j’ai appris la différence au niveau des séances d’entraînement. Je vais parler de la préparation estivale car j’étais là-bas à ce moment-là. Ils ont plus de temps de glace que nous déjà, l’été. C’est par exemple le hors-glace le matin et de la glace l’après-midi où là, j’ai vraiment été surpris. On n’a pas l’impression d’assister à un entraînement car tu as l’impression qu’ils font plus du patinage artistique. Il gère les quarts, les positions d’équilibre sur la glace, les démarrages très rapides. Ils se servent beaucoup de coordination avec l’agilité sur la glace. On a l’impression qu’ils leur réapprennent à patiner. C’est quelque chose que je n’avais jamais vu ici. Tout est basé là-dessus l’été. En préparation physique pure, je m’attendais à voir des choses extraordinaires mais non, ils prennent tout ce qui marche et qui a fait ses preuves depuis des années. Ils prennent tout ce qui est le plus simple mais ils sont intransigeant avec la technique, l’évolution des charges sur ces exercices-là. Après, ils ont des athlètes qui sont forcément plus efficaces. Les athlètes sont forcément différents. Ils font pas beaucoup de bruits, sont très concentrés. Ils ingurgitent vite les exercices. Quand ils ne font pas bien quelque chose, ça va très vite pour réguler et modifier ce qui ne va pas. Il y a très peu de pertes de temps. Ils ont une adaptation phénoménale. Pierre avance donc plus rapidement où nous, nous allons mettre plus de temps.
| Photographe : Stéphanie Ouvry | Gaëtan en discution avec Marc-André Thinel | H. H. : Est-ce qu’on pourrait résumer cela au fait que dans les catégories jeunes, nous faisons plus de loisir alors qu’eux travaillent dès le plus jeune âge, la technique, la force, etc… ?
G. B. : C’est complètement ça. Même chez les jeunes et ils ont tellement de monde là-bas ! Il faut qu’on se réveille et que dès les plus petites catégories, il faut que le travail soit extraordinaire pour vraiment sortir de très grand joueur. Car je ne crois pas que si nous continuons comme ça, nous arriverons à sortir de grand joueur. On fera comme l’on fait actuellement, un tous les ans. Je pense plutôt que si on fait un travail de qualité dès le plus jeune âge, hors-glace comme sur glace, on fasse un travail optimal. Ils ont la chance aussi d’avoir une masse de joueurs impressionnantes donc sortir de bons joueurs est chose facile, on va dire. Nous n’avons pas autant de joueurs donc si nous voulons en sortir de très bons, il faut travailler sérieusement. Je me souviens que pendant le we où j’étais là-bas, nous n’étions pas avec les Canadiens. Ils faisaient passer des tests dans un club, on va dire, comme Rouen, à toutes les catégories. Pierre Allard et sa société privée allaient donc dans ce club et ils avaient 600 gamins à faire passer. A l’issue de ces tests, Pierre faisaient des équipes sur là-bas des tests physiques. Avec différents tests comme des slaloms avec palet, sans palet, des marches arrière, matches avant, départ rapide, etc…, ils faisaient donc des équipes. Et en commençant comme ça avec des poussins, c’est sûr qu’à un moment donné, ils arrivent à obtenir de très bons joueurs. C’est pour ça que j’ai le sentiment qu’il faut que l’on s’efforce à travailler comme ça dès les petites catégories. Il ne faut jamais se laisser aller.
H. H. : Est-ce que c’est histoire de culture sportive ?
G. B. : Je pense que la culture sportive en tant que telle, on l’a. Que ce soit ici à Rouen ou quand j’étais à Grenoble, les joueurs ont toute cette culture. Quand il monte sur la glace, c’est pour gagner et jamais pour perdre. Ils ont tous envie de donner le meilleur de soit. Après, hélas, on a une nouvelle génération qui arrive qui est un peu plus fainéante. C’est à dire qu’ils se contentent de ce qu’ils savent faire. Les joueurs Français de talent arrivent à obtenir du temps de jeu en Elite, en D1… Mais on ne le forcera pas forcément à faire plus. Ils vivent sur leurs acquis. Là-bas, ça n’existe pas et ce dès le plus jeune âge. De toute façon si tu as ce comportement que je décris, là-bas, t’es vite oublié. Si on a 4-5 bons joueurs dans les petites catégories, ils joueront car on a besoin d’eux. Ils peuvent se permettre d’arriver en retard car ils savent qu’ils seront tout de même alignés malgré leur comportement. Là-bas, il peut ne pas jouer un match voire pendant 2 mois.
H. H. : Il y aussi le fait que nous, nous en avons 4 mais là-bas, ils peuvent se permettre de les écarter sachant qu’ils en ont 40 comme ceux-là…
G. B. : Il y a ça aussi, c’est vrai. Mais c’est aider ces gamins-là en leur inculquant cette culture. Par exemple, si ce joueur n’a pas eu cette éducation, en allant au Canada, il va se faire ramasser. D’une, parce qu’il est Français. Il va donc falloir qu’il fasse ses preuves. Sur la glace, ils seront tous du même talent. Après, la différence se fera physiquement. Ce sont des monstres là-bas. Si notre joueur n’a jamais rien fait, tout le retard qu’il aura pris pendant 6 ans, ce sera tout simplement irrattrapable car il ne sera pas 1er. S’il n’est pas 1er aux tests physiques, il peut oublier d’aller au Canada. Et pour moi, c’est un peu là que l’on pèche un peu.
| | Pierre Allard (à droite) reçoit Gaëtan | H. H. : Pour revenir à ton stage maintenant. On imagine que tu as été ébahi par tout ce que tu as vu. Cela restera-t-il à jamais gravé comme expérience ?
G. B. : Oui. Et en même temps quand j’avais les joueurs en face de moi, je ne connaissais par leurs noms. Je regarde les résultats de la NHL mais sans connaître tout le monde sur le bout des doigts. J’ai pas voulu à m’intéresser à cela car je ne voulais pas y aller en tant que supporter. Il fallait vraiment que j’y aille en tant qu’observateur, pour mon travail, afin que je puisse en faire profiter mes joueurs à mon retour. Il fallait donc vraiment être là en faisant le fan. Je suis vraiment venu pour observer et pour échanger avec Pierre. J’ai voulu observer avant tout comment les joueurs travaillaient. C’est sûr que j’ai pu côtoyer des joueurs qui ont pu gagner la Stanley Cup, donc ça fait rêver. Un jour aussi je rêverai d’arriver à ce niveau. Et je voulais aussi comprendre qu’est ce qui a fait qu’à un moment donné, ces joueurs en sont arrivés à un tel niveau. Je voulais essayer de capter cela afin d’aider nos jeunes à aller dans ce sens-là.
H. H. : Comment a été la relation entre toi et les joueurs ?
G. B. : Comme j’ai dit à Pierre dès le départ, je ne voulais pas gêner ou interrompre quoi que ce soit donc je lui demandais si je devais être dans la salle ou avec lui. Il m’a dit que je n’avais aucun souci à me faire, que les joueurs avaient conscience que j’étais là pour le travail. Ils ont l’habitude. Effectivement, en rentrant dans la salle, ils se lèvent et me disent bonjour. Ils ont continué à faire leur truc. Ils regardent, rigolent sans me mettre de côté. L’ambiance n’est de ce fait pas du tout dégradée. Ils ne sont pas timides, on sent qu’ils ont l’habitude. Ils ne sentent absolument pas gênés. De plus, on sent quand on gêne, rien que par le regard mais là, ça n’a jamais été le cas. Il y en a toujours qui viennent te demander ce que tu fais, pourquoi tu es là mais jamais de façon désagréable.
H. H. : Qu’est ce que cette expérience peut apporter à toi, dans un premier temps et au club ?
G. B. : Pour le club, ça m’a permis de revoir tout le programme pour tout l’ensemble des catégories. Cette expérience m’a permis de me rendre compte de comment cela travaille au plus haut niveau. J’ai mes notions à la base, de part mon expérience, ma lecture à droite à gauche dans différents livres, de programmes ramenés par des joueurs ayant évolués à l’étranger. J’avais pu obtenir le programme des Canadiens de Montréal lors de la saison 2005-2006. Donc, aller là-bas, m’a permis de picorer des choses que je pourrais reproduire ici et cela m’aidera à diriger mon travail pour amener les joueurs à être les meilleurs possible en hockey sur glace. Pour résumer, la première raison d’aller là-bas était donc de voir ce qui se faisait là-bas, de regarder les différences. Et je me suis rendu compte que ce que je fais maintenant, c’est ce que Pierre faisait il y a 4 ans. Je lui ai dit que je n’étais pas dans le flou…mais en retard. Ce qu’il a de plus que moi, c’est l’expérience. Cela fait 8 ans qu’il fait tout ça. Moi, ce n’est que ma 4ème saison dans le hockey. Cela va me permettre de gagner quelques années. Et Pierre a tellement était convivial, tellement il ne cache rien… Il n’est absolument pas protectionniste. Il aime échanger ne serait-ce que des documents de préparation. Il va s’éclater avec les Canadiens et il en a encore pour pas mal de saisons, je pense et je l’espère en tout cas.
H. H. : Est-ce qu’on peut imaginer un Gaëtan Brouillard des Canadiens de Montréal II ?
G. B. : Ah oui c’est sûr. On garde contact, on s’échange des mails. L’année prochaine, je ne le reverrai sûrement pas car je pense qu’il ne changera pas grand chose par rapport à ce qu’il fait actuellement. Dans 2 ans, par contre, je lui ai dit que je le reverrai ou… je l’inviterai en France. Il m’a tellement bien accueilli que j’aimerai vraiment qu’il vienne une semaine ici dans quelques temps. J’ai envie de lui montrer les installations, comment le club travaille. Ce serait avec grand plaisir. Ayant connu le club et en gardant de très bon souvenir, nul doute qu’il ne refusera pas.
H. H. : Est-ce que tu penses possible un échange régulier entre les Canadiens de Montréal et le RHE 76, une sorte de partenariat dans l’avenir ? On sait qu’ils ont des filières à droite à gauche mais pourquoi pas ?
G. B. : L’idée que l’on avait au départ était d’envoyer des jeunes là-bas pour faire des stages physiques avec lui, ne serait-ce que faire des entraînements avec des joueurs jouant en NHL. Et je suis sûr que ce n’est pas grand chose et que cela pourrait servir de déclic. Je suis certain que c’est ce qu’il manque à certains. C’est ce déclic. Et là, le jeune se dira qu’il ne comprend pas pourquoi eux y arriveraient et pas lui et il se mettrait un bout coup de pied aux fesses. On veut continuer à travailler avec lui et il est tellement gentil donc je ne vois pas pourquoi on s’arrêterait maintenant car ce serait dommage.
| | Pierre Allard dans son bureau. | H. H. : Est-ce que cela va changer ton regard sur les joueurs que tu as côtoyés au Canada ?
G. B. : Oui, je vais regarder cela différemment. J’ai eu la chance d’être avec des joueurs qui étaient avec Pierre aux Canadiens de Montréal ou qui ont déjà pu travailler avec lui dans son centre privé. C’est sûr que je me dirai quand je les verrai à la TV, que j’étais il n’y a pas si longtemps que cela à leurs côtés, à l’entraînement.
H. H. : Si tu devais retenir une image ou un mot de ce voyage, qu’est ce que ce serait ?
G. B. : Je garderai en tête que cela m’a ouvert les yeux, tout simplement. Ca m’a permis aussi de me décomplexer sur certains points, sur des choses que je n’osais pas faire à mes joueurs et qui au final, s’avèrent utiles. Je n’avais pas de peur sur certains exercices mais je ne savais pas comment les joueurs allaient prendre certains exercices. Ayant cette expérience maintenant, je pourrai me dire et leur dire, leur expliquer l’utilité de certains exercices. Il m’a montré un exercice pour travailler les stabilisateurs de hanche, choses très utiles pour un hockeyeur. Chez nous, ils auraient trouvé ça ringard ou n’auraient pas compris l’intérêt de l’exercice. Pierre leur faisait faire cette exercice sans que personne ne bronche, se marre… Donc tout cela me permettra de me décomplexer.
H. H. : En t’écoutant après ces longues minutes, on se dit qu’il aurait été dommage que tu n’aies pas eu ton passeport à temps…
G. B. : (Sourires) C’est sûr que je m’en serai voulu mais je me suis donné les moyens de l’avoir. Je pourrai dire que j’ai passé plus de 2 heures à la préfecture pour l’avoir et ce moment passé, on en rigole mais sur le moment, tu stresses.
H. H. : En exagérant peut-être, peut-on dire que tu as réalisé un rêve de gosse ?
G. B. : Oui je pense. Je ne suis pas encore redescendu de tout ça car cela fait 3 semaines (au moment de l’interview). J’ai tellement vécu ce moment à fond et de manière professionnelle pour en faire profiter un maximum de monde. J’ai encaissé, travaillé là-bas. Tous les soirs, je travaillai. Je n’en ai pas profité dans le sens où tu te poses et tu dis que tu es aux Canadiens de Montréal. C’est plus tard, dans l’avion que tout ça commence.
H. H. : Pour finir, est-ce que cela pourra être utile pour l’équipe de France ?
G. B. : Peut-être pour les joueurs qui y évoluent. Après, je n’ai aucune influence sur ce qui est fait en équipe nationale.
H. H. : Que voudrais-tu rajouter pour nos lecteurs ?
G. B. : Je voudrais déjà remercier Pierre Allard, les gens qui m’ont accueilli au Canada, Jon (Zwikel) qui m’a aidé à partir et surtout Alain (Vogin). Je remercie aussi Hockey Hebdo car je trouve ça sympa ce que vous faites, l’idée de partager nos petites expériences. Je voudrai dire aussi aux passionnés de hockey, qu’on n’est pas si loin de la haute performance. Il faut vraiment que tous les acteurs du hockey Français se donnent les moyens de travailler. On a largement de quoi faire, on a les compétences. J’y crois sinon j’aurais arrêté depuis longtemps. Il faut qu’on s’en donne les moyens et on arrivera à sortir de bons joueurs afin que l’équipe nationale soit encore plus forte.
H. H. : Merci encore pour ta gentillesse et ta disponibilité.
Dans la suite de son voyage chez les Canadiens de Montréal, Gaëtan est à l'heure actuel à Malmö ou il rencontre avec Jonathan (Zwikel) les entraîneurs et préparateurs physiques des Redhawks !!
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