Alexis Birolini (défenseur des Aigles de Nice)

Hockey Hebdo : Bonsoir Alexis, ce n'était pas une mauvaise prestation de votre équipe ce soir. Que retenir de ce match à Rouen ?

Alexis Birolini : Oui, on va dire que l'on n'est pas très bien rentré dans le match. Ils nous ont mis beaucoup de rythme dès le début, alors que nous avons peut-être payé un peu le voyage... Mais voilà, c'est Rouen, c'est bien préparé, bien structuré dans le jeu. Nous, je dirais que l'on a eu un peu de mal à se mettre dedans. Ensuite on paie un peu dans le deuxième tiers quelques erreurs défensives... Voilà on est bien revenus, mais en troisième ils ont géré.

H.H. : De notre côté, on vous sentait plus à l'aise dans le premier tiers où ça patinait bien, alors qu'à partir du premier but rouennais en deuxième période ça semblait plus dur et Rouen a pu enchaîner...

Alexis Birolini (Grenoble)

A.B. : Oui, vu des tribunes c'est peut-être différent. Mais par rapport à ce que l'on a montré sur les derniers matches, j'ai trouvé que l'on avait moins de rythme. Notamment sur l'intensité en début de match. Après c'est vrai que l'on prend trois buts coup sur coup et que ça nous met un coup derrière la tête aussi... Après c'est difficile de revenir de 4-0 dans le troisième. On a quand même gagné cette troisième période, c'est bon pour le moral aussi. On savait qu'à Rouen cela serait difficile de toute façon.

H.H. : Parmi les notes positives il y a notamment ce but en power play. On vous sent plutôt à l'aise dans cette phase de jeu, le palet circule bien. C'est l'une des forces de l'équipe cette année ?

A.B. : Oui, je dirais que sur certains matches ça l'a été. On a bien bossé le power play et là ça paie un peu plus ces derniers temps. Après voilà on en a eu beaucoup et on aurait pu en mettre plus. Cela aurait pu tourner dans notre sens, mais bon c'est le hockey !

H.H. : Le fait que Nice, bien qu'assez proche des Alpes, soit assez éloignée géographiquement des autres villes du championnat a-t-il une incidence lors des nombreux déplacements ? Est-ce compliqué à gérer pour un club dont c'est la première saison en Ligue Magnus ?

A.B. : Le club fait des efforts puisque l'on a pris l'avion assez souvent. C'est dur avec du recul de se dire si c'est mieux ou pas. Il arrive de temps en temps que l'on dorme à l'hôtel la veille d'un match. Le club a tout fait pour nous mettre dans les meilleures conditions et il faut que cela paie sur la fin de saison. Voilà, on sera peut-être plus frais aussi sur la fin.

H.H. : Cette fin de saison justement elle va s'annoncer chargée... Il va probablement vous falloir disputer une poule de maintien face à des équipes qui ont pour l'instant pratiquement le même nombre de points au classement...

A.B. : Moi je ne parlerai pas encore de poule de maintien, pour l'instant (rires). Parce que l'on a toujours la 8e place en vue. Il va falloir faire des gros coups et gagner les matches très importants contre les équipes un peu plus derrière. Mais voilà, oui il peut y avoir la poule de maintien, mais les playoffs sont encore en vue et il faudra tout donner déjà jusqu'à fin janvier, puis on verra fin février ce qu'il se sera passé.

H.H. : On vous a notamment vu battre des équipes comme Bordeaux à deux reprises...

A.B. : Oui, Lyon et Bordeaux. On peut battre tout le monde, mais je dirais que tout le monde peut battre tout le monde aussi... Cette densité, c'est ce qui fait la force du championnat, même si au classement il y a un trou entre les cinq premiers et les autres. On voit quand même que les grosses écuries peuvent lâcher, car ce sont des humains aussi. Tout sportif peut à un moment être moins en forme.

H.H. : Merci Alexis, bon retour et bon courage pour cette fin de saison.

A.B. : Merci.
 

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Loïc Lampérier (attaquant des Dragons de Rouen)

Hockey Hebdo : Bonsoir Loïc, c'était un match plutôt maîtrisé de la part de Rouen aujourd'hui. C'est rassurant après les récentes bonnes prestations de l'équipe ?

Loïc Lampérier : Oui, on est sur une bonne dynamique. On a recadré un petit peu les choses sur certains points de jeu, la zone défensive notamment. On essaie de le mettre en application. Ça marche mieux, on est plus équilibrés et c'est positif.

Loïc Lampérier (Rouen)

H.H. : Le premier tiers était assez poussif, puis vous vous êtes lâchés dans le second et avez pu gérer dans le troisième. Cela permet de s'économiser un peu pour le match à Dijon dès ce dimanche ?

L.L. : Oui, la première période était un peu plus compliquée parce que l'on sortait d'un match avec beaucoup d'émotions contre Bordeaux (ndlr : mardi dernier en demi-finale de Coupe de France). Il fallait se remettre un petit peu aux affaires courantes, donc la transition a été un peu compliquée. Après on s'est bien ressaisis au deuxième tiers, on a fait ce qu'il fallait pour justement se permettre de gérer le résultat dans le troisième. On a quand même huit matches qui arrivent en vingt jours au mois de janvier, donc il faut savoir gérer quand on peut se le permettre.

H.H. : Est-ce que la saison de Rouen est vraiment lancée désormais suite à ces quelques victoires consécutives (ndlr : quatrième victoire d'affilée toutes cométitions confondues), cette qualification en finale de Coupe de France et la remontée dans le top 4 du classement à l'issue de cette 30ème journée ?

L.L. : Oui, c'est positif. Après il y avait aussi des choses positives auparavant, mais  c'est sûr que l'on était un peu sur courant alternatif... Il y avait tout de même des choses à garder. On a toujours été proches du top 4 ou dans le top 4 depuis le début de la saison, donc il n'y a pas eu de drame non plus. C'est sûr que là on est mieux équilibrés et on joue mieux en bloc équipe, donc il faut que l'on continue sur cette voie pour les échéances importantes qui arrivent.

H.H. : Malgré la répétition des matches, on ne semble pas voir de baisse d'un point de vue physique dans l'intensité du jeu des Dragons...

L.L. : Non, on gère bien les périodes de repos, les entraînements et tout. Je pense que tout le monde est en forme et il faut que cela continue comme cela parce que justement il va y avoir de grosses échéances, notamment la finale de la Coupe de France, puis les playoffs dans deux mois. On se prépare pour ça.

H.H. : C'est déjà la 30ème journée dans ce nouveau championnat à 44 matches...

L.L. : Oui, après je te dirais que pour nous par rapport à l'année dernière cela ne change pas grand chose. On va peut-être jouer quatre ou cinq matches de plus en tout. On ne sent pas trop la différence par rapport à la saison dernière, mais après c'est plus sympa d'avoir un championnat à 44 matches. Cela donne plus de rencontres avec de l'intensité deux ou trois fois par semaine, donc c'est vraiment plus agréable.

H.H. : Et quid des nombreux déplacements, par exemple dès ce dimanche à Dijon après un match à domicile ce soir, est-ce qu'au fil de la saison cela alourdit un peu les jambes ?

L.L. : C'est sûr que ce sont les déplacements qui engendrent le plus de fatigue. Mais bon on essaie de le gérer. On est mis dans de bonnes conditions pour cela, mais c'est sûr que parfois cela peut devenir compliqué si l'on a deux déplacements assez longs et rapprochés.

H.H. : Merci Loïc et bonne soirée.

L.L. : Merci.