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Hockey sur glace - Division 1 : Nice (Les Aigles)
Hockey sur glace - Nice : Interview Daniel Svedin
 
Champion D2 avec les Aigles la saison passée, Daniel Svedin s’affirme désormais comme l’un des tout meilleurs gardiens de D1. Chouchou du public de Jean-Bouin, le Suédois au numéro 30 prolongerait bien le plaisir, au moins jusqu’en playoffs. Rencontre avec un ex-défenseur passé devant le filet par hasard…
 
Nice, Hockey Hebdo Martin de Kerimel le 24/01/2009 à 10:07

Photo hockey Nice : Interview Daniel Svedin - Division 1 : Nice (Les Aigles)
Photo : Martin de Kerimel

Martin de Kerimel : Comment te sens-tu, Daniel ?

Daniel Svedin : Plutôt bien, excepté à l’épaule. Pour l’entraînement, ça va, je peux être à 100%. Je ne m’en ressens qu’un petit peu. Dimanche matin, quand je me suis réveillé, j’avais encore quelques soucis, mais je serai vite rétabli.

Comment vois-tu la fin de la saison pour Nice. Vous êtes désormais septièmes au classement, crois-tu qu’il soit possible de conserver cette place ?
Absolument. Je suis sûr qu’on finira entre la quatrième et la huitième place. L’équipe joue bien, efficacement, elle prend moins de pénalités… oui, on va aller en playoffs.

Parlons tout de même de quelque chose qui n’a pas dû être drôle pour toi. Qu’as-tu pensé quand tu t’es blessé, avant la trêve, et pour la deuxième fois cette saison ?
Le premier sentiment, dans ces cas-là, c’est toujours la panique. Je jouais bien, et les gars jouaient vraiment bien aussi. La dernière chose que tu souhaites, c’est de te blesser. Avec une épaule, et dans le pire des cas, tu peux avoir besoin d’être opéré. Quand le toubib t’annonce ça, du genre six semaines d’arrêt, c’est terrible. Heureusement pour moi, ça n’aura été que quatre, et je suis de retour aux affaires !

Et toujours confiant !
Oui, absolument. J’essaye d’aider mes coéquipiers autant que je peux. Des fois, ça dit stop et, heureusement, j’ai un bon entraîneur. Si je lui dis que je ne souhaite pas m’entraîner, ou autre, il dit que ce n’est pas un problème et que je peux prendre un jour. C’est bien.

Je suppose que, comme moi, tu dois penser que c’était une journée difficile pour Kévin Fouassier, quand il a dû te remplacer…
Oui, bien sûr. Le score était de 4-2 et on jouait bien, mais tous les joueurs de Montpellier sont bons, de bons finisseurs, qui ont essayé de marquer jusqu’au bout. Je pense toutefois que c’était une bonne chose que Kévin commence sur ce match-là. Si on te dit le vendredi que tu devras jouer le samedi, tu as plus de temps pour devenir nerveux, pour trop y penser. Dans ces cas-là, tu n’y penses pas, parce que tu es surpris. Si tu as un esprit battant, c’est bien de rentrer pour quelques minutes. Et Kévin a fait un boulot fantastique.

Et toi, tu as déjà été gardien remplaçant, dans ta carrière ?
En réalité, pendant une saison – une saison et demie, je jouais avec un mec vraiment bon, plus âgé que moi. C’était en première division suédoise. On partageait. C’est difficile à dire, mais le coach ne voulait pas qu’il y ait un numéro 1 et un numéro 2. En fait, il choisissait le type le moment venu. Bien sûr, on prenait les matchs comme ça, car on veut toujours être le meilleur. Sinon, en fait, c’est vrai que j’ai toujours été pratiquement seul durant ma carrière, en deuxième division. Ah, il y avait aussi ma première année en première division. Là, j’étais effectivement deuxième gardien. C’était très bien. J’ai beaucoup appris du type qui jouait en titulaire, né en 1973, et donc plus vieux que moi. Il m’a appris à manier le palet avec la crosse : avant, j’avais beaucoup de problèmes avec ça, je ne shootais jamais. Maintenant, j’utilise ma crosse autant que je peux. Tu peux regarder, d’ailleurs : j’ai deux points cette saison et j’aurais dû en avoir un troisième au dernier match. L’année dernière, j’en ai marqué cinq. J’aide ma défense et je pense que je peux être encore meilleur avec la crosse.

Photo hockey Nice : Interview Daniel Svedin - Division 1 : Nice (Les Aigles)
Photo : Martin de Kerimel

Maintenant, tu as 26 ans, c’est bien ça ?

Oui.

Tu penses donc que tu peux être encore meilleur à l’avenir ?
Absolument !

Le meilleur âge pour être gardien, d’après toi, ça serait quoi ?
Plus tu acquiers de l’expérience, meilleur tu es, à mon avis. Le tout, c’est d’éviter de se blesser et de rester en bonne forme. En fait, je pense que c’est vers 30 ans qu’on est le meilleur gardien. On a alors retenu beaucoup de choses du passé.

On verra donc le meilleur Daniel Svedin dans quatre ans ?
Oui, j’espère ! En tout cas, j’espère progresser. Je veux être meilleur ! L’objectif, c’est d’atteindre un jour la Ligue Magnus, voire plus haut. Ce serait amusant de voir à quel point est grande la différence qu’il y a entre les équipes. Je l’ai un peu ressentie l’année dernière quand on a joué contre Grenoble. Là, on a joué à 100% parce que nous n’étions qu’une équipe de deuxième division. Oui… j’aimerais vraiment atteindre la Ligue Magnus, maintenant.

Ton accord avec Nice se termine à la fin de la saison, c’est ça ?
Oui. Cela dit, comme je l’ai déjà dit auparavant, j’aime vraiment Nice. C’est un endroit absolument sensationnel. Si je change, ça devra vraiment être pour une très bonne raison.

Et si le club niçois te fait toujours confiance l’année prochaine, tu es d’accord pour revenir ?
Oui, bien sûr. J’en ai parlé avec l’entraîneur et Jean-Philippe. S’ils veulent garder quelques gars pour l’année dernière, il faut qu’ils le disent maintenant. Il ne faut pas attendre la fin de la saison, comme on l’a fait l’année dernière. Le risque est trop grand de voir partir les joueurs pour d’autres équipes. J’insiste : il faut leur en parler maintenant, et il faut notamment m’en parler à moi.

Tu sais que tout le monde parle de Daniel Svedin, maintenant. Tu as beaucoup de supporters ici…
Oui, je sais, et même quand je ne fais pas le meilleur match possible, ils sont là pour m’encourager. C’est vraiment un sentiment agréable. C’est comme ça que les gens sont à Nice, je crois. J’ai été très bien accueilli, comme si j’avais vécu ici depuis toujours, depuis le premier jour où je suis arrivé ici.

Comment c’était, ce premier jour ? Tu t’en souviens ?
Bien sûr, tu es toujours un peu soucieux, un peu embêté. Je n’avais jamais joué au hockey ailleurs qu’en Suède, avant. Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Il y avait toutefois d’autres Suédois, on a sympathisé rapidement et le reste de l’équipe était vraiment bien aussi. Le coach, Peter Almasy, a fait du bon travail avec nous. C’était vraiment confortable, en fait.

Le premier gardien suédois venu jouer à Nice était à l’époque le premier Suédois tout court…
Oui, oui… c’était qui, déjà ? Christian Carlsson ?

Photo hockey Nice : Interview Daniel Svedin - Division 1 : Nice (Les Aigles)
Photo : Martin de Kerimel

Non, Patrik Äkerlund. La Suède lui manquait, parfois. Est-ce que tu penses que la présence des autres Suédois, Björn Edlund, Anders Karlsson, Anton Nyberg, Andre Dryler et Johan Hedman l’année dernière, ça t’a aidé ?

Bien sûr, oui, à chaque fois que…

Euh, pardon, j’ai oublié Pontus Karlsson…
Oui ! Enfin, Pontus est encore là, c’est pour ça ! C’est sûr que pour une première expérience à l’étranger, c’est bien d’avoir quelques amis de ton pays d’origine, contre qui tu as pu déjà jouer. Il y en a que je connaissais vraiment bien, depuis des années. Moi, cela dit, je n’ai pas de problème, car je suis une personne sociable. Je pense que je n’aurais pas eu trop de problème si j’avais dû venir seul. Peut-être que c’est plus important pour des gars plus jeunes, notamment pour la confiance, d’avoir des gens qui parlent la même langue.

Peux-tu nous expliquer ce qu’en Suède, les gens pensent du hockey en France ?
La première réaction des gens quand j’ai parlé de venir jouer ici, c’était de dire qu'on ne joue qu’au football, en France. Tout le monde pense à ça et imagine que le hockey n’existe pas. Cela dit, le hockey en France progresse d’année en année, avec de bons sponsors. Ici, dans le Sud de la France, trop de gens ignorent qu’il y a du hockey. Nous devons donc progresser pour les convaincre. Quand tu vois les gens ici, tu te dis qu’il faut en attirer de plus en plus, qui diront que c’est un sport sympa, que Nice joue bien… oui, c’est important pour le club de continuer à progresser pour leur montrer que c’est une bonne discipline. Si on perd les matchs, ils ne viendront plus. En revanche, si on continue à bien jouer, et par exemple si on va en playoffs, on aura plus de monde. Je pense que c’est positif.

Si tu me donnes une carte de l’Europe, je pense pouvoir situer la Suède, mais je ne suis pas tout à fait sûr de savoir placer Stockholm ou les autres grandes villes. Est-ce que les Suédois savent où est Nice ?
Oui, mais c’est en général grâce à Monaco. Il y a beaucoup de sportifs suédois qui vivent là-bas, avec cette histoire d’impôts. C’est le paradis des gens riches. Je suis moins sûr pour Nice. En fait, ce que les Suédois connaissent, c’est Paris, la tour Eiffel… tout le monde parle de ça. Nice, c’est une opportunité dont je me souviendrai pour le reste de ma vie.

Quand as-tu commencé le hockey ? C’était ton premier sport ?
J’ai toujours joué au hockey et au foot en même temps. Le hockey l’hiver, le foot l’été. En fait, j’ai pratiqué tous les sports, du tennis à tout ce que tu peux imaginer. Au hockey, j’ai commencé en tant que défenseur, jusqu’à l’âge de treize ans. Ensuite, le gardien de mon équipe a été touché et s’est blessé. Nous jouions sur une glace naturelle et parfois, en début de saison, nous n’avions pas de glace du tout. On perdait tous nos matchs, 10-0 ou 15-1, des choses comme ça. L’entraîneur a voulu mettre quelqu’un d’autre dans les buts. Là, ça a été très calme dans le vestiaire. Je suis resté silencieux, mais il y avait mon père avec nous, et c’est lui qui a dit : « Dan veut être le gardien ». Je l’ai regardé pour dire que je ne voulais pas. Tous les gars étaient étonnés. Le premier match que j’ai joué, on n’a perdu que 2-0, deux buts d’écart seulement la première fois. La semaine d’après, nous n’avions pas de gardien non plus. J’ai donc continué et j’ai aimé ça.

En fait, ce n’était donc pas un choix personnel, au départ…
Non. J’étais déjà grand et assez lourd. Le choix le plus naturel, c’était d’être défenseur. Je suis comme Pontus. Pour le reste de ma vie, je vais me poser la question de ce qui serait arrivé si mon père n’avait pas été dans le vestiaire ce jour-là. J’aurais peut-être continué à jouer en défense, mais peut-être pas. Maintenant, je suis content qu’il ait été là. J’ai eu l’opportunité de découvrir un nouveau pays, une autre langue et un autre style de hockey. Ici, en France, on joue plus offensif. En Suède, on est plus replié, on essaye d’être devant, bien sûr, mais on défend le filet autant que possible.

Tu es un gardien heureux, n’est-ce pas ? Ne va pas mettre Pontus devant le filet…
Non, je ne préfère pas. Je vais garder ma place de gardien. J’aime ça, j’aime cette pression. Quand je sais que je dois bien jouer, je crois que j’ai le bon fighting spirit pour être le meilleur à chaque fois. Donc, si nous allons en playoffs, je crois qu’on peut faire de belles choses.

Peut-être pas gagner le championnat…
Non, probablement pas, mais il n’y a que peu de matchs en playoffs, deux ou trois éventuellement en finale. Tout peut arriver. Si on gagne de deux ou trois buts en quarts ou en demi-finale, ça peut devenir difficile pour l’autre équipe. Elle aura alors l’obligation de marquer et si on joue bien en défense, concentrés, on peut s’en tirer. Vraiment, si on va en playoffs, je nous vois bien au moins en demi-finale.

Quelle est la meilleure équipe que tu aies vue ici, en France ?
Si ce n’est Grenoble en Coupe de France l’année dernière, l’équipe contre laquelle je ne veux plus jouer, c’est Caen. Ils ont vraiment de bons joueurs, un groupe serré. Je ne sais pas… Gap est bonne, elle aussi, mais je crois qu’on a bien joué contre eux, en ne perdant que 3-2 sur une petite erreur de Pontus. Je pense que ce serait une grosse différence de jouer contre Caen, qui est à mon avis la plus grosse équipe.

Même s’ils n’ont pas été capables de battre Gap ?
C’est vrai, ils ont perdu 2-0 à Gap, mais à mon avis, en playoffs, si Caen retrouve Gap, ce sera Caen qui gagnera.

Les gens disent qu’après Caen et Gap, Bordeaux est capable de faire quelque chose. Peut-être Cergy aussi…
Non. Enfin, je pense plus à Cergy qu’à Bordeaux. Si je pouvais choisir l’équipe que nous jouerions en quart de finale, je dirais Bordeaux. Ils ont une bonne équipe avec de bons joueurs, mais ne sont pas aussi bons que ça en équipe. Oui, je préfère jouer contre eux.

Bon, d’abord, il faut que vous battiez Amnéville samedi…
Oui, absolument ! Ce que je pense, c’est qu’il reste des matchs difficiles à jouer, avec de bonnes équipes à affronter. Il faudra jouer Garges à l’extérieur, notamment. On n’a battu Viry que 2-1 chez nous. Pour aller en playoffs, il faut continuer à gagner !

On dit parfois que vous êtes meilleurs à l’extérieur qu’à la maison. Qu’en penses-tu ?
Eh bien, oui, peut-être. On a peut-être plus de pression ici, dans la mesure où on veut montrer au public qu’on est capable de marquer et de leur offrir un bon match. Sans doute qu’à l’extérieur, on joue plus simplement, sans se soucier des spectateurs. Cela dit, pour moi, ça n’a pas d’importance. J’aime cette pression, ce fait de jouer devant notre public, de rester concentrés pendant tout le match… vraiment, j’adore ça !

On dit aussi que vous êtes meilleurs contre les grosses équipes…
Oui, ça, en effet, j’en suis sûr. Quand on joue contre de grosses équipes, on a l’occasion de défendre d’abord, et ensuite de jouer en échec avant. On doit progresser et avoir le palet tout le temps. On joue bien quand on n’a pas le palet, on défend et on réalise de bonnes contre-attaques, parce qu’on a de bons patineurs. Jens, Lubomir ou d’autres… beaucoup des gars ont de bonnes mains. C’est pour ça qu’on joue bien contre les équipes meilleures que nous.

Bien. Il y a une dernière chose que tu voudrais dire ?
Oui, peut-être pour les supporters de Nice. J’espère qu’ils continueront à venir aux matchs et à nous encourager, et qu’on leur offrira encore de bons matchs, ce qui est le plus important. C’est une bonne manière de jouer. Ici, les supporters sont vraiment fantastiques !

Nous tenions à remercier Martin qui nous a proposé cette interview ainsi que Daniel pour sa grande disponibilité.

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Réactions sur l'article
 
luc a écritle 21/03/2009 à 22:54  
Dani the best ! I hope you'll stay in Nice the next years ! The eagle spirit is in you !
dani a écritle 20/03/2009 à 12:47  
thx titi=) nice words from you
TITI a écritle 21/02/2009 à 16:52  
Dany mérite sa place de leader. malgré sa blessure, il a su revenir rapidement sur la glace en faisant preuve de courage pour ne pas lacher son équipe. et sa persévérance paye puisque l'an dernier l'équipe a fait un gros boulot en D2 et aujourd'hui, Nice prouve sa capacité à jouer à un très bon niveau puisque dans le top 10 en D1. Danne est essentiel à cette équipe ......
Gégé a écritle 26/01/2009 à 13:18  
Très très belle interview. Merci de parler de Nice, un club qui mérite la reconnaissance. Merci hockeyhebdo pour cette interview et merci Martin, c'est super
dani a écritle 25/01/2009 à 14:30  
ye why not Nice in ligue magnus;) lol but first we need to reach the playoff.

D S
Chris...(Wolf) a écritle 24/01/2009 à 18:09  
Très belle interview de Danne par Martin qui nous permet de connaitre un peu mieux ce gardien plus que talentueux. En esperant que l'on puisse encore le voir jouer avec les Aigles quelques temps (pourquoi pas jusqu'a la Magnus !!! Espoir Ô Espoir !!!)
Julien a écritle 24/01/2009 à 14:56  
Un gardien qui pourrait bien franchir un palier supplémentaire la saison prochaine. Pourquoi pas back up en Magnus ?
corsaie du var a écritle 24/01/2009 à 14:00  
Un super gardien , mais un super mec aussi:L annee passee il a offert sa crosse a mon neveu(joueur u9 aux corsaires) apres la demi finale perdue a Dunkerque!!!!
Sé.B a écritle 24/01/2009 à 13:23  
It's a real pleasure for us ;-)
Thanks to you for this interview
Dani a écritle 24/01/2009 à 12:54  
Thx Martin for the good work with the interview=)
And thx Sebastien Barrieras to put it on the website ;) read and enjoy /

Daniel Svedin
Christophe (Issa Nissa) a écritle 24/01/2009 à 11:20  
Merci à Martin pour cette interview.

Et surtout merci à Danne. Ce gardien est génial.
Il peut sauver à lui seul un match. Le public l'adore. Même quand il ne va pas, on est toujours là !

Les joueurs se disciplinent. Le démarrage a été laborieux mais l'équipe commence à vraiment bien jouer. On a besoin de lui. Quand le gardien va, l'équipe va.

Merci Danne.
HBK a écritle 24/01/2009 à 10:44  
Très longue et très bonne interview, où on en apprend plus sur un gardien talentueux
Nice mérite d'aller en play off, c'est une équipe qui monte dans la hiérarchie du hockey et pour sa première saison en d1, c'est en superbe parcours
 
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