Hockey Hebdo : Peux tu te présenter ?
François Armengol : Je m’appelle François. Je suis le speaker officiel du RHE76.
H. H. : alors en tant que speaker, quel est ton rôle ?
F. A. : Mon rôle consiste tout simplement à effectuer les annonces officielles pendant le match, entre les tiers ou avant le match notamment présenter les équipes, les partenaires que nous accompagnons à la fin des matchs lors de la remise des prix et enfin, toute l’animation qu’il peut y avoir autour des matchs.
H. H. : Comment est ce que tu choisis tes musiques et as-tu des demandes particulières ?
F. A. : Alors, le choix des musiques était surtout basé sur des musiques qui passent en NHL, des musiques très rock, pop-rock, des musiques qui collaient donc à ce sport, en quelques sortes viriles. Après, il peut y avoir des demandes particulières mais je les étudie au cas par cas. Il faut que la musique colle au sport et à son image. S’il n’y a pas de problèmes, on y va.
H. H. : Que penses tu de l’ambiance en général et as-tu remarqué des évolutions depuis que tu officies à Rouen ?
F. A. : L’ambiance en général est bonne. Maintenant, au début on m’a un petit peu reproché que la musique était trop forte donc cela bloquait les supporters qui ne chantaient plus. On a maintenant trouvé notre rythme de croisière. Mais à Rouen, on a une très bonne ambiance.
H. H. : Quel est ton positionnement par rapport à la table des marques ?
F. A. : Mon positionnement est central, dirons nous juste à côté du chef de la table des marques, à côté des chronométreurs également. Je suis juste près du petit rond qui permet de communiquer avec l’arbitre et notamment de l’entendre et donc de pouvoir retranscrire ses dires dans le micro.
H. H. : Est-ce que tu as une anecdote à nous raconter ?
F. A. : Bonne question, une anecdote, là tout de suite, non… Peut-être demain, après-demain… (Sourires)
H. H. : D’accord (Sourires) Quel serait ton pire cauchemar ?
F. A. : Mon pire cauchemar est passé donc je n’espère pas qu’il sera à venir. Ce serait, j’arrive à la table des marques et rien ne fonctionne. Le chrono par exemple mais le pire, c’est qu’il n’y ait pas de micro, qu’il n’y ait pas de musiques…
H. H. : Tu es au cœur du match bien sûr mais est ce que tu vois le match ?
F. A. : On voit le match un peu différemment. On est juste au bord de la glace et entre gérer la musique d’une part, noter ce que l’on voit, on n’a pas une vision globale de l’ensemble du match. Il peut nous arriver d’entendre le public crier et c’est ce qui est frustrant car on se rend compte qu’on a marqué.
H. H. : Est-ce que tu as d’autres choses à nous raconter ?
F. A. : Non rien si ce n’est que je m’amuse. Cela fait 5 ans que je fais cela. Au début, c’était un pari, je suis complètement arrivé ici, par hasard et je m’y suis fait. Je m’amuse bien, il y a une très belle ambiance sur la glace comme dans les gradins, de très belles rencontres à faire.
H. H. : Je te remercie, à bientôt.
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